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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

La peur de se lancer pour un premier voyage. L’inconnu. Tant de choix à faire. Mais le plus dur de tous :

partir ou ne pas partir ?

Dernièrement, j’ai reçu plusieurs courriers de lecteurs, m’ouvrant leur cœur et me partageant leurs angoisses, à la recherche d’une solution.

Chaque personne étant unique, il n’existe pas une réponse miracle. Cependant, voici ce que j’ai répondu à une lectrice.

La peur de partir voyager

Combien de voyageurs peuvent-ils clamer haut et fort qu’ils n’ont éprouvé aucune peur, aucun doute, aucun angoisse avant de partir voyager ?

Très peu à mon avis (pour ne pas dire aucun).

De la peur d’avoir oublié quelque chose à l’angoisse de quitter le connu pour l’inconnu, il y a tout un panel de sentiments négatifs plus ou moins forts qui peuvent submerger le voyageur avant de partir en voyage.

Mais le futur voyageur est un voyageur qui a déjà fait un choix : celui de partir. Il est déjà une étape plus loin que Julie, qui m’a partagé ses questions…

Question d’une lectrice

Voici le message touchant que j’ai reçu de Julie (prénom d’emprunt), une lectrice perdue face à ce choix crucial : partir ou ne pas partir en voyage ?

La question de Julie

Bonjour Amandine, J’ai lu la plupart de tes articles et je les ai trouvé super intéressants !! 🙂 Je suis une fille de 25 ans et j’ai quelques questions qui me trottent dans la tête depuis un petit moment auxquelles je ne trouve pas forcément de réponse. Je ne sais pas si tu pourras m’aider, mais si tu veux bien prendre un petit peu de ton temps pour lire ma petite histoire, j’en serai déjà ravie ! 🙂 J’étais en couple depuis 6 ans jusqu’à ce que mon compagnon décide de partir seul pour un tour du monde d’un an ou deux. Il est parti la semaine dernière. Mais pour le moment, j’ai des nouvelles à peu près tous les jours. Ce qui est le plus dur dans cette histoire c’est que j’ai voulu tout quitter pour le suivre dans ce périple. Ce qu’il n’a pas accepté. Depuis sa décision, je me pose du coup énormément de questions. Et en autre autre pourquoi ne pas partir voyager avec ou sans lui ? J’ai toujours eu une vie tranquille, sans embrouilles, sans contraintes. De super potes, une super famille, un sport que je pratique depuis petite, un boulot fixe depuis 3 ans. Bref tout va bien dans le meilleur des mondes. Et, il est vrai que jusqu’à maintenant je n’ai jamais vraiment eu l’envie de chambouler mon train-train. Je pense très sincèrement que le départ de mon copain me perturbe énormément, mais je crois que j’ai envie de changer un peu tout ça. Je n’ai jamais voyagé très loin de chez moi et je ne me considère pas comme une grande aventurière. Mais j’adore apprendre de nouvelles choses. C’est pourquoi j’ai un peu la trouille ! :/ L’expérience de mon frère qui à voyager quelques années à travers le monde, me conseille fortement de me lancer si j’en ai vraiment l’envie. Mais j’ai peur que ça ne me plaise pas, que ma vie (trop) tranquille me manque, d’avoir abouti à ce projet et au final ne pas apprécier… Aussi, partir seule m’angoisse… Je suis un peu perdue dans tous ces doutes ! J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi, mais j’ai toujours pensé que c’était une expérience à faire au moins une fois dans une vie, car je pense réellement que c’est hyper enrichissant. Voilà en gros mon histoire. Si tu as quelques conseils à me donner ou des expériences que tu as vécu un peu similaire à celle-ci, je serais très heureuse de te relire ! 🙂 En tout cas tu m’inspires confiance. Merci de ta lecture. Peut-être à bientôt ! Julie
voyageuse, voyage, sac à dos
A la découverte du monde !

Ma réponse à Julie et aux futurs voyageurs

Bonjour Julie,
Merci pour ton message, c’est toujours un plaisir de recevoir du courrier de lecteurs et un plaisir de se voir confier des tranches de leur vie. Une belle preuve de confiance qui me touche beaucoup.

J’ai beau être psychologue de formation et avoir déjà un peu voyagé… il est toujours très difficile de répondre aux questions comme la tienne. Chaque histoire est unique. Chaque personne également. Difficile de donner des conseils du style « si j’étais à ta place », car je ne le suis pas et ne pourrai jamais l’être.

Le dur poids de la vie et de la liberté… L’horrible responsabilité de ses choix !

Le désir de ton compagnon de partir seul faire le tour du monde a dû être très difficile à recevoir pour toi, pour au moins deux raisons : le désir de partir d’une part ; et seul de l’autre. Que cherche-t-il ? Impossible de le savoir (le sait-il lui-même ?). Espérons juste qu’il le trouvera.

Et si chaque personne est unique, chaque couple l’est également, et doublement : dans le caractère unique des deux personnes et dans leur manière unique de se lier. Ainsi je ne juge en rien le comportement de ton conjoint. Je me mets juste de ton côté, en me disant que cela doit être difficile.

