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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Partir. Quitter. Poursuivre. Autant de déchirures qui jalonnent le voyage. Mais il y a des départs plus douloureux que d’autres…

Certains voyages nous marquent davantage. Pourquoi ? Impossible de s’arrêter sur une raison unique. Une ambiance particulière. Des rencontres émouvantes. Des paysages ressourçants. Une gastronomie orgasmique…

Voici mon récit intime de 6 endroits au monde où j’ai laissé un petit bout de mon âme…

Argentine : Puerto Deseado

La Patagonie m’a marquée au fer rouge. Une révélation à laquelle je ne m’attendais pas. Je n’étais pas prête à vivre une histoire d’amour avec ces terres désolées du bout du monde… Mais l’on ne choisit pas de tomber amoureux, d’une personne ou d’une région. Les mots ne suffisent pas à expliquer ce phénomène paranormal qui vient bousculer nos esprits cartésiens. Aujourd’hui encore, je ne peux m’empêcher d’être nostalgique en pensant à ces contrées lointaines, et particulièrement à Puerto Deseado. Une parenthèse à part dans notre voyage Back To America. Par un concours de circonstances improbable, de ceux que l’on ne rencontre que quelques fois au cours de sa vie, nous avons atterri au quartier général de la Fondation Conociendo Nuestra Casa (Connaissant notre maison) suite à un voyage réalisé sur le thème de Game Of Thrones en Irlande du Nord. Les voies du destin sont impénétrables. Comme souvent, une belle rencontre est le début d’une chaîne positive, de celle qui donne envie de croire que l’homme est bon. C’est ainsi que nous avons rencontré Ricardo et sa fille, Flor. Un accueil en famille. Chez eux, le « Faites comme chez vous » n’est plus une formule de politesse, mais une générosité qui coule de source. Pas besoin de mettre des mots sur ces moments de complicité et de rire, ces repas partagés ou ces longues heures de proximité à bord de leur voiture à sillonner les routes patagonnes. Un regard suffit, surtout avec Ricardo. Si fier… Et si pudique à la fois. Mais nous n’étions pas dupes : son grand cœur ne pouvait être dissimulé derrière sa petite carapace. Une carapace qui nous a empêchés de pleurer une semaine plus tard, lorsque l’appel de la route s’est refait sentir. « Flor ne vous accompagne pas au bus, sinon elle pleurerait sûrement. » Oui… Et elle ne serait pas la seule. Une digne poignée de main nous sauve des effusions sentimentales. Nous savons l’un comme l’autre que les adieux sont douloureux. Mais je n’ai pas pu me contenir très longtemps. Dès le coin de rue tourné, des larmes se sont échappées…

Patagonie, route, roadtrip
Voyage sur les routes de Patagonie argentine, avec un père et sa fille

Italie : Sicile

Encore un beau coup du destin ! Lors de notre second voyage au Pérou, il y a deux ans déjà, nous nous sommes retrouvés à Nasca dans une petite voiture cabossée avec deux autres voyageurs. Des Italiens. Siciliens même !

Quelques mots échangés ont suffi pour nous donner envie de partager leur route. Évidemment, quand on commence à parler de gastronomie sicilienne avec François, c’est presque trop facile !

Nous passons plusieurs journées ensemble. À Cuzco, Aguas Calientes et au Machu Picchu.

Nous fêtons, de retour de notre visite du célèbre site inca, un moment unique dans l’histoire de leur couple : ils se sont symboliquement mariés au Temple du Soleil. En toute discrétion : une promesse d’une personne à une autre. Un anneau échangé, et l’envie de marquer leur volonté d’unir leurs destins. Un lieu bien choisi pour ces deux amoureux de voyage et d’histoire (l’un d’eux étant un archéologue !).

Au moment des adieux au Pérou, une invitation est lancée, comme un dernier défi :

Quand vous voulez, vous serez toujours les bienvenus chez nous, en Sicile. On vous emmènera manger la meilleure pizza de l’île !

L’estomac de François ne pouvait résister à pareille proposition. Quelques semaines plus tard, dans le plus grand secret, il organise un voyage-surprise pour mon anniversaire.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Une fois dans l’appartement de nos deux amis, ceux-ci nous accueillent les bras ouverts et nous font visiter leur petit studio… Puis nous tendent les clés et font mine de nous laisser.

Jamais nous n’avons vu des gens aussi gentils que les Siciliens (ou les Salvadoriens peut-être ? Mais c’est une autre histoire que je vous raconte plus bas !). Nos amis, vu la petite taille de leur appartement, avaient décidé de nous laisser l’espace et d’aller vivre quelques jours dans la chambre d’amis d’une de leur proche ! Et cela ne s’arrête toujours pas là. En plus de recevoir la clé de chez eux, nous recevons celle de leur scooter !

Nous avons passé de succulents moments avec eux (et la pizza promise était à la hauteur de nos espérances !). Et oui, ici aussi, j’ai pleuré en partant. Sans retenue, sans gêne. À l’image de nos hôtes, des larmes généreuses et décomplexées.

Petit déjeuner typique, Sicile, Italie
Petit déjeuner typique : la granita

Chili : Île de Pâques

Pourquoi cette île marque-t-elle tant les esprits des voyageurs qui y ont séjourné ? Ce mystère m’entêtait… Jusqu’à ce que je pose les pieds sur cette île du bout du monde.

Une aura si accueillante ! Une bouffée de douce chaleur nous envahissant dès les premières minutes pour ne pas nous quitter jusqu’au décollage de l’avion de retour, huit jours plus tard.

Les colliers de fleurs reçus à l’aéroport ne sont qu’un signe parmi d’autres. La douce nonchalance des habitants de l’île de Pâques, couplée à leurs racines polynésiennes et leur grand sourire donnent tout de suite le ton.

Dans peu d’endroits au monde nous nous sommes sentis directement bien. Si bien !

Huit jours peuvent paraître beaucoup pour visiter cette petite île, réputée désolée et vide. Et pourtant… Nous ne voulions plus partir !

En quittant la petite cabane où nous logions les derniers jours, la propriétaire est venue nous saluer… Et nous offrir à chacun un collier de coquillage. De ceux que l’on ne trouve que sur l’île.

Pour ne pas nous oublier, ajoute-t-elle. Pour vous porter chance et que vous reveniez sur notre île.

Un jour, c’est promis, nous reviendrons…

Mais en attendant, de douces et chaudes larmes glissaient sur mes jouent alors que nous tournions le dos au village pour rejoindre l’aéroport.

Rapa Nui, île de Pâques, Chili
Moaï, mon beau Moaï, dis-moi où te portent tes pensées ?
Pour poursuivre la lecture à l’île de Pâques :

Équateur : Galapagos

Encore une île qui fait rêver… Et a raison ! Les Galapagos sont à ce jour ce que nous avons trouvé de plus proche du paradis sur terre !

Dans le cadre d’un projet de volontariat, nous sommes restés 6 semaines sur l’île de San Cristobal. Six semaines qui sont passées à une vitesse hallucinante. Et pourtant, les derniers jours, alors que nous faisions progressivement nos adieux, nous nous sommes rendu compte à quel point nous sentions chez nous. Nous faisions partie de l’île et du village.

Saluer la vendeuse du petit magasin, caresser le chien des voisins venus nous accueillir, faire signe aux enfants sur le trottoir d’en face, aller voir Pepe la tortue, manger une glace de banane gelée face à la mer en compagnie des lions de mer… Des habitudes devenues rapidement si naturelles et dont il est si difficile de se défaire au moment du départ !

Pour ce premier voyage au long cours, nous n’avions pas de date de retour prévue, seulement une limite budgétaire :

Quand on n’a plus d’argent, on rentre !

Et lorsque nous sommes arrivés aux Galapagos, un choix s’est imposé à nous : prendre ou ne pas prendre de cours de plongée ? Un choix qui trouva sa réponse aussitôt la question posée : découvrir le monde sous-marin de l’île avait un prix que nous étions prêts à payer, quitte à devoir raccourcir la durée de notre séjour… Ce que nous avons dû faire. Les Galapagos ont signé la fin de notre première aventure latino-américaine.

Le retour au continent amorçait donc également le retour en Europe et la fin de notre premier voyage au long cours.

Je me souviendrai toujours de ma dernière glace sur la promenade de bord de mer de San Cristobal, ou j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, au milieu des pélicans et otaries…

Jeune lion de mer venu jouer
Jeune lion de mer venu jouer
Pour poursuivre la lecture aux îles Galapagos :

El Salvador : San Salvador

Il y a des rencontres qui sortent de l’ordinaire… Et celle-ci en est une. La rencontre d’une famille au destin incroyable et, surtout, le récit d’un père à l’époque de la guerre civile salvadorienne.

Une rencontre qui prouve que les héros ne sont pas que des personnages de fictions peuplant les romans et les films. Certains sont de chair et d’os, inconnus du grand public, vivant dans l’anonymat le plus complet. Et c’est le cas de mon héros salvadorien.

Ce héros s’appelle Antonio. Pour ceux qui lisent l’espagnol et voyagent en Amérique centrale, essayez de vous procurer le livre qui raconte sa lutte : « Para romper el silencio – Resistencia y lucha en las carceles salvadoreñas » (Pour rompre le silence – Résistance et lutte dans les prisons salvadoriennes), écrit par Claribel Alegria et D.J. Flakoll.

Il est pratiquement introuvable. Et j’ai eu la chance de le recevoir des mains même d’Antonio, avec cette dédicace qui m’est allée droit au cœur :

Para Amandine y François, con mucho cariño y admiración, Antonio

Pour Amandine et François, avec amour et admiration, Antonio

« Admiration » ? C’est le monde à l’envers ! Cet homme mériterait l’admiration de tous ses semblables ! Mais c’est ainsi qu’il est : humble, tourné vers les autres et les mérites de la collectivité, plutôt que sur l’individualisme et la compétition.

Les mots me manquent pour parler de cet homme. Alors j’ai décidé de vous partager un cours extrait du livre « Pour rompre le silence », une note des auteurs pour clarifier leur ouvrage :

Tono (Antonio) a la tendance, dictée par son humilité révolutionnaire, à presque toujours parler à la troisième personne et au pluriel. Il n’utilise le « je » que quand c’est absolument nécessaire. Il préférera toujours dire « nous avons fait ceci » ou « nous avons fait cela ».

