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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Si vous suivez nos stories sur Instagram, vous aurez remarqué une certaine constante. À un moment ou un autre, il nous arrive toujours une (petite) galère. Rien d’insurmontable. Et nos expériences antérieures de voyage sont là pour nous prouver qu’à la fin, tout finit toujours bien. Mais, il n’empêche, partir avec une assurance voyage, c’est partir avec l’ange gardien·ne à disposition. Pratique, rassurant et tellement utile ! 

Voici notre évolution dans l’utilisation d’une assurance en voyage, nos anecdotes sur la route et quelques informations pratiques pour choisir votre assurance voyage.

Évolution de notre rapport à l’assurance voyage 

Jusqu’il y a peu, nous voyagions sans assurance voyage. Et ce « peu », c’est surtout l’arrivée de Manoa dans nos vies. Cette petite boule d’amour a bouleversé quelques petites choses sur son passage, dont notre rapport aux responsabilités et à la sécurité.

Dans nos premiers voyages, on en a aussi eu des soucis. Et on a toujours réussi à s’en sortir. Mais c’était stressant, et parfois assez couteux. Je pense notamment à la fin de notre premier voyage en Asie, au Cambodge, où François est resté alité dans la chambre d’hôtel à Phnom Penh à cause de l’helicobacter pylori. Ou à notre premier voyage au long cours, en Amérique du Sud, où un médecin chilien voulait me faire rapatrier en urgence, car j’étais au bord de la septicémie (mais j’ai pu rester au Chili en me reposant 2 semaines dans le noir de ma petite chambre d’hôtel à Iquique, en promettant de me nourrir toutes les 3 h et de faire les examens de suivi régulièrement). 

Des exemples comme ça, nous en avons encore plusieurs. Et à chaque fois nous avons réussi à nous en sortir pas trop mal. Mais trois critères interviennent dans ces histoires-ci. Premièrement, nous voyagions dans des pays au niveau de vie pas trop cher comparé à notre pays (comme l’Amérique latine ou Asie du Sud est).

Ensuite nous n’avions ni programme, ni horaire, ni obligations. Rester 2 semaines sans bouger n’était pas un problème. 

Et troisièmement, nous n’avions qu’à nous occuper de nous. S’occuper d’un bébé malade ou être malade quand on s’occupe d’un bébé, c’est beaucoup plus difficile et stressant !

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Nos sacs sur le dos lors de notre premier voyage au long cours

Pour nos derniers grands voyages, nous n’avons pas hésité une seconde : nous voulions une assurance. Nous avions d’ailleurs pris cette décision dès l’ébauche du projet de traverser les Amériques, avant même de savoir que Manoa nous accompagnerait. Car tant le Japon que l’Amérique du Nord sont des pays où le niveau de vie est au moins égal à celui de notre pays et où les soins de santé sont chers.

Nous en avions d’ailleurs fait l’expérience lors de notre tout premier voyage au Japon, alors que nous n’avions pas d’assurance. François a dû faire un passage par la case hôpital à Kyoto, après avoir fait un malaise et s’être évanoui dans le shinkansen (train à grande vitesse) entre Tokyo et Kyoto. En arrivant à l’hôpital, nous avions dû payer des « droits d’entrée » de 75 €. Juste pour être accepté dans l’hôpital. À cette somme s’ajoutent les frais réels : prestations de médecins, soins reçus, examens effectués… Et il faut pouvoir sortir l’argent facilement et rapidement.

Bref, nous avons évolué, nos projets ont évolué, et nous sommes parti·es, tant pour notre pèlerinage de Shikoku au Japon que notre grand voyage à travers les Amériques, avec une assurance voyage.

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Enfin prêts à commencer le pèlerinage avec nos tenues de henro !

L’assurance voyage testée… 3 fois !

Pas de jaloux·ses : nous voyageons à 3 et nous avons tous les 3 eu « le plaisir » de tester l’assurance voyage que nous avions choisie.

C’est le principe même de l’assurance : on est content·e de savoir qu’on est couvert·e, mais on espère ne jamais devoir y faire appel !

Bref, nous avons chacun·e à notre tour fait appel à l’assurance voyage Chapka (nous avons négocié un code promo Chapka de 5% au passage si cela vous intéresse)

Mon genou au Japon

Premier voyage avec une assurance spécialisée pour les voyages au long cours. Apparemment mon genou s’est dit que ce serait bien de la tester sur le terrain… Nous étions partis pour faire le pèlerinage de Shikoku au Japon : le tour d’une des iles nippones qui implique plus de 1200 kilomètres et l’équivalent en dénivelé de monter et descendre une fois et demie le mont l’Everest.