Mais pour revenir à ton choix actuel (partir ou non) et à tes peurs de te lancer… Je n’ai aucune réponse directe à te donner, si ce n’est ce genre de citation (un peu surfaite) :

vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie afin de n’avoir aucun regret.

Bon, la politique « zéro regret », je n’y crois pas trop. Mais je pense que c’est un cap inspirant à suivre.

Deux grandes questions découlent de ton interrogation :

  1. Regretterais-tu de ne pas être partie voyager ?
  2. Souhaites-tu réellement voyager ?

Voyager n’est pas, à mes yeux, « une chose à faire absolument ». Ce n’est pas un passage obligé. C’est un goût personnel, un choix. Certains aiment voyager, d’autres développent d’autres passions et centres d’intérêt.

Et puis il y a voyage et voyage. C’est sûr, le voyage au long cours implique une dynamique différente, une expérience de vie fort différente. Mais ce n’est pas pour autant que le voyage au long cours est la seule solution possible.

En fonction des deux questions précédentes (« est-ce que je risque de le regretter si je ne le fais pas ? » et « est-ce que je veux voyager au long cours ? »), la suite est d’une logique implacable :

si tu réponds oui à ces deux interrogations, n’hésite pas plus longtemps.

Pour ce qui est de la peur de se lancer, la peur de tout quitter et la peur de voyager seule… J’ai envie de te dire que la peur est normale. C’est un signal, un reste de l’évolution : notre cerveau nous signale le risque d’un danger. Comme la sensation de faim est un signal. Un signal, rien de plus. Quelque chose que l’on peut accueillir, reconnaître… mais auquel on ne doit pas se soumettre.

La peur n’est donc pas négative en soi.

Pour y aller progressivement, tu pourrais te fixer des objectifs intermédiaires. Plutôt que de quitter boulot, appart, amis… directement pour un an, tu pourrais faire le projet de partir 2 ou 3 semaines seule, dans un pays européen que tu ne connais pas (ou un pays dont tu connais la langue).

Y aller progressivement, prendre tes marques.

Ensuite, pour partir, tu peux également construire un projet pour te guider dans les premiers pas du voyage. Par exemple, anticiper et suivre un cours de langue. Et/ou décider de te joindre à un projet humanitaire pour 1 mois, prendre tes marques grâce à l’organisme puis poursuivre seule ton exploration du pays/continent…

A priori, je ne recommande pas un tour du monde. C’est un peu le « fast food » du voyage : essayer de faire tout et vite.
Réfléchis plutôt à ce qui t’intéresse.

Un angle d’approche particulier ? Une culture précise ? Une région du monde spécifique ?

Il y aura toujours une partie de la mappemonde qui accrochera plus ton regard qu’une autre. Parfois on peut l’expliquer, parfois (souvent) pas. C’est comme un coup de cœur, cela défie la logique. Fais-toi confiance dans ce choix.

Tu n’es pas la première à m’écrire avec ce genre de remise en question et de doutes (je ne sais pas si cela te rassure ou te fais sentir moins seule !). Je pense du coup à écrire un petit article sur le site pour aider les autres qui sont dans le même cas que toi. Je pense que les réponses des autres lecteurs, avec leurs conseils et expériences, pourraient être enrichissantes.

Je te souhaite bonne chance face à ce choix, mais aussi pour la suite !

Amandine

Oser se lancer et oser voyager

Voyager est un choix personnel, ni bon, ni mauvais. Personnel. Le voyage est souvent présenté comme très glamour, sublimé par des photos cartes postales agrémentées de citations philosophiques. Mais le voyage n’est pas une carte postale. Tout n’est pas toujours rose. Je parlerai d’ailleurs des principaux problèmes en voyage dans un autre article.

Le voyage n’est pas non plus « en dehors » de la vie et de ses réalités. Cela peut-être une autre réalité, une autre façon de vivre, un autre choix.

mer, Paracas
Vacances à la plage à la Laguna Grande

Et vous, avez-vous déjà vécu les mêmes angoisses que Julie ? Des expériences ou des conseils à partager ?

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50 réponses à “Premier voyage : la peur de se lancer (réponse à une lectrice)”

  1. Amandine,

    Je vois que tu as choisi un très beau prénom comme nom d’emprunt ;D Je trouve que c’est une excellente idée de répondre à quelques lecteurs par le biais d’un article. Je sens que tu as réussi à faire passer un message rassurant et objectif qui, je l’espère, aidera ta lectrice dans son choix.

    Il est certain que voyager me prend parfois tellement aux tripes que j’ oublie que d’autres personnes peuvent éprouver des doutes ou des peurs différentes des miennes. Parfois, on a tellement envie d’entraîner l’autre dans ses aventures alors que celle-ci n’éprouve pas ce besoin de voyager. Il faut s’écouter et écouter les autres autour de soi pour respecter les choix de chacun.