Un regard doux et intelligence, un esprit vif et éclairé, une générosité sans limites… Nous avons été accueillis comme en famille chez Antonio. Ici, pas besoin de la formule « faite comme chez vous »… car nous sommes chez nous ! Pas une fausse note au tableau. Nous nous sommes sentis tellement chez nous que nous ne voulions plus partir…

Sans aucune honte, j’ai pleuré en quittant leur petite maison, tout aussi humble que la famille qu’elle abrite…

voyage, El Salvador,
Comme un air de Che

Mexique : Mérida

Partir loin, partir longtemps : un rêve dont on ne se défait pas. Et même si l’on part, l’on pense déjà au prochain voyage. Notre premier voyage au long cours date d’il y a 6 ans. Nous avons attendu (presque) sagement pendant 5 longues années avant de repartir pour plusieurs. Notre plan : « Back To America ». Une année pour découvrir les Amériques du Sud au Nord.

Sauf que…

Sauf que, les plans à long terme, même lorsqu’il s’agit de voyage (ou surtout s’il s’agit de voyage ?), c’est difficile à tenir. Les imprévus. Les hasards de la route. Les rencontres. Les envies de spontanéité…

Changement de programme : nous avons décidé de couper notre année sabbatique en deux. Après 6 mois passés en Amérique latine, nous quittons le Nouveau Continent pour rentrer vers le « vieux » (et en profiter pour assister au Salon des Blogueurs Voyage… et casser le Trophée ! Mais c’est une autre histoire !).

Notre point de retour : Mérida.

Mérida : que cette ville m’a fait du bien ! Après l’ambiance « paradis artificiel » de la Riviera Maya et la longue attente à Cancún (pour une pièce pour mon ordinateur défectueux), la ville coloniale de Mérida a été comme un second souffle. Des ruelles, une place principale, de vieilles églises, des bâtisses colorées et à taille humaine… Ouf ! On respire (malgré les pics de chaleur !).

Mais en arrivant à Mérida, j’avais déjà l’esprit nostalgique : je savais que la fin approchait.

Mérida, c’est le début de la fin.

Mais Mérida, c’est aussi une promesse d’un retour en terre promise. L’envie de poursuivre ce voyage inachevé au Mexique. Oui, j’étais heureuse de rentrer en Europe pour revoir mes proches… Mais je l’avoue, quand les roues de l’avion ont quitté la terre, je n’ai pu retenir mes larmes plus longtemps.

Mérida, Yucatan, Mexique
Mérida, tu me manqueras…
Pour poursuivre la lecture au Mexique :

Pleurer en voyage : coup de cœur ou crève-cœur ?

Je sais, je sais… Je suis une grande sentimentale. Je pleure en lisant certains livres ou en regardant certains films qui me touchent parfois à un point tel que je suis incapable de les revoir, même (ou surtout ) s’ils sont magnifiques.

Mais, contrairement à ce que l’on pourrait croire suite à ces quelques histoires, en voyage je pleure rarement. Même si toute étape qui se termine est une page qui se tourne et qui annonce inexorablement la fin du voyage (et la déprime qui l’accompagne souvent)…

Les séparations sont pour moi des étapes temporaires : des « au revoir » et rarement des adieux. Je n’ai pas besoin d’un toi fixe ou de repères matériels. La chaleur humaine est ma seule nécessité.

… Et c’est aussi ma principale faiblesse. Les « trop » belles rencontres sont de vrais pièges émotionnels !

Et vous, avez-vous déjà succombé aux pièges du voyage au point d’en pleurer ? Des anecdotes de voyage à partager ?  

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53 réponses à “Les pays où j’ai pleuré en partant”

  1. On en a connu, de belles histoires comme celles que tu partages, pendant cette année de tour du monde. Généralement, je me contiens bien (l’une de ces belles rencontres m’a d’ailleurs demandé « mais pourquoi tu t’empêches de pleurer quand tu quittes quelqu’un ? ») jusqu’au moment où je me tourne vers Michel et que je vois ses larmes déborder.
    La plus belle et la plus émouvante fût Chico, cette petite kényane de 4 ans dont j’ai déjà tant parlé sur le blog, et sa famille. Dans ce cas, il y a aussi ce sentiment qu’il s’agit en effet d’un adieu, même si nous sommes toujours en contact régulier avec son oncle.
    Pour d’autres rencontres, les au revoir furent plus faciles car accompagnés, inexplicablement, de la certitude de se revoir un jour ou l’autre quelque part. C’est un sentiment parfois difficile à comprendre. Vous l’avez eu aussi (avec les siciliens par exemple) ?

    • Merci Julie pour ton commentaire ; j’imagine bien que vous aussi, avec votre voyage à travers le monde, vous en avez fait, de belles rencontres !