Malheureusement, après une dizaine de jours, j’ai commencé à ressentir une vive douleur dans un genou, puis les deux. D’adorables hôtes ont essayé de m’aider, m’emmenant dans les pharmacies chercher de quoi soulager la douleur. Nous avons essayé aussi de donner du repos à mon corps. Mais la douleur ne faisait que croitre, au point qu’au bout de 15 km, je ne pouvais avancer sans grimacer, et avant les 20 km, je ne pouvais retenir mes larmes. François terminait souvent la journée de marche en portant Manoa dans ses bras en plus du gros sac sur son dos. Nous qui prévoyions de marcher minimum 25 kilomètres par jour, ce n’était pas tenable. 

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Dernière vue sur l’océan

François s’est occupé de tout pour moi. Il a téléphoné au numéro renseigné sur notre numéro d’assuré chez Chapka. Et tout a roulé tout seul. D’abord une consultation dans hôpital en urgence, hôpital recommandé par l’assurance et auquel le gérant de notre logement avait passé un appel pour qu’une personne parlant anglais soit là pour nous accueillir (ah les Japonais·es et leur sens du service !). 

Je me suis retrouvée dans un petit cabinet de consultation entourée d’une interprète et de 2 médecins… qui parlaient parfaitement anglais ! Après un scanner, ces médecins m’ont conseillé du repos… Ce qui n’a pas suffi à faire disparaitre les douleurs. 

Nouveau coup de téléphone à l’assurance. Et rapidement, le consensus trouvé est de nous faire rentrer tous les trois chez nous, pour que nous puissions faire les examens nécessaires au calme à notre retour. En effet, le but du voyage étant de marcher des centaines de kilomètres pendant 2 mois, cela n’avait aucun sens de rester encore 40 jours sans bouger. Deux jours plus tard, nous étions dans l’avion qui décollait de l’ile de Shikoku.

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Dernière photo de famille au temple 36

Et pour terminer la petite histoire : à notre retour, j’ai été voir médecin, spécialiste du genou, orthopédiste et kinésithérapeute. Ensemble, iels ont réussi à me remettre d’aplomb à coup de semelles orthopédiques, de massages et d’exercices.

Manoa et sa tête à l’ile du Prince Édouard 

Le grand voyage aux Amériques a commencé il y a moins de deux semaines. Cela fait deux jours que nous sommes sur la splendide ile du Prince Édouard. Nous arrivons à Charlotteville dans un bel hôtel aussi confortable qu’impersonnel, aux chambres spacieuses et aux lits énormes. Nous nous préparons à sortir manger, mettons les affaires nécessaires dans le sac, changeons Manoa… Et alors que nous étions tous les deux à côté du lit, alors que nous ne l’avons quitté du regard qu’une fraction de seconde, cela a suffi pour qu’il s’approche du bord du lit. Celui-ci avait une forme arrondie sur le bout, ce dont Manoa n’a pas l’habitude. Il s’appuie avec confiance et bascule la tête la première sur le sol.

Quand je revois la scène, aussi nettement que si c’était hier, je me souviens le regarder tomber au ralenti, me précipiter, arriver trop tard… et crier tout le long. Je pense n’avoir jamais eu aussi peur pour mon bébé. Et peut-être aussi peur tout court. Je ne parvenais pas à retenir mes larmes alors que lui hurlait. Dans l’immédiat, ce que nous craignions le plus, c’était la commotion cérébrale. J’observe mon bébé, je connais les signes. Il veut téter et s’endort au sein. Le voir dormir m’inquiète alors que d’habitude, cela m’apaise. François, qui a su garder la tête froide, téléphone directement à l’assurance voyage qui prend les devants auprès de l’hôpital le plus proche. 

Nous avons un premier contact au guichet pour les formalités administratives. Attendons 1 h pour un second contact, cette fois avec le personnel infirmier dans un petit local adjacent à la salle d’attente. Ensuite, nous attendons de longues minutes qui se transforment en heures… Mon regard, jusque là tout occupé dans l’observation de mon bébé, s’attarde sur un écran de télévision au mur. Y sont affiches les quatre catégories de priorités de prise en charge et le temps d’attente estimé pour chacune. Je lis « catégorie 4 (la moins urgente) : 14 heures ». Je me sens blanche de l’intérieur. Cela fait des heures que nous sommes là à attendre sans aucune idée de délais, et clairement notre bébé a l’air de bien se porter, si on oublie le fait qu’il s’embête à tourner en rond dans cette salle d’attente pleine d’écrans de télévision, des lumières vives, des bruits de sirènes et des personnes malades. Autour de nous, les autres patient·es (c’est le cas de le dire) ont apporté leur oreiller et de la lecture. Il est 21 h… et je ne me vois pas passer la nuit ici. Après vérifications, nous sommes bien dans la dernière catégorie, la moins urgente. Et après délibération, nous décidons de quitter l’hôpital. Nous poursuivrons les observations nous-mêmes. Observations qui dès le lendemain se sont révélées inutiles, notre bébé semblant avoir complément oublié l’épisode de la veille. Tant mieux !

