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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Si tu as cliqué sur ce titre, c’est que tu cherches de bons conseils avant ton départ en voyage pour t’aider à faire ton sac. Être sûr de ne rien oublier. D’être prêt à tout. Cet article ne va pas t’aider à préparer tes affaires. Mais, rassure-toi, il va t’être bien plus utile : il va t’aider à te préparer toi.

Checklist du voyageur : ne rien oublier !

Ne rien oublier. Être prêt. Des concepts qui en font stresser plus d’un, que ce soit au moment de soupeser son sac, de finaliser son itinéraire ou de boucler son budget. Et d’autant plus pour un voyage au long cours. Il faut réussir son voyage !

Oublier quelque chose fait peur à beaucoup d’entre nous, que ce soit d’avoir laissé une lumière allumée ou d’être partis sans chaussettes de rechange. Or, comment surmonter une peur ? En creusant pour voir ce qu’il y a derrière. Par exemple en s’imaginant le pire scénario possible. Et au pire, si j’oublie mes chaussettes, que se passera-t-il ? Les angoisses intangibles deviennent des problèmes potentiels tangibles… et souvent beaucoup moins effrayants. Car, soyons honnêtes, nous n’avons pas besoin de 1001 gadgets pour voyager, et oublier quelque chose est rarement dramatique, les magasins existant même à l’autre bout du monde. Des solutions existent : pas la peine de créer des peurs pour des problèmes qui n’existent pas encore, n’existeront probablement jamais, se résolvent généralement très bien une fois sur place et finissent le plus souvent par devenir des anecdotes amusantes de voyage.

Bref, no stress !

Non, ce dont je veux vous parler aujourd’hui, ce n’est donc pas tous ces objets à emporter impérativement, mais bien de toutes ces autres « petites choses » qui changent tout et permettent de partir dans de bonnes dispositions : des états d’esprit, des compétences, des pensées positives… Cap sur les 10 pensées à emporter en voyage !

10 pensées à emporter dans son sac

Son sens de l’humour

Le plus important de la liste : le sens de l’humour ! À emporter et cultiver, ainsi que celui de l’autodérision. À eux deux, ils te permettront de dépasser les petits moments d’inconfort, de gêne, de choc culturel, de doute, de fatigue… Dans le doute, ne pas oublier de sourire, de rire, et d’abord de soi-même. Prendre la vie avec légèreté commence par un mouvement de lèvres.

Sa capacité à relativiser

Celle-là est tout aussi cruciale et vient souvent de paire. Parfois on en manque au moment de partir, mais, avec un peu de (mal)chance, la route permettra de la développer. Apprendre à relativiser, ça commence par l’inconfort des transports ou le changement de niveau de vie à l’étranger, la rencontre d’une nouvelle façon de vivre et de manger.

Sa capacité à s’adapter

Et une fois qu’on avance sur la voie de la relativisation, l’adaptation n’est pas loin. S’adapter, c’est être plus souple face aux bourrasques de la vie : ne pas les laisser nous briser ou nous emporter, les laisser glisser le long de notre peau, arrondir le dos et se redresser grandi. Apprendre à s’adapter sur les routes, c’est aussi se rendre compte de ce qui compte réellement pour nous : avons-nous besoin d’une si grande garde-robe, d’une maison, d’une voiture… ? Et si, finalement, nous pouvions vivre d’amour et d’eau fraiche (et de chocolat) ?

Son envie de rencontre

Voyager, partir découvrir le monde, de nouvelles latitudes, de nouveaux paysages, de nouvelles saveurs… et de nouveaux visages ! Partir, seul, à deux ou en groupe, c’est toujours quitter sa zone de confort et son environnement pour entrer dans celui de quelqu’un d’autre, partager sa langue, son soleil et sa manière de vivre. L’occasion de rencontrer de nouvelles âmes d’ici ou d’ailleurs avec lesquelles échanger quelques sourires ou des mots profonds.