      Le sentiment que ce n’est qu’un au revoir, et que l’on se reverra : oui, nous l’avons aussi eu. J’aime envisager toutes les séparations comme cela, mais il y a des fois où ce sont bel et bien des évidences.
      Les Siciliens en font clairement partie, mais sans doute que la proximité géographique aide.
      Pour Antonio, du Salvador, je pense que, vu l’importance des liens entre sa famille et celle de François, et des liens également que nous avons tissés sur place, je pense oui, que nous nous reverrons dans les prochaines années (en tout cas, je le souhaite !).

      Pour d’autres, ce sont des petites portes ouvertes dans ma tête que je me refuse de refermer : des livres auxquels il reste des pages pour écrire une histoire qui se poursuit, plutôt que l’achèvement d’un beau roman qui appartiendrait au passé…

      • Salut à toi très belle personne !! Depuis deux bonnes heures je scotche sur tes articles que tu à paru et franchement ça fais grave plaisirs de voir qu’il y a des gens et des jeunes qui pensent encore comme cela !! J’ai particulièrement aimé et apprécié le commentaire que tu as mis à Julie en parlant des adieux que tu préfères voir comme des au revoir que des adieux !! J’aime grave ta façon de penser, ta façon d’écrire, moi aussi je me retrouve grave dans ce que tu dis même si je n’ai pas voyagé autant que toi ! En tout cas reste toi-même car tu es une personne magnifique rien qu’à travers tes textes, et je suis persuadé que tu y es aussi dans la vie de tous les jours. Moi qui n’ai pas de famille je suis grave sentimental avec les gens que j’apprécie, alors ne change pas et grosse pensée à toi Amandine et pardon pour toutes ces fautes commises car quand j’ai des pensées comme ça j’écris comme je parle ! Bon courage et longue vie à toi !!! En tout cas ça me fait énormément plaisir de voir des gens qui pensent la même chose que moi, bon road trip à toi et à tous

      • Oh, merci pour ce message adorable ! Je suis très touchée !

        C’est le genre de message qui met de bonne humeur pour plusieurs jours, rappelle que le voyage est fait de rencontres et que ces rencontres se poursuivent aussi une fois rentré chez soi ! Merci !

        Je te souhaite beaucoup de beaux voyages et de belles rencontres 🙂

  2. Oh comme je te comprends ! Les rencontres de voyages sont les meilleures ! Pour ma part, j’ai fais mes plus belles rencontres à San Francisco, à Zhenjiang en Chine, et en Islande.
    Pleurer est tout à fait normal dans ce cas là 😉

    • Des coins du monde que je ne connais pas encore… cela promet ! ^^

      Merci Bastien pour ton partage, et oui, je pense également que pleurer est naturel (même si c’est souvent mal vu par nos normes sociétales, surtout pour les hommes ! ) et même complète l’expérience.

      Je m’explique : si je monte sur une montagne russe et que je me retiens de hurler (ce qui est, déjà, très difficile ^^), je vais perdre une partie de l’expérience : en ne libérant pas toute l’euphorie du moment dans un énorme cri de plaisir/peur/surprise… mon émotion ne pourra jamais se vivre à 100%.
      Pour moi, c’est la même chose avec les larmes pour ces moments chargés en émotions…

  3. Salut !
    Très sympa ton article. Je m’y reconnais même si je n’ai pas encore entrepris de périples de plus de 3 semaines. L’intensité des rencontres suffit à nous bouleverser. Ma révélation à moi a été le Cambodge. J’ai été frappée de plein fouet par la gentillesse et la bonté des gens. Grande sentimentale devant les films mais grosse carapace en public je ne m’imaginais pas une seconde pouvoir pleurer lors d’un voyage. Juste après le Cambodge je partais en Thailande beaucoup plus touristique. Je regrettai vite l’authenticité cambodgienne, leur innocence. Les enfants et la pauvreté m’ont également beaucoup touchée. Et je me suis effondrée en larmes, moi qui contenais tout cela en moi sans vouloir montrer mes émotions, j’ai été rattrapée par la réalité et les rencontres que j’y ai fait ont accentué ma tristesse de partir du pays.

    • Merci Farah pour ton message.
      Lau durée d’un voyage peut jouer sur l’intensité des émotions… mais l’équation est loin d’être aussi simple ou aussi linéaire que « si long voyage = départ intense » ! Parfois, une rencontre, un jour, suffit pour tout bouleverser (et surtout nous bouleverser !).

      Le Cambodge est souvent appelé le pays du sourire, et ce n’est pas pour rien. Nous avons des amis qui y sont depuis quelques années et qui sont tombés amoureux, comme toi, de la gentillesse des Cambodgiens. Et pour nous, le Cambodge aura toujours un statut très particulier : notre premier voyage en Asie !

      Ton partage de vécu me ramène également à mon premier voyage en Amérique du Sud et ma première « confrontation » à la pauvreté dans un pays non occidental. Je me souviens, en Bolivie, d’avoir été bouleversée par la misère, les enfants des rues… et surtout l’injustice de la situation et mon impuissance face à elle.

      Merci pour ton récit de voyage et ce partage d’un moment chargé en émotions.