    • Merci Julie pour ton message ! Joli nom n’est-ce pas 😉 Mais pour clarifier aux yeux des autres lecteurs : non, ce n’est pas de toi qu’il s’agit ! 😉

      Et merci pour ton retour. Après avoir répondu par mail à « Julie », je me suis dit que, comme ce n’était pas le premier mail de ce type que je recevais, que je devrais en faire un article, afin de répondre aux interrogations d’autres futurs-voyageurs plus timides qui n’oseraient pas m’envoyer de message 😉

      S’écouter, écouter les autres… pas toujours évident tout cela ! Mais c’est la clé pour construire un projet de voyage sain et qui peut fonctionner sur le long terme.

  2. Je partage entièrement ta vision des choses : voyager n’est pas un passage obligé et c’est bien de le rappeler. Si on est vraiment pas prêts à partir, le voyage peut vite se transformer en cauchemars plus qu’autre chose. J’espère que tout se passe bien en Amérique du sud, je vous suis sur Facebook principalement et vos photos font tellement envie que j’ai décidé que j’y mettrais les pieds en 2016 ! Merci de nous faire rêver 🙂

    • Merci Sarah pour ton message. Ravie de voir que tu partages cette vision du voyage.

      Tout se passe très bien pour nous, mais nous avons quitté l’Amérique du Sud et sommes en Amérique Centrale : une nouvelle aventure !
      Merci de nous suivre avec autant d’enthousiasme ; ravie de voir que cela t’inspire pour de futurs voyages 🙂

      • J’aurai plusieurs questions au sujet de ce continent d’ailleurs, notamment en ce qui concerne la sécurité des femmes qui y voyagent seules. Il y a-t-il vraiment autant de risques que ce que nous pouvons entendre ? Ou est-ce vraiment comme dans énormément de pays, il faut faire attention, mais c’est tout de même faisable ?

      • Difficile de répondre à tes questions Sarah, car l’Amérique centrale est pleine de contraste.

        De manière générale, je dirais qu’il n’y a pas de souci à voyager seul(e) en Amérique du Sud (comme partout, il y a des zones à risques et des quartiers à éviter…)? Et pour l’Amérique Centrale, nous n’avons encore rien vu, si ce n’est El Salvador où nous sommes arrivés il y a quelques jours.

        Mais de ce que nous apprenons en parlant avec les locaux et les voyageurs, il n’y a pas de souci pour les pays du sud de l’Amérique Centrale (Panama, Costa Rica, Nicaragua). Par contre, côté Salvador, Honduras… mieux vaut se faire conseiller/accompagner par des locaux, quitte à devoir prendre des tours pour repérer les lieux en toute sécurité. La violence ne se voit pas (lorsque l’on sait où l’on peut aller), mais elle est bien là…

        Mais j’en parlerai plus longuement par la suite sur le site 🙂

  3. Je rêvais de partir en Amérique du Sud depuis un bout de temps, mais je rêvais de faire le voyage solo, je pensais que je ne serais jamais capable de le faire, trop timide, pas assez confiance et puis les études finit, mille questions dans la tête, j’ai eu envie de sauter le pas, sans trop réfléchir, je prends le billet et deux mois après je débarque là-bas.

    Je n’avais voyagé aussi loin, aussi longtemps et surtout dans un pays ou je ne connais que les bases de langue. Dans l’avion mille questions, envie de faire demi-tour , le stress de ne pas réussir et puis quand tu descends de l’avion que tu réalises que tu te trouves à des milliers de kilomètres de chez toi, tu es envahi par un sentiment de LIBERTÉ et c’est sensation et juste géniale. Après pas trop le temps de réfléchir tu te débrouilles pour changer ton argent, chercher une chambre. Tu pars à la découverte de la ville et l’aventure commence.

    Dire que tout est facile quand tu voyages seul serait faux, des fois tu galères, tu te sens seul, mais tu apprends tellement, tu découvres le pays d’une autre manière, tu rencontres des tas de gens.
    Pour moi c’est l’expérience la plus chouette que j’ai fait alors foncez, voyager…

  4. Le premier voyage en solo c’est mémorable. Dans l’avion tu te rends compte que tu débarques dans un pays ou tu ne connais personne , dont tu ne parles pas la langue même si tu baragouines quelques mots d’anglais et tu te cramponnes à ton ‘lonely planet’. Et aussitôt arrivé tu es dans l’action : trouver un moyen de transport, chercher une chambre d’hôtel et tout s’enchaine très vite (plus de place pour les doutes). Tu sors de ta chambre pour explorer ‘ vite fait’ les environs et tu te retrouves 8 h plus tard a avoir marché des kilomètres. C’est là que tu te rends compte qu’en voyageant seul tu abordes tout ce qui se passe autour de toi comme une éponge (rien à voir avec le voyage à plusieurs). À ce moment-là, tu ressens une immense sensation de liberté et tu sais que tu vas vivre une expérience unique. 🙂

    • Merci pour ton message Patrick qui transmet bien l’ambiance d’un premier grand voyage

      Dans le message reçu d’une lectrice dont je parle ici, il s’agit plus souvent de la crainte de faire un choix : partir ou pas, l’étape avant le premier saut ! Espérons qu’elle puisse connaître par la suite ces moments uniques du premier voyage comme ceux que tu nous partages.