L’occasion également de se rencontrer, de découvrir qui l’on est là-bas : suis-je toujours moi sans tout ce qui me définit chez moi, boulot, maison, famille… Les routes sont souvent de très beaux thérapeutes

Son envie de changement

Partir en voyage, c’est une trop belle opportunité de changer de vie : à nous de la saisir, d’oser sortir de notre zone de confort en faisant de nouvelles expériences. Expérimenter différents types de logements, de l’hôtel de luxe à la chambre chez l’habitant. S’essayer à des coutumes et traditions locales. Gouter les spécialités culinaires du pays…

Changer, c’est aussi parfois à travers des habitudes de vie très concrètes : un engagement envers soi de profiter d’un changement de cadre pour transformer une mauvaise habitude, ou encore en adopter une bonne qui nous fait envie depuis longtemps. Cela peut se jouer à plein de niveaux différents : sur le plan physique par exemple, en prenant soin de sa santé ; sur le plan mental, en s’accordant des moments pour soi ; sur le plan intellectuel, en prenant des cours de langue à l’étranger… Et parfois, tous ces plans peuvent se combiner. Par exemple, changer en décidant de dépasser sa timidité en osant s’inscrire à un cours collectif de yoga. À vous de trouver ce qui vous correspond !

Son envie de beauté et de grandiose

Oh, comme le monde est beau ! C’est avec cette idée que le voyageur prend le large et ouvre grands les yeux. Et plus cette idée est présente dans l’esprit du voyageur, plus elle va se confirmer : il trouvera les gens souriants, les lumières divines, l’aura du pays accueillante, les paysages sublimes…

C’est ce que raconte ce petit conte oriental sur le bonheur :

Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui dit :
– Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
– Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
– Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.
Le vieillard répondit :
– Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
– Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit de même :
– Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
– Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
– Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
– Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
– Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son cœur.

Son envie de nouveauté

Partir avec un regard ouvert sur les beautés du monde, c’est bien ! Et quand celui-ci se couple à une envie de nouveauté, c’est encore mieux ! La nouveauté, c’est dans les expériences de vie, qui renforcent la capacité d’adaptation et de changement. Mais la nouveauté, cela se passe aussi dans la tête.

Souhaiter changer de lunettes, en adopter une nouvelle paire pour voir le monde autrement. Oublier les jugements ancrés en nous, sur l’Autre, la Différence, les religions, les croyances… Retrouver notre curiosité enfantine et notre ouverture à l’autre, le voir comme un frère dans notre commune humanité.

Cette envie de nouveauté amène le voyageur à plonger dans le pays qu’il visite de façon intense, et aussi à changer son regard sur le monde, sur son environnement d’origine, sa culture et lui-même. Des histoires d’ici et d’ailleurs pour contrer des préjugés et idées reçues. L’attrait de la nouveauté, et donc de la différence, fait tomber les barrières, intérieures et extérieures.

Son envie de lâcher le superflu

Maintenant que tu as oublié même ta question initiale en arrivant ici (les indispensables à prendre en voyage), tu as déjà amorcé un des plus beaux chemins que le voyage nous amène à parcourir : celui du lâcher-prise. On commence par oublier les objets-au-cas-où qui veulent alourdir nos épaules et par se recentrer sur l’essentiel matériel dont on a besoin pour partir.

Puis cette quête continue, et ce n’est plus de l’essentiel matériel dont il est question, mais de l’immatériel. Que me faut-il pour vivre ? De quoi ai-je besoin ? Des questions éminemment personnelles qui touchent à nos valeurs profondes, à nos rêves et raisons de vivre. Sans doute parmi les plus belles et grandes questions à se poser sur le chemin de la vie, sur la route du bonheur.

Son envie de passer de beaux moments

Partir avec un esprit positif, c’est déjà mettre 90 % de chance de notre côté que tout se passe bien. Parce que même si les choses se passent « mal », à entendre « pas comme prévu », le voyageur n’étiquètera pas cette expérience comme mauvaise. Ce sera une expérience, point. Peut-être cocasse, peut-être riche en défi, surement pleine d’anecdotes à raconter au retour.

Avec cette mentalité, le voyageur aura envie de se connecter au positif : celui du monde, celui en soi et celui en l’autre, que ce soit son compagnon de voyage ou les visages qu’il croisera sur les routes. Un beau biais pour intensifier l’aura positive du voyage !

Et surtout, avec cette idée, le voyageur sait, quoiqu’il arrive :

Tout finit bien à la fin, et si ce n’est pas bien, c’est que ce n’est pas encore la fin ! (The Great Marigold Hotel)

Son envie d’harmonie

Et enfin, dernière pensée à emporter dans une des poches de son sac : son envie d’harmonie. Elle te permettra de te sentir connecté au monde et, surtout, de ne pas oublier de te connecter à toi. Tu sais bien, toi, avec tes émotions, tes pensées, tes besoins… toutes ces choses que tu as tendance à négliger avec le rythme effréné de ta vie sédentaire. Là, c’est un moment pour toi : saisis-le, prends-le dans tes bras bien et profites-en !

L’occasion de ralentir le rythme, de respirer à plein poumon et d’écouter sa petite voix intérieure. D’ailleurs, plus tu l’écoutes, plus tu vas l’entendre. Attention, elle peut devenir très bavarde !

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Partir voyager l’esprit serein (© Dan Gribbin)

Mais encore…

Si cette liste de belles pensées te laisse sur ta faim, jette un œil à l’article sur les petits objets que tu peux penser à emporter dans ton sac. Plus je voyage, moins je m’encombre de tous ces objets que pensais indispensable. Aujourd’hui, mes grands classiques sont :

Être prêt au départ : c’est dans la tête d’abord !

Voilà ma grande conclusion : être prêt, c’est d’abord dans la tête ! Et si la tête part un peu en vrille avant le grand départ, c’est normal et ce n’est pas grave ! Pour t’en convaincre, va jeter un œil sur les articles comme l’arc-ciel émotionnel, la peur de se lancer pour un premier voyage ou l’angoisse du départ. Tu n’es pas tout seul à te poser des questions ou a avoir des émotions qui jouent au yoyo avec tes nerfs avant le départ en voyage. Alors, rassure-toi, tu es normal dans ta folie prédépartum ! Accueille tes émotions et, surtout, prépare ton voyage avec ces belles pensées, pour profiter de la magnifique expérience de vie qui t’attend.

Bon voyage !

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Se sentir prête à partir voyager (paysage de Berchtesgaden)
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 1 avis (5/5)

23 réponses à “10 choses (vraiment) indispensables à prendre en voyage”

    • Merci Mathilde ^_^ J’avais envie, à travers cet article, de recentrer sur ce qui compte vraiment : ce n’est pas le matériel, mais bien l’état d’esprit !

      Un petit conte assez connu (en tout cas dans la littérature bonheur et développement personnel) que j’aime beaucoup, ravie de te l’avoir fait découvrir et de savoir que tu l’aimes aussi !

  1. Coucou et bonjour, tous les Deux,

    J’Aime bien lorsque « Un Sac sur le dos » s’affiche sur ma page 🙂

    Rien à dire……….!
    J’Ai Une pause « Actuellement », désirée comme Un Voyage,
    Comme ce petit Homme assis dans son village,
    Vous êtes Super et Superbes 🙂
    j’Adore Ta photo, Amandine………..,
    Sur le Vide, le Tout,
    Le Silence, le calme, qui Nous régénèrent de façon,
    Universelle, complète,
    Sans, une seule Pensée,
    Cette Photo, dit tout,
    Elle véritablement, Ce que Vous êtes,
    Tous les Deux 🙂

  2. Hello

    J’ai éclaté de rire en voyant le début de l’article, car tu m’as (nous ) eu…. mais c’est très beau ce que tu dis, et ça fait partie de ce que j’ai prévu d’emmener, mais le mettre en mot, c’est top.

    Merci

  3. Nous avons billets pour un tour d’Asie de 6 mois, cet article est donc des plus précieux pour contrer toute angoisse 🙂 Il est rvaiment top !!

  4. Bonjour Gérard, merci pour ce gentil commentaire (comme toujours ^^)
    Je te souhaite une belle pause, elles marquent le rythme du voyage comme les haltes marquent celui du voyage.

  5. Ahah Jean-François ???? Ton message m’a fait sans doute autant rire que toi en découvrant le vrai sens de cet article ! ????
    Bons préparatifs et très beau voyage à toi !

  6. ???? Bianca ????
    Et, personnellement, je préfère avoir 10/10 à ce genre de liste, centrée sur mes besoins et mon développement personnel, plutôt que sur un test de compétence ou une liste de matériel… ????

  7. Génial Aurore ! ????Quel beau projet de voyage en perpective !

    Si l’avant-départ te crée un peu de stress, n’hésite pas à aller jeter un oeil dans la catégorie « psychologie » du blog et à aller lire les articles conseillé en fin de cet article ; je pense que cela te parlera et pourrait t’aider à dépasser ces émotions (qui sont tout à fait normales !) ^^

  8. Magnifique. Eh oui, tu nous as bien eus avec le titre ! Mais c’est tellement ça, finalement. Un célèbre rêveur nous dit bien que l’essentiel est invisible pour les yeux ^^

    Pour le sens de l’humour, j’en suis dotée jusqu’à ras bord alors, aucun souci de ce côté-ci ^^ C’est vrai que c’est l’état d’esprit « numéro un » qu’il faut embarquer dans son sac à dos, mais bien plié tout en haut du sac à dos, pour qu’il jaillisse illico sur nos lèvres à la plus petite occasion !