  4. Je suis aussi un peu émotionnelle comme toi… Il y a des destinations qui ne me touchent pas ou presque pas et que je laisse sans me retourner par ce que j’ai vu. Et puis il y a les autres qui rendent les derniers jours encore plus nostalgiques. Je pense à Big Island où je me rappelle avoir pleuré à gros sanglots le dernier soir de notre séjour en demandant à Raphaël de m’y amener encore une fois (ou mille fois). Il y a l’Islande où nous n’avons croisé presque personne et où nous sommes restés que quelques jours, mais où j’ai laissé quelques larmes en me jurant de revenir. Le GR20 où tu termines et tu te jures, la larme à l’œil et fière de ne plus jamais le refaire parce que ça fait mal au corps et à l’âme. Et puis il y a ma Vénétie, ce petit bout de paradis où je laisse à chaque fois ma famille en espérant que quand je reviendrai tout sera pareil et que personne ne m’aura quitté.
    Je suis à moitié Sicilienne et je me rappelle encore la première fois que je suis venue sur ce blog, c’était pour lire les articles sur la Sicile. Je ne suis allée que malheureusement trop peu sur mon île, l’île de mes ancêtres et aujourd’hui je suis un peu triste de devoir l’avouer. Je me suis promis d’y retourner avec mon papa pour qu’il m’explique toutes les bêtises qu’il a faites là-bas.

    • Aussi une « émotionnelle » Letizia ? Bienvenue au club ! 😉
      Pouvoir être touché par une destination, je pense que cela dépend de beaucoup de choses : des critères extérieurs propres aux pays (culture, accueil, langue, histoire, paysage, gastronomie…), à la chance (rencontres, climat, anecdotes marquantes…), mais aussi à soi (son état d’esprit, son ouverture, sa personnalité et son affinité avec le pays…).

      Les petits bouts de voyage que tu nous partages ont l’air de t’avoir profondément marquée. Pour moi, ces lieux particuliers, où j’ai laissé un bout d’âme, restent trè présents dans mon esprit, comme si une partie de moi y était encore réellement. Je suis plus facilement reconnectée à ces souvenirs, grâce à l’intensité des émotions que j’ai pu y vivre. Chacun sa mémoire, la mienne fonctionne essentiellement à l’émotion !

      Je me souviens de ton commentaire sous un des articles sur la Sicile… une région du monde qui m’a véritablement marquée, à plus d’un titre. Je pense que l’effet de surprise y est pour beaucoup. Un coup de foudre, quand on ne l’attend pas, n’en est que plus intense !
      Quel beau projet que tu as, d’aller à la découverte de cette île, sur les traces de tes ancêtres et accompagnée de ton père comme guide… Cela me fait penser à mon propre père, qui a vécu toute son enfance du côté du lac Kivu, et qui m’avait promis que nous irions un jour ensemble, ce que nous n’avons malheureusement pas pu faire. Un jour j’irai peut-être seule… mais cela ne sera jamais pareil. Je te souhaite donc d’autant plus de pouvoir profité de la présence de ton père pour découvrir « votre île » comme jamais tu ne pourrais le faire seule 🙂

  5. Cela m’arrive à chaque fois que je quitte l’Inde et cela depuis mon premier voyage dans ce pays, c’est comme si je partais de chez moi, comme si une partie de moi restait dans ce pays. Je ne peux expliquer pourquoi ce pays m’a tant touché, quand j’y arrive, je me sens comme libéré et le départ est chaque fois une déchirure.

    • Parfois (souvent ?!), l’affection que l’on porte à un pays n’est pas explicable. Comme tout coup de foudre je suppose…
      Merci Patrice pour ton partage de vécu très émouvant ; on sent toute l’affection que tu portes pour ton « second pays » 🙂

    • Comme je vous comprends Patrice, c’est exactement la même chose pour moi avec l’Inde! Chacun de mes voyages dans ce pays a été magnifique, poignant, choquant, émouvant…

  6. Well done!!! tes articles m’ont donné les larmes aux yeux… parce que voyager et devoir quitter des personnes , un endroit une atmosphere fait que le pincement au ventre se fait sentir et on se sent si triste.. triste de laisser des gens si génereux, triste de ne pas pouvoir remercier à la hauteur de ce que l’on a reçu, triste de ne pouvoir rester plus, triste mais en fait si heureux d’avoir eu ces moments si inoubliables. Parce que finalement « happiness is not a destination, it’s the way to travel » !

    • Merci Carole… Même si l’intention n’était pas de faire pleurer tout le monde à la base 😉
      « Ne pas pouvoir remercier à la hauteur de ce que l’on a reçu » : cela me parle tout à fait ! J’éprouve fréquemment ce sentiment…

      Et j’aime beaucoup ta citation finale, tellement vraie : « happiness is not a destination, it’s the way to travel ». Une philosophie de vie ! 🙂

  7. Certains départs sont plus difficiles que d’autres, c’est vrai ! Pour ma part, j’ai surtout pleuré le jour ou j’ai du quitter le Sénégal. Je n’y étais resté pourtant que deux semaines, en voyage humanitaire. Mais le temps passé la bas fut tellement incroyable et les évènements si intenses que le départ fut plein d’émotion ! Cela reste un très bon souvenir…

    • Salut Pascale, merci pour ton message et ton partage d’expérience. Je pense que les voyages humanitaires sont souvent très intenses, du fait de la proximité, de l’échange, de la recherche de contact et de partages mutuels… De quoi rendre le départ encore plus difficile ! 😉

  8. Bel article <3 Je ne connais encore aucun de ces lieux mais ça va venir 🙂
    Je peux te demander quel a été ton bénévolat aux Galapagos stp? J'hésite à y aller (question de budget) mais peut-être que si je trouve un endroit ou travailler contre l’hébergement et peut-être la nourriture je pourrai l'envisager… Je pars pour l’Équateur cet après midi depuis le Pérou. Merci.