  5. Très bonne idée de répondre, à travers le témoignage et les craintes de Julie (dans lesquels chaque « apprenti-voyageur » peut se retrouver), à tous ceux qui doutent avant de se lancer dans l’aventure. Touchant, et juste. Comme tous tes articles d’ailleurs ;)

  6. L’angoisse du voyage, je dirais qu’avoir l’angoisse de partir pour un tour du monde est une chose et avoir l’angoisse d’un voyage d’une semaine dans un pays proche et non tagué dangereux en est une autre.
    Les deux démarches sont différentes mais dans les deux cas ne pas avoir de regret du choix, des remords peut être mais pas de regret.
    Ensuite, à des niveaux différents, c’est la préparation qui va compter et chacun aura la sienne en fonction de sa personnalité.

    • Merci Bernie pour ton partage sur Twitter et ton message.

      Tu as raison, partir pour un voyage au long cours ou pour une semaine, ce n’est pas la même expérience. Cela implique des préparations différentes… et sans doute aussi des peurs différentes.

      Pas de regret : je pense que c’est une belle philosophie. La politique « zéro regret », comme je le dis dans l’article, je n’y crois pas trop. Mais je pense que c’est un cap à suivre, un idéal duquel s’inspirer.

  7. La Vie est Belle, La Liberté se cultive au jour le jour sans s’inquiéter de l’Avenir et ne s’improvise pas, tout comme le Voyage. Partir ou ne pas Partir ? L’Inconnu est « angoissant ou excitant  » selon le tempérament de chacun. Mais en Rien il ne faut sans vouloir de ne pas avoir tout à fait l’âme d’Un explorateur ou d’Une Aventurière. Le Voyage est partout, puisque La Vie est déjà Un grand Voyage.

    Je suis heureux de voir tous ces Voyageurs qui prennent le sac et qui en entraînent d’autres dans leur Tourbillon. Les réseaux sociaux, les sacs à dos, La terre est Ronde, Les Belles Rencontres… Tout cela ne s’improvise pas, ne s’invente pas, c’est avant tout Un état d’esprit. Fou Furieux de Voyages, je sais de quoi je parle… Je n’ai écouté personne, que ma passion.

    Voyager ou pas Voyager ! Cela n’empêche pas petit à petit de devenir « Toutes et Tous » des Citoyennes, Citoyens du Monde Entier ! Et tant mieux. Parcourant certains articles de cette page, je me veux être le défenseur de Celles ou Ceux qui ne possèdent pas ce don de baroudeur et qui n’ont donc pas, par conséquent à se culpabiliser ou encore moins à se faire du mal.

    Cette tendance est Une passion comme une autre. Le fait de pouvoir, déjà Vivre tranquillement, sereinement en Amour et en Paix dans Notre Société n’est pas dû à tout le Monde et ne s’improvise pas également ! C’est, Une Volonté, un vouloir de tous les jours… Remercier simplement ce « fait » Unique d’exister. Sans même le vouloir, Nous Sommes Tous des Nomades de La Vie.

    Oser, ou ne pas oser, Partir ou ne pas Partir… ne gâchons pas Nôtre Voyage intérieur, qui est sans doute le plus Beau, le plus Grand, le plus Magnifique de Tous les Voyages. En pensant à Une certaine « Julie »
    J’en profite cela n’a rien à voir avec l’écrit ci-dessus… je suis passionné du territoire Dogons

    • Merci Gérard pour votre beau message !
      J’aime beaucoup votre style poétique et votre vision du voyage et de la non-culpabilisation de ceux qui n’osent/ne veulent pas voyager. Car le plus grand des voyages, c’est la vie : nous sommes tous en chemin…

  8. J’ai toujours aimé voyager, depuis toute petite, mais j’ai toujours été accompagnée. Et pourtant, ces voyages en groupes ne me plaisaient pas toujours mais j’avais trop peur de voyager seule. Il y a deux ans, j’ai eu une longue discussion avec une amie qui est partie pour l’Asie pour 6 mois (et qui n’est toujours pas revenue entretemps). Elle m’a conseillé d’oser, de commencer par quelque chose de court, pour m’habituer.
    Je suis partie l’année passée à Londres pour trois jours (j’avais déjà 41 ans – bref ça a mis du temps). J’ai déprimé un peu. Mais surtout j’ai marché, visité, profité de la ville et même si pendant que j’y étais je ne me sentais pas trop bien, je suis rentrée avec un sentiment de bien-être. J’avais enfin dépassé une de mes peurs.

    Cette année, je suis partie en voyage organisé en Birmanie mais j’ai prévu une partie seule (6 jours) à Bangkok. Et j’ai adoré. Tout simplement. Je sais maintenant que je n’ai plus peur de me retrouver seule en voyage. Je sais aussi que je n’irais pas encore en Birmanie par ex. seule, mais je me sens de plus en plus sûre de moi, étape par étape.

    J’espère que mon expérience ajoutera une toute petite pierre à l’édifice.

    • Merci Sunalee de nous partager ton vécu et tes expériences de voyage.