    Pour le fait de relativiser, même si au départ on n’y arrive pas (voire vraiment, vraiment pas) il n’y a pas lieu de s’inquiéter : au fur et à mesure de nos (més)aventures, on y arrive de mieux en mieux. Et effectivement, l’adaptation, sa sœur quasi jumelle, rapplique fissa parce qu’elle n’est jamais loin.

    Les envies de rencontres, de changement et de grandiose sont tout aussi capitales. Parce que si on part en tirant la gueule et dans l’optique de revisiter chaque jour les recoins sa magnifique chambre d’hôtel climatisée, buffet à volonté au petit-déj, cours d’aquagym dans la piscine à midi (la caricature est hélas parfois près de la réalité !), à quoi ça sert ?

    « Les routes sont souvent de très beaux thérapeutes… » Oh qu’elle est belle cette phrase ! J’ai deux professeurs pour ma part : mes livres et les voyages 🙂 Je ne peux qu’adhérer.

    Quant au petit conte, je le connaissais, mais je te remercie de l’avoir partagé ici, afin de me refaire sourire ^__^ et surtout, de le faire découvrir à d’autres lecteurs qui ne le connaissaient pas !

    « Retrouver notre curiosité enfantine et notre ouverture à l’autre, le voir comme un frère dans notre commune humanité. » C’est très juste. Lorsque j’accueillais des couchsurfers dans mon studio à Paris, ils me faisaient à chaque fois redécouvrir cette ville, avec leur regard émerveillé d’enfant retrouvé… C’est peut-être pour ça que je ne compte plus tous ceux que j’ai hébergés lorsque j’habitais Paris, tellement il y en a eu ^^

    De toute façon, tout est dans la tête ou peut-être même plus encore, dans le cœur. Parce que dès qu’on écoute le cœur, tout s’éclaire.

    Merci encore de ce très poétique partage rempli de sagesse, Amandine !

    • Merci beaucoup Annajo pour ton message, gentil réfléchi (comme toujours ^^).

      J’aime beaucoup ton image sur le sens de l’humour tout en haut du sac : c’est un peu tout à la fois la bouée de sauvetage en cas de pépin et l’épice pour sublimer l’arôme des beaux moments.

      Les livres sont aussi de magnifiques compagnons de vie, tour à tour miroir et professeur. Je n’imagine pas une vie sans livres !

      Ravie de t’avoir fait découvrir ce petit conte. Je le pensais beaucoup plus connu que cela, car je l’ai déjà lu dans divers livres et articles, du coup j’avais même hésité à le citer ici… mais vu toutes les personnes qui ont pu le découvrir ici, je suis ravie de l’avoir fait !

      Je trouve que c’est une très belle démarche d’accueillir des voyageurs chez soi et de partager son quartier, sa ville, son pays, ses coutumes avec eux… et qu’en échange, ils nous permettent d’enfiler leurs lunettes le temps de quelques heures, pour retomber sous le charme de son quotidien.

  9. Bonjour à vous 2 que je viens de découvrir à travers ce blog de voyage tout à fait par hasard en me documentant sur le Salvador. J’ai passé 2 h a tout lire et si notre rencontre n’est pas matérialisée elle est pour moi bien réelle et enrichissante. Donc merci pour tout cela et peut être a plus tard.
    Encore 1 question : dans quel pays et région habitez-vous ?
    Moi, j’habite en France dans le sud-est la belle Provence.

    • Bonjour Christiane, merci pour votre gentil message 🙂 Ravi que cet article sur le Salvador vous plaise – on a encore tant à dire sur ce pays, j’en parle un tout petit peu dans l’article « Les pays où j’ai pleuré en partant ». Un jour, j’en parlerai à nouveau sur le blog ; il me reste à ordonner certaines idées, pensées et émotions.

      Et nous habitons actuellement en Belgique 🙂
      Belle journée à vous et au plaisir d’échanger à nouveau sur le blog.

  10. Trop joli cet article! Il donne envie d’aller à la rencontre des autres, et à la rencontre de soi 🙂

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