Si ce passage a l’hôpital nous laisse un gout un peu amer (pourquoi n’existe-t-il aucun système de priorité pour les plus petit·es ?), nous avons apprécié avoir l’assurance pour nous guider et prendre en charge le premier contact avec l’hôpital, nous évitant de débourser plusieurs centaines de dollars juste pour avoir la possibilité d’être reçu·es à l’hôpital.

l’ile du Prince Édouard, Prince Edward Island, PEI, Canada
Photo souvenir à Thunder Cove

François et son dos au Canada

Alors que nous étions encore au Canada, dans l’Ontario, ses douleurs au dos sont devenues soudainement tellement importantes que bouger ou porter du poids, tel que celui de Manoa, devenait difficile. Après un coup de téléphone à l’assurance, il a pu aller consulter un·e médecin dans une polyclinique, qui lui a conseillé quelques antidouleurs et exercices quotidiens. Quelques jours plus tard, il allait déjà mieux.

Une fois de plus, l’assurance nous a permis de régler ce souci sereinement et rapidement.

C’est d’ailleurs ce mal de dos dont nous vous parlions dans notre article de retour prématuré la semaine dernière, et qui même s’il a été grandement atténué avec la visite médicale, il n’a pas pu être éradiqué pour les raisons expliquées dans ledit article.

l’ile du Prince Édouard, Prince Edward Island, PEI, Canada
Photo en famille

Comment choisir son assurance voyage

Ce ne sont que quelques exemples de situations où nous avons fait appel à l’assurance. Dans chacune de ces histoires, ce qui en ressort principalement à mes yeux, c’est la tranquillité d’esprit. Avoir un problème de santé en voyage est déjà suffisamment stressant pour y ajouter le côté logistique et financier. Particulièrement dans ces pays où les factures pour les soins de santé peuvent monter très vite.

Avec le recul que nous avons des différents voyages que nous avons pu faire, je dirais que l’assurance voyage est fortement recommandée dans les pays occidentaux et/ou au niveau de vie élevé et/ou au système de soin de santé couteux. La durée du voyage (généralement plus de 90 jours) et le style de voyage sont également des critères à prendre en compte. 

Question couverture à l’étranger, renseignez-vous sur ce que votre mutualité et votre carte de crédit couvrent. Leurs services s’arrêtent souvent à ces critères : voyage hors Europe et/ou de plus de 90 jours.

Et lorsque vous comparerez les différentes assurances voyage qui existent sur le marché, soyez attentifs en vérifiant : 

Notre choix d’assurance voyage : Chapka ou Marco Polo d’AVI-International

L’assurance AVI International, nous l’avons découverte lors de nos participations au salon We Are Travel (c’est là que j’ai découvert qu’il existait des assurances spécialisées pour le voyage !). Mais là où j’ai vraiment appris à la connaitre, c’est lorsque nous avons été contactés pour devenir membre du jury pour leur bourse solidaire. Nous étions super heureux·ses de participer à ce genre d’évènement, de pouvoir en découvrir les coulisses et surtout de voir tous ces projets encore à l’état de cocon prêt à devenir de beaux papillons qui s’envoleront aux quatre coins du globe. Que de belles énergies ! Des idées aventureuses, artistiques, humanitaires, toujours solidaires, qui rapprochent les êtres humains et font ressortir notre force : notre commune humanité. Je suis ressortie de là avec une de ces pêches !

Du coup, quand nous avons pensé à une assurance, c’est tout naturellement que nous avons d’abord pensé à AVI International. Bien sûr, nous avons fait un tour sur le web pour comparer plusieurs formules. Et nous avons choisi celle joliment appelée Marco Polo pour ces raisons :

Évidemment, une assurance ce n’est pas qu’une liste et un prix, c’est aussi une qualité de service en cas de problème ou de question. Ainsi, comme n’avons testé que l’assurance d’AVI International, et que nous ne parlons que de ce que nous connaissons, nous ne ferons pas de comparatif avec d’autres assurances. C’est aussi pour cela que c’est la première fois, en 6 ans d’existence du blog, que nous nous permettons de parler de ce sujet pourtant pas si anodin.

Shikoku, pèlerinage, Japon
Dans l’avion vers le Japon et notre aventure à Shikoku

L’assurance voyage : prévenir plutôt que guérir

Voilà pour ce sujet sérieux, mais auquel il vaut mieux penser avant de partir ? Comme je le dis dans plusieurs de mes articles, l’avant-voyