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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
François

Initialement, quand on nous a parlé cette veste, nous étions sceptiques : comment une veste si petite et si légère pourrait-elle nous protéger correctement du froid ?

Puis, lorsque nous avons eu l’occasion de voir en vrai (et de toucher) la veste Yumia Light d’Eider, nous sommes restés quelque peu dubitatifs : « finalement, pourquoi pas ? ». Nous avons ainsi décidé d’en emporter chacun une pour notre projet de voyage Back To America.

Résultat après 6 mois de voyage : notre verdict !

Prise en main

Avant tout, je tiens à préciser que cette veste (ou doudoune pour être plus familier) existe aussi bien en modèle pour les hommes que pour les femmes. Nous sommes donc partis chacun avec un modèle dans nos sacs.

La veste Yumia Light porte bien son nom, elle est très légère (365 gr) et très fine. J’ai essayé de la rouler pour la fourrer dans une de ses poches, à la manière d’un K-Way, mais je me suis retrouvé avec une manche qui dépassait encore. Dommage !

Utilisation

Nous avons eu l’occasion de tester la veste au Pérou, dans la cordillère Blanche, ainsi qu’au Chili et en Argentine, en Patagonie. Notre verdict : excellent !

La veste ne gêne pas les mouvements, elle est légère à transporter, coupe assez bien le vent et est relativement imperméable. Dès que nous enfilions nos vestes, nous sentions en quelques secondes une différence nette de chaleur, comme si nous avions des chaufferettes dans les manches !

Attention, elle ne remplacera jamais une veste de pluie. Mais si cela est nécessaire, la veste Yumia Light peut servir sous-couche technique à une autre veste dont la fonction sera de mieux couper le vent et d’être parfaitement imperméable. Etant donné la finesse de la veste Yumia Light, il n’y a aucun problème à additionner les couches (ce qui permet de réguler au mieux la température et de s’adapter de façon optimale au climat).

Dans les fait, nous n’avons utilisé cette solution qu’à une seule reprise tout au long de notre voyage.

Conclusion

Une veste excellente ! Elle nous a bien servi dans les froides contrées que nous avons traversées, et le tout sans nous gêner dans nos mouvements. Bref, un vêtement technique comme on les aime !

Juste dommage qu’une des poches latérales ne soit pas un peu plus profonde pour permettre un rangement en mode K-Way, sinon ce produit aurait mérité un 5/5 !

En partenariat avec Eider.

Les plus

  • fin et léger
  • tient vraiment chaud
  • n’obstrue pas les mouvements

Les moins

  • Pas K-Way friendly
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10 réponses à “Test : veste Eider Yumia Light”

  1. Merci pour ce retour d’expérience. Il n’est jamais facile de bien choisir une veste contre le froid. Une petite question cependant : vous aviez quoi comme température là-bas ?

    • Salut Céline, merci pour ton commentaire.

      De jour, vu la période de l’année (clémente) où nous étions en Patagonie, nous n’avions jamais moins de 4-5° de jour (plus le vent, donc une température ressentie plus basse). Le problème du froid se posait surtout pour les régions plus reculées où nous avons passé la nuit dans des conditions « basiques ».

      Je me souviens d’avoir béni cette doudoune particulièrement au Pérou dans la Cordillère Blanche (petit village de Wilcahuain où nous logions chez l’habitant, sans chauffage donc !) et au Chili, lors des traversées en bateau, de nuit, dans les fjords de Patagonie.

      • Merci Amandine pour ce complément d’info ! Je suis une grande frileuse donc toujours à la recherche d’équipements techniques de bonne qualité. Je note la réference du coup 😉

  2. Merci, François,

    Ton article m’a été très utile, car depuis pas mal de temps j’ai envie de me faire des régions froides comme le Groenland par exemple. Après les tempêtes de sable des déserts, il me plairait de connaître celles des étendues glaciales de l’Antarctique 🙂
    Avant de t’adresser ce message j’ai été voir sur internet……et me suis instruit, génial le poids. Vous avez opté pour la veste Ok
    K ! Mais que penses-tu du « manteau » ? Le prix est en conséquence évidemment…….mais le bas du dos protégé.
    Est-ce nécessaire, pratique, bien vu ?
    Pour le manque de poches latérales « intérieures »……..j’ai effectué avant hier plus de 6heures de couture pour adapter une veste « façon » pratique, sécuritaire.
    Mixte, aéroport, crapahutage, sortie, musique 🙂
    Un sac toujours de plus en plus étudié.

  3. Je serai en Patagonie en mars prochain et le choix de l’équipement est un point clé pour cette région où l’on doit s’attendre à plusieurs saisons durant la journée.

    Comment avez-vous géré ça sans vous charger comme des mules?

    • Merci Jessy pour le commentaire. Faire son sac pour un voyage au long cours, surtout lorsque l’on compte traverser des régions avec des climats très différents, ce n’est vraiment pas évident. Il y a un bon compromis à trouver entre « tout prévoir » et « tout acheter sur place » au fur et à mesure. Un choix en fonction de ses besoins, son style, son budget…

      De notre côé, nous avons opté pour acheté un minimum sur les routes et avoir une bonne base d’équipement (niveau vêtement) : nous sommes partis avec peu de vêtements, mais bien sélectionné : pesant peu, prenant peu d’espace, séchant vite… et étant efficace (pour la chaleur/le froid…). Bref, c’est dans cet ordre d’idée que nous avons choisi cette veste-doudoune, entre autres.

      Pour te donner une idée concrète de notre équipement et de nos sacs, je t’invite à aller lire l’article :« Un an de voyage ? Dans les sacs d’Un sac sur le dos ».

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