      C’est très enrichissant de partager son parcours comme voyageur, afin de témoigner : ce n’est pas toujours facile, cela ne va pas toujours de soi… Et cela s’apprend.
      On apprend à voyager, comme on apprend à se faire confiance…

  9. J’aime beaucoup ta réponse pleine d’humilité. Et oh comme je comprends Julie… C’est vrai que ta plume est inspirante et donne envie d’aller plus loin sur le globe pour suivre tes pas. Bravo en tout cas, le fait de recevoir ce genre de courrier montre à quel point tu fais rêver les gens. ^_^

    • Merci Cindy pour ton message et tes compliments. Si notre travail peut toucher les gens jusqu’à en inspirer certains, c’est objectif plus qu’atteint ! 🙂

  10. Bonjour Amandine,

    Très bel article!
    J’adore voyager, si je pouvais le faire tous le temps je le ferai!
    Mais depuis que je suis maman, voyager me fait peur, surtout pour mon fils, a tel point que je suis agoraphobe depuis 3ans maintenant!
    Du coup c’est de plus en plus dur pour moi de partir, mais qui sais peut-être qu’un jour quand mon fils sera plus grand, je recommencerai à partir en vadrouille avec mon sac à dos 🙂

    • Bonjour Laura, merci pour le compliment !

      Et merci de partager avec nous tes peurs et tes doutes. Devenir agoraphobe, cela doit être une grande épreuve. Je te souhaite beaucoup de courage pour réussir à surmonter ces épreuves, un pas à la fois… N’hésite pas à te faire aider pour cela ; tu n’es pas la seule à vivre ce genre d’angoisses, et on peut arriver à les surmonter !
      Je te le souhaite en tout cas de tout coeur, que tu puisses faire découvrir le monde à ton fils 🙂

  11. Je trouve cet article d’une justesse rarement vu. Tu le dis très bien : voyager c’est personnel. En effet c’est une envie, un désir qui nous pousse à nous rendre ailleurs alors autant se préparer.

    • Ton message me touche Abdelhamid. La justesse est une de mes valeurs fondamentales en écriture (comme dans la vie), et je suis ravie de savoir que cela transparait à travers cet article.

  12. Je trouve ta réponse très juste. C’est difficile d’orienter le choix de quelqu’un, au final c’est quelque chose de très personnel. Et concernant le voyage, ça l’est d’autant plus. Pour moi le plus important est de ne pas se laisser paralyser par la peur. Au contraire, si quelque chose nous attire mais nous fait peur en même temps, c’est que sauter le pas nous fera grandir et vivre quelque chose d’incroyable!
    J’ajouterai seulement qu’il faut garder en tête que l’échec n’existe pas. Si cette jeune fille décide de partir mais se rend compte au bout de quelques temps que cela ne lui convient pas, alors elle pourra toujours rentrer, ce ne sera pas une défaite au contraire! C’est aussi ça le luxe d’avoir le choix!
    En tout cas je lui souhaite une merveilleuse aventure, quoi qu’elle décide de faire!

    • Merci Emma, je suis heureuse de recevoir tant de commentaires me complimentant pour la justesse de mes propos. C’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire.

      J’aime ta vision des choses : pas d’échec, juste des expériences de vie qui nous façonnent et nous permettent de vivre nos choix jusqu’au bout, d’en tirer des leçons, de nous développer et de continuer à grandir.

      Sûre que Julie et d’autres voyageurs angoissés par le premier pas nous lisent et seront heureux de lire des messages encourageants comme le tien 🙂

  13. Super article ! Comme tu le dis si bien, chaque personne est différente. Mais une chose est sûre, un voyage transforme quelqu’un et ça restera une aventure gravée à jamais. Il faut franchir le pas 🙂

    • Merci Gin pour ton commentaire. Franchir le pas, c’est bien la question. C’est souvent le premier pas qui coûte… après, l’on rentre dans un mouvement qui parait de plus en plus naturel.

      Mais je trouve aussi que voyager n’est pas une nécessité. C’est sûr, c’est une magnifique expérience, une superbe ouverture sur le monde… mais peut-être que cela ne convient pas à tout le monde, ou n’importe quand. Chacun son rythme, chacun ses besoins 🙂

  14. Superbe article!

    Pour ma part, ça fait un moment (7 – 8 ans) que j’hésitais à me lancer, car en temps normal je suis plus un accro de l’e-sport semi-asocial.

    Mais cette envie a pris le dessus et je me lance dès le 10 avril pour mon premier voyage en solitaire en Australie.

    Étant un peu un stressé de la vie j’ai opté pour un mois d’anglais sur place afin de me remettre à niveau, car je ne pense pas que mon Anglais (Bac+3 communication soit suffisant).

    Pour la suite, on verra au moment venu, je me vois bien acheter un véhicule et faire le tour du pays tout en travaillant ici et là.

    L’inconnu me fait peur, mais le fait de ne pas réaliser un rêve à ma portée me fait encore plus peur. La peur d’avoir des remords jusqu’à la fin de mes jours.

    Sur ce continue comme ça :p

    • Merci beaucoup Julien ! Ravie que l’article te plaise tant.

      Ton approche de commencer par te former en langue est une super : une bonne manière d’atterrir en douceur, avec un certain encadrement, et surtout de pouvoir mettre toutes les chances de ton côté pour pouvoir profiter pleinement de cette belle expérience et pouvoir nouer des échanges les plus authentiques possible sur place.

      C’est normal d’avoir peur de l’inconnu, surtout lorsque c’est une toute nouvelle expérience qui t’attend… et c’est génial de vouloir dépasser ce sentiment.

      Bons préparatifs et surtout bon voyage !

  15. Bonjour Amandine,

    Tout d’abord, félicitations pour ce blog. Il est plutôt bien fichu et, étant du métier, je sais de quoi je parle.

    Je te lis depuis quelques temps déjà et je pense que tu es en partie responsable de mon envie de délocaliser mon bureau je ne sais ou, partir l’ordinateur sous le bras et voir ou le vent me portera.

    Je « déterre » ce post là parce que j’attends, depuis quelque temps déjà, le fameux article sur « les principaux problèmes en voyage et comment les éviter ou les surmonter ». C’est une super idée d’article.

    J’espère juste qu’il n’a pas été abandonné.

    En tout cas, merci pour tes articles toujours très interessants et les photos qui donnent envie d’y être.

    A bientôt

    • Merci Grégory pour ton message et les compliments. C’est toujours intéressant d’avoir les retours d’autres voyageurs, mais aussi d’autres blogueurs ou reporters voyage.

      Très touchée d’avoir une part de « responsabilité » dans ton projet de délocalisation 😉
      Comme tu as pu le voir, le projet d’article sur les difficultés en voyage n’a pas été abandonné 😉 Généralement, je pense avoir toujours publié les articles promis, parfois cela me prend quelques semaines, parfois quelques mois… mais il ne faut pas s’inquiéter, cela arrive toujours !

      Bonne chance dans ton projet et au plaisir de te lire !

  16. Bonjour,
    Je suis en ce moment à l’aéroport de Quito pour rentrer chez moi après… 5 jours à Quito. Oui 5 jours seulement. J’avais prévu d’y rester 2 mois avec des cours d’espagnol.
    Première fois seule si loin…
    Pourtant je pense être assez aventurière : entre autres, j’ai fait Taiwan à vélo et en camping sauvage. Mais je n’étais pas seule… mais en duo à chaque fois.
    Du coup là, je n’ai pas su/pu m’adapter… crises d’angoisses, sur crises d’angoisses : j’ai choisi de rentrer…
    un échec ? Financier oui. 🙂 🙂 🙂
    Mais je ne suis pas trop triste… juste soulagée en fait.
    Donc oui, le conseil de partir 1 ou 2 semaines seule et pas forcement trop loin dans un premier temps semble être sage.
    Je vous laisse… j’ai un avion à prendre. 🙂
    Mais je reviens en Équateur dans 2 mois pour un voyage de deux mois en Équateur, Pérou et Bolivie, mais… à deux cette fois ! 😀

    • Bonjour Mélanie, merci pour ton commentaire qui m’a beaucoup touché. Car il en faut du courage pour s’écouter comme tu le fais, prendre la décision de rentrer et l’afficher comme tu le fais. Chapeau !

      Tes mots laissent entrevoir une certaine sérénité : un choix qui te libère et te permet d’aller de l’avant, sans se coincer derrière des décisions qui ne te correspondraient pas (ou pas encore), comme cette aventure seule et loin à l’étranger.

      Bon retour, bons préparatifs pour ton (super !) futur projet… et dors et déjà bon voyage 🙂
      N’hésite pas à nous partager ton vécu dans les commentaires de cet article ou tes retours d’expériences lors de ton séjour au Pérou, Bolivie et Equateur (j’ai quelques articles sur ces magnifiques pays qui pourront êut-être t’aider dans ton voyage 🙂 ).

    • Bonjour Mélanie , aprés avoir lu ton commentaire je voulais tout de suite te contacter afin d’avoir quelques info vu que je suis un passioné de voyage à vélo .

      Je voudrais savoir si c’est possible d’avoir une adresse ou qqchose où je pourrais te contacter 🙂

  17. Bonjour, tout d’abord je voudrais vous féliciter pour ce magnifique blog, j’ai déjà fait le tour du blog mais je n’ai pas trouvé des articles où vous parlez de votre budget (coût de la vie dans chaque pays, le prix des vols, coûts quotidiens) .

    En fait, je suis une marocaine de 19 ans qui aime trop voyager, j’ai déjà parcouru plusieurs pays en Europe à vélo, depuis quelques semaines en cherchant dans plusieurs blog etc.. j’ai eu l’idée d’aller faire un tour dans les pays d’Amérique du sud (surtout la Bolivie) mais je crois que je n’ai pas encore, disons la base, pour aller dans ces pays… surtout solo.

    Si vous avez des conseils je suis preneuse, surtout de côté budget… Vu que je voyage à budget limité 🙂

    • Bonjour Othmane, merci pour ton message. Très beau projet que tu as 🙂
      Effectivement, je ne parle pas trop budget sur mon site, préférant le volet immersion à celui de la préparation. De manière générale, on compte souvent entre 10-15.000 euros pour une année sabbatique… mais tout dépend aussi des zones de voyage, du nombre d’avions, du mode de vie…

      Sinon, pour chaque destination, je partage mes coups de coeurs et conseils (pratiques/bonnes adresses). Je t’invite donc à lire les articles dans la rubrique « Destinations – Amérique du Sud«  et tu y trouveras tous les pays par lesquels nous sommes déjà passés.

      Bons préparatifs 🙂

  18. J’ai beaucoup aimé cet article qui, je pense, fais écho aux questions que beaucoup se posent. À l’heure qu’il est, j’espère que Julie a trouvé les réponses à ses questions et qu’elle a réussi à sauter le pas. Mais au cas où, je me permet d’ajouter mon grain de sel. En lisant la phrase « Je n’ai jamais voyagé très loin de chez moi « , je me dis que la réponse est peut-être là. En tout cas de part mon expérience : je ne rêvais pas vraiment de voyage jusqu’à mes 23 ans. Je trouvais les autres pays intéressants mais vraiment sans plus, et je trouvais surtout que le voyage est une perte d’argent monstrueuse. Il se trouve qu’un jour, ma meilleure amie est partie vivre à la Réunion et que j’ai voulu aller la voir. Et voila. Le voyage, je le vois maintenant comme un virus (très agréable) qu’on attrape et dont on ne peut plus se passer. Du jour au lendemain, j’ai compris pourquoi les gens partaient et je ne me vois pas maintenant passer plus d’un an sans partir loin. Alors pour moi, Julie n’a juste pas encore été « piquée » par le virus. Je rejoins donc le conseil d’Amandine, un premier voyage devrait décoincer tout ça ^^. Par contre je suis très admirative des personnes voyageant seules, je ne sais pas si je pourrai arriver à sauter ce pas là.

    • Bonjour Eoïne, merci à nouveau pour ton message, toujours un plaisir de lire tes réflexions et partages d’expérience 🙂

      Ton « grain de sel » me parle beaucoup 😉 merci pour l’ajout.

  19. Bonjour,
    Depuis ce matin je ne peux quitter l’ordi du regard à lire vos articles. Vous écrivez vraiment bien et j’ai l’impression d’avoir voyagé depuis ces 3 dernières heures à vous lire.

    Je suis dans une période de transitions en ce moment. J’ai terminé mes études d’ergothérapie que j’ai fais en Belgique et la je vais devoir attendre entre 3 et 4 mois pour avoir mon équivalence et travailler
    Je supporte mal cette période à ne rien faire et surtout… Je rêve tellement de voyager, n’importe où, n’importe comment, je veux me sentir vivre et mieux me connaitre à travers des voyages. Je suis par exemple une adepte de l’émission « Nus et culottés » qui me fait bien souvent pleurer :’)

    J’aimerais profiter de ces mois d’attente pour faire un voyage, aussi j’aimerais bien que ce voyage ait un but, un objectif. J’aimerais aider, participer, me rendre utile, découvrir… Je pensais faire un bénévolat, je ne sais où, et je ne sais quoi, je prends qu’il y a à prendre. Mais pensez-vous qu’il est possible en 3 ou 4 mois d’organiser et de faire ce genre de voyage ? Connaissez-vous ce genre d’organisme plutôt « non magouilleur » si possible ?

    Vu que ce serait mon premier voyage, j’aimerais être un peu encadrée et l’idée du bénévolat me rassure dans ce besoin de sécurité.

    En tout cas, merci de partager vos témoignages, ils donnent du baume au coeur et font rêver ! 😀

    • Bonjour Chloé, merci pour ton message, très touchée de voir que mes articles vous parlent autant 🙂

      Les périodes de transition ne sont pas les plus faciles à vivre : entre vide de l’attente et incertitude…

      Pour ce qui est de « voyager utile », c’est une très belle idée. Mise en garde : éviter les agences qui demandent de payer pour faire du bénévolat, car un véritable marché s’est développé, créant une offre touristique bien loin des réalités et des besoins des habitants.
      Je conseillerai plutôt de chercher du côté du SVE (service volontaire européen) et de faire un tour sur le site de TWAM (Travel With A Mission).

      Bons préparatifs, beau voyage… et bonne chance pour la suite avec ton équivalence 🙂

    • Bonjour Chloé,

      Tout d’abord, merci d’exprimer de ce que je vis moi aussi : je suis vissée à mon ordinateur depuis 2h à parcourir ce blog et merci sincèrement Amandine pour cette belle plume, ces expériences et conseils.

      Chloé, je suis actuellement moi aussi dans une période de transition : je viens de quitter mon boulot et je ne retravaillerai qu’au mois de janvier.
      Il y a 4 mois, sachant que les choses allaient se passer ainsi, j’ai décidé de profiter de cette période d’inactivité de 3 mois pour me lancer dans un projet dont je rêve depuis des années : partir en mission de volontariat (attention, ce n’est pas de l’humanitaire). Je m’envole donc seule dans quelques jours pour l’Equateur, où je pourrai travailler auprès des populations locales, dans un projet environnemental et éducatif, puis consacrer 3 jours par semaine à parcourir le pays.

      Je pense que c’est un excellent compromis dans le sens où tu es encadrée, tu vis auprès des natifs, tu t’empreignes de leurs coutumes, et parallèlement, tu as aussi la possibilité de découvrir le pays, en sachant que tu n’es pas seule et qu’il y aura toujours des gens pour t’aider sur place.