    • Merci Jenny ! Je te souhaite de pouvoir découvrir tous ces lieux un jour et d’y prendre autant de plaisir que celui que j’ai pu vivre !

      Pour ce qui est du bénévolat aux Galapagos, cela remonte à il y a 7 ans maintenant, avec une association que je ne recommande pas (et avec ce bénévolat, nous n’avions aucun « avantage » niveau logement ou autre, nous devions nous débrouiller de notre côté)… Le mieux, c’est de chercher en ligne (ce que j’avais fait à l’époque) et sur des plateformes, genre Travel With a Mission.

      Bonnes recherches et surtout bon voyage ! 🙂

  9. Très bel article ! De nombreux souvenirs de departs me reviennent en tete, de magnifiques souvenirs, souvent accompagnés de larmes effectivement ! 😉

    • Merci beaucoup Marion, ces compliments me vont droit au coeur ! Les souvenirs sont puissants… et à double tranchant ! Mais même s’ils nous font verser quelques larmes, ce sont souvent des larmes de douce nostalgie, et pas de grande tristesse (enfin, dans mon cas en tout cas) 🙂

  10. Très bel article. Pour ma part c’est étrange, je crois que je n’ai pleuré en voyage qu’à Miami, lorsque j’ai appris que j’étais embauchée pour vivre les 6 mois suivants à Montréal loin de mes proches et de mes habitudes. C’était davantage des larmes de joie que de peine au final : enfin vivre une expérience d’expatriée. Donc au final on peut dire que la seule fois où j’ai pleuré en partant d’un pays… C’était de France ^^

    • Un tout grand merci Camille ! Un article écrit avec le coeur : je suis contente qu’il touche d’autres voyageurs 🙂

      Les larmes de joie sont les plus douces de toutes ! Quelle belle expérience que de séjourner 6 mois à Montréal ; j’ai vécu un épisode d’expatriation similaire, avec un stage de 5-6 mois à Québec (et j’ai adoré ça !). Si tu es toujours sur place, profites-en bien !

  11. Merci Frédérique pour ton commentaire. A chacun sa sensibilité et sa manière de l’exprimer. J’aime vivre une émotion intensément et je suis très bon public, tant pour les livres que pour les films. Certains livrent me font même pleurer en plein train/tram… Je dois bien choisir mes lectures en public ! 😉

    Laisser un bout de son âme dans un endroit en voyage qui nous a marqués, c’est au-delà de la raison, au-delà des mots… Magique !
    Quelle belle rencontre tu nous partages là 🙂 Je peux comprendre qu’elle t’ait marquée ! Le destin de cette femme qui quitte tout pour se réaliser et vivre comme elle le souhaite, cela ne laisse pas indifférent… surtout lorsque cela vient faire écho avec des questions personnelles sur ce genre de sujet !
    Je te souhaite en tout cas aussi de pouvoir y retourner un jour et regoûter à sa cuisine 🙂

  12. Oui, c’est toujours très dur de quitter un pays et nos rencontres lors des différents voyages 🙂 Mais au moins, on a des anecdotes à raconter 🙂

    • Merci Olivier pour ton message.

      Les émotions, négatives comme positives, ne sont pas un mal à mes yeux : c’est le piment (voire le ciment du voyage). Cela permet de vivre intensément les choses… voire de les « vivre » tout court !
      Et des anecdotes à raconter, ça oui, on en a des tas… 😉

  13. Je n’ai pas encore vécu de voyage suffisamment fort pour pleurer en partant. Cependant, je suis tellement hypersensible que je ne doute pas que cela m’arrivera lors de notre tour du monde. Le choc de cette première expérience de voyage au long cours dans des pays et sur des continents encore jamais explorés me mettra à fleur de peau et je vivrai tout de manière très intense. Je suis déjà comme ca au quotidien (ce qui peut parfois être plutôt handicapant) : je pleure ou j’ai envie de pleurer tout le temps … Sans rire, les larmes me montent au moins 3-4 fois par jours et bien souvent pour pas grand chose, alors rien si d’imaginer ce que ça sera lorsque je serais au quatre coin du monde…

    • Merci beaucoup Laure pour ton partage de vécu. C’est peut-être un peu sadique comme souhait, mais oui, je te souhaite de pleurer au moins une fois en partant : cela sera un signe (parmi d’autres ^^) que le lieu, l’expérience, les rencontres… t’auront touchée 🙂

      N’ait pas peur non plus de ta tendance émotive : il y a des périodes de la vie où l’on est plus à fleur de peau, où alors c’est une question de personnalité… À toi de voir si tu trouves réellement cela handicapant ou non. Mais une chose est sûre, je trouve cela plus « facile » de pleurer en voyage (dans un cadre inconnu, sans personne pour te juger -où alors des personnes que tu ne reverras sans doute pas !-) : c’est plus « décomplexant » en un sens 🙂

      Bons préparatifs et surtout bon voyage !

  14. Très jolis récits, ça donne une fois de plus l’envie de découvrir ces contrées qui t’ont tant touchées. Un jour, sûrement ;)!

    • Merci Nath pour ton message, toujours un plaisir de te lire et d’échanger avec toi ! 🙂

      Ton retour me touche beaucoup : je n’avais pas d’intention particulière avec cet article, si ce n’est partagé des émotions vécues sur la route, des petits bouts d’histoire… Mais savoir que cela touche d’autres personnes, leur parle par rapport à leurs propres expériences, voire leur donne envie de découvrir ces contrées, cela me fait très plaisir ! 🙂

      Je te souhaite de les découvrir toutes… et bien plus encore ! 😉 🙂

  15. Woooow j’ai devoré ton article. J’aime ta sensibilité et ta plume. Je comprends ce que tu as ressenti. Tu t’es sentie chez avec les personnes et aussi avec les différents endroits. Ca avait un côte mystique (surtout sur l’ile de Pâques). J’adore !! Je partage 🙂

    • Merci Anna pour ton commentaire tout en finesse. Ravie de parvenir à partager des émotions à travers ces quelques mots : l’écriture a vraiment un côté magique que j’adore et que je commence à peine à découvrir 🙂

      Ah, le mystique de l’île de Pâques… toute une légende ! Je suis justement en train de travailler sur les grands mystères de cette île, j’espère réussir à finir cet article dans les jours qui viennent ^^

      Entrer en « connexion »/ »vibration » avec des gens et des lieux : en phase, sur la même longueur d’onde… Cela ne s’explique pas toujours (difficile d’être rationnel avec les « choses du coeur »), mais c’est indéniablement réel, indéniablement humain !

  16. Wow mais quel message, quelle sensibilité, quelles émotions véhicules-tu dans ce texte ! Je suis tout simplement bouleversé par tout ce que j’ai pu ressentir au travers de tes écrits (celui-ci et « Premier voyage : la peur de se lancer (réponse à une lectrice)) ». Je ne manquerai de m’attarder davantage sur les autres maintenant. Je trouve ta manière d’écrire vraiment splendide et peut-être ferai-je de même durant et à l’issue du voyage au long court que j’entreprends de faire l’année prochaine.

    A bientôt pour de nouvelles sensations trépidantes à travers tes lignes.

    • Merci beaucoup Jérémy pour ton message et ces beaux compliments ! Cela me touche beaucoup (désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, je redécouvre ton commentaire complètement par hasard !). ☺

      Superbe projet devant toi : c’est beau de voir des personnes réaliser leur rêve et suivre leur cap. C’est inspirant et réconfortant tout à la fois.

      Si tu aimes ce genre d’article, la rubrique « Voyage et Réflexion » devrait tout particulièrement te plaire. ?

      Je te souhaite une bonne année et déjà un très beau voyage !

  17. Très bel article, très sincère. De mon côté, j’ai ressenti une énorme tristesse quand nous avions terminé notre tour des Etats-Unis en camping car, en famille avec nos deux garçons. Encore aujourd’hui ce temps me paraît comme une parenthèse, une vie d’un autre monde. On était tellement proche dans nos 14 m2, avec notre petite routine de voyageur, des soirées télé sur un miniscule ordinateur, à 4 dans le lit, c’était génial.
    Sinon, je pense que tu le dis très bien: ce sont les rencontres qui nous font aimer une région, un pays ou un « bled ». On s’attache aux gens, aux conversations échangées.

    • Quelle belle expérience en famille vous avez dû vivre Martina ! Je peux imaginer à quel point le retour à la vie sédentaire, avec le rythme et l’espace que cela implique, a dû être déroutant, voire douloureux. Je pense que c’est le genre de voyages qui resserrent les liens familiaux et créent des souvenirs pour toute la vie ! Merci pour ton partage d’expérience. Nous rêvons de faire un voyage similaire un jour… 🙂

  18. Je comprends tes histoires d’amour. L’une des miennes est avec Hambourg, et c’est en pleurant que je l’ai quittée, à chacun de mes retours. Et puis Athènes aussi, j’avais le coeur gros en lui disant au revoir.

    Tu retourneras voir tes anciennes amoures !

    • Bonjour Laurence, merci pour ton commentaire. J’aime voir certains voyages comme des histoires d’amour : rencontre, coup de foudre, apprivoisement, départ et relation à distance… jusqu’aux prochaines retrouvailles 😉

      Oui, je retournerai sûrement voir certains de ces amours, comme je l’ai déjà fait avec certains pays (le Pérou en tête, avec déjà 3 séjours). Le problème du voyageur devient alors un équilibre personnel à trouver entre poursuivre son exploration du monde et retourner sur ses pas pour approfondir ses découvertes et renforcer ses amours ! 🙂

      • Bonjour Amandine, je t’envie d’une « envie blanche » de tous tes voyages en Amérique du sud, de toutes les émotions que tu as senties.
        Moi aussi, je suis une personne trop « émotionnelle » comme toi, je pleure aussi et je n’ai pas de honte de le dire.

        Le pays qui m’a beaucoup touchée, c’est l’Espagne. J’ai fait « El camino de Santiago ». Quelque chose d’incroyable, quelque chose qui m’a marquée pour toujours 🙂 Je me souviens de ces gens, tous des inconnus, que j’ai rencontrés sur les routes « del Camino » et qui nous disaient toujours : »Buen camino » / « Bonne route » et cela me donnais une chaleur dans mon cœur, un espoir que l’amour n’est pas encore perdu.

        L’autre souvenir que je voudrais partager, c’est l’émotion de la « Semana Santa » en Espagne (Pâques). Cette cérémonie je ne peux pas la raconter : il faut la voir, la sentir,la vivre. Je te le souhaite de tout mon cœur, et tu vas pleurer, je te le promets 🙂
        Bon voyage!

  19. Je suis également une personne très émotive et avant d’entreprendre un long voyage, ça me prenait beaucoup de temps avant de créer des liens amicaux solides et sincères avec des gens. Le voyage m’a appris à accélérer ce processus, de m’ouvrir et de faire confiance beaucoup plus rapidement, de créer des liens et de vivre des moments intenses en très peu de temps. Mais en voyage, il faut tout le temps dire au revoir ou adieu et je me suis retrouvée à verser des larmes en quittant un lieu, des gens beaucoup plus souvent que je ne l’aurais pensais. Je me rappelle par exemple de cette famille Kishwa en Amazonie équatorienne qui nous ont accueillit à bras grands ouverts pendant une semaine dans leur modeste village en plein milieu de la jungle. Même si on ne parlais pas un mot d’espagnol et eux pas un seul mot d’anglais, nous avons eu des conversations et des échanges profonds, et les adieux étaient déchirants. J’ai eu un pincement au coeur en quittant le Vanuatu, un petit pays perdu au milieu du Pacifique dont le peuple a été élu plusieurs fois le plus heureux du monde, un bien-être qu’ils m’ont transmis et que j’avais peur d’oublier en quittant. J’ai versé quelques larmes aussi en quittant l’île de Pâques et les îles Galapagos, deux endroits magiques uniques au monde dans lesquels j’ai vécu des émotions intenses, sachant pertinemment que la probabilité que j’y retourne un jour est presque nulle. Et bien sûr, je pleure à chaudes larmes à chaque fois que je quitte le Maroc, mon pays natal et le Canada, mon pays d’adoption. J’y laisse toujours un petit bout de mon coeur. Un article très parlant comme d’habitude. Merci Amandine !

    • Merci Nadia pour ce beau message et touchant témoignage.

      Que de belles histoires… Les pays qui t’ont fait verser des larmes me parlent également tout particulièrement; certains se retrouvent même dans cet article.

      Le Vanuatu et sa réputation de bonheur m’intrigue… Un jour ! Le Canada gardera toujours une place particulière dans mon cœur; une terre d’accueil pour quelques mois et de très bons souvenirs. Et le Maroc… presque étonnant que nous n’y soyons encore jamais allé ! ça ne saurait tarder… 😉 Un pays qui m’attire beaucoup 🙂

  20. Coucou,

    Pour ma part mes derniers sanglots étaient pour le Cambodge, il y a quelques mois. Les premiers, lors du départ des temples d’Angkor, un réel crève coeur que de quitter ce lieu magique (même si j’ai réussi à rester plus longtemps sur place), les seconds, lorsque j’ai quitté le pays après être resté dans la petite ville de Kep dans le sud.
    Snifffff mais quel bonheur ce pays. J’y retournerai!

  21. Salut Amandine! Bel article. Pour moi c’était la Mauritanie, j’y suis restée plusieurs mois et y suis allée quatre fois : je rentre toujours en larmes! Bises 🙂

    • Merci beaucoup Astrid 🙂
      J’ai lu ton article « histoire d’amour » pour ce pays; il semble t’avoir profondément marquée. De ces voyages qui remettent tout en question et te font ressortir grandie, alignée avec toi-même et le monde (ou un peu plus qu’avant… ^^).
      Je comprends tout à fait qu’on puisse tomber amoureux d’un pays, de paysages et de sourires… On me demande souvent pourquoi je retourne dans certains pays où je suis déjà allée 2-3 fois… Le coeur à ses raisons ! 😉
      Au plaisir de te lire 🙂

    • Merci Christophe pour votre commentaire. Ravie de savoir que cet article peut faire rêver certains voyageurs ; moi il me replonge dans des souvenirs de contrées lointaines… 🙂

  22. Je n’ai fait aucune de ces destinations, j’ai tellement à voir sur cette Terre.
    La dernière fois que j’ai pleuré, c’était en partant de Sifnos (cyclades). En octobre !

    • Merci Aurore pour ton message. Je ne suis encore jamais allée au Cyclades (j’aimerais bien un jour ^^).
      Mais je peux imaginer la beauté des lieux, et si en plus l’intensité de l’expérience des sens et des rencontre est là, les larmes ne sont souvent pas loin au moment du départ…

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