      Cela aidera aussi peut-être « Julie » à se décider… C’est un bon compromis, et il existe de nombreux moyens de partir seule mais en étant un minimum encadrée : le Service Volontaire Européen par exemple si tu veux partir dans un pays plus occidental pour commencer. Il existe également des workcamps d’une durée de quelques semaines.

      En tous cas, je recommande l’association belge SVI (Service Volontaire International), ils sont très à l’écoute, et ils ont organisé un week-end de formation pour les volontaires, l’occasion de partager ses peurs avec les autres et de décompresser avant le départ 🙂

      Bon voyage à tous et à toutes, et que votre passion vous guide ! Et merci pour vos partages !

      • Bonjour Alexandra, merci beaucoup pour ton commentaire et tes compliments.

        Ravie que le blog te plaise et surtout ravie de lire que tu as pu construire ce beau projet de volontariat en Équateur. C’est génial ! Merci pour ton partage d’expérience auprès des autres voyageurs et voyageuses qui seront surement intéressés 🙂

        Beau voyage à toi !

  20. Bonjour Amandine,

    Cela fait longtemps que cet article est paru mais pour moi, il est d’actualité. J’ai mon projet en tête mais la peur de … de quoi d’ailleurs? Je ne le sais pas vraiment. C’est assez pesant de ne même pas être capable de savoir de quoi on a peur pour pouvoir le surmonter!
    Pour visualiser le truc, je m’imagine parfois « et si je pars dans un mois, comment je me sentirais? » Alors là, c’est l’angoisse!
    Je pensais donc me fixer un objectif intermédiaire comme tu le suggères, partir 2 semaines dans la zone qui m’intéresse histoire de « tester », mais comment expliquer cette peur qui me paralyse et me fait croire que je ne peux pas le faire? C’est dur! Je me demande si je m’y prend mal…

    • Bonjour Audrey, merci pour ton message à coeur ouvert.
      Souvent, l’émotion de peur nous envahit jusque’à en devenir un état qui ne semble plus avoir ni cause ni solution, juste une omniprésence dans laquelle on s’englue. Pourtant, nos émotions ne sont pas nous : nous ne sommes pas la peur, nous avons une sensation de peur. Une démarche qui permet de faire un pas de côté, de ne pas s’identifier à ses émotions et de les regarder avec curiosité. Pourquoi, que veut-elle me dire sur moi, la situation…

      L’angoisse d’anticipation avant le voyage dont tu parles me fait penser à l’article que j’ai publié justement cette semaine (« J’angoisse avant le départ ! – Réponse à une lectrice »), si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à le faire, je pense qu’il te parlera également.

      Se demander si on s’y prend mal n’est pas constructif. Déjà, il n’y a pas « une bonne manière de faire » : il y en a des tas, et à nous de trouver celle qui nous semble juste, qui nous correspond. On a souvent plus de ressources en nous que ce qu’on imagine au premier abord…

      Comme tu l’as sans doute vu sur le blog, je suis psychologue de formation et coach de vie : j’accompagner ceux qui le souhaitent (souvent des voyageurs) dans les moments de « saut dans l’inconnu » et grandes transitions de leur vie, de remise en question ou de poursuite d’un objectif. Si cela t’intéresse, n’hésite pas à revenir vers moi pour que nous en parlions davantage (envoie-moi un mail via la page de contact ou à amandine@unsacsurledos.com).
      Et sinon, d’autres articles de la rubrique « Psychologie » sur le blog te feront peut-être du bien également.

      Courage, bonnes lectures, bons préparatifs… et beau voyage 🙂

  21. Bonjour, quel superbe article!
    Je viens de te découvrir en faisant mes recherches sur google. Tes articles sont vraiment super bien construit!

    Il s’avère qu’en août je dois partir en voyage en Ouzbékistan avec ma mère. Elle qui est très voyageuse, elle ne comprends pas pourquoi j’angoisse à l’idée d’y aller (ça sera mon premier gros voyage). J’ai du mal à savoir si j’ai au final envie d’y aller ou si j’ai juste peur…

    • Merci beaucoup ! ^^ Ravie que mes articles de réflexion psy sur le voyage te plaisent 🙂

      Courage pour ton premier grand voyage ; c’est normal de vivre plein d’émotions pendant la phase d’anticipation du voyage ! Je t’invite à lire d’autres articles sur ce sujet dans la rubrique « Inspiration » (menu supérieur) « Psychologie » et « Réflexions; dont le dernier article « J’angoisse avant le départ » qui te parlera sans doute.

      Et sinon, comme tu as sans doute pu le voir sur le blog, je suis psychologue de formation et coach de vie : j’accompagner ceux qui le souhaitent (souvent des voyageurs) dans les moments de « saut dans l’inconnu » et grandes transitions de leur vie, de remise en question ou de poursuite d’un objectif. Si cela t’intéresse, n’hésite pas à revenir vers moi pour que nous en parlions davantage (envoie-moi un mail via la page de contact ou à amandine@unsacsurledos.com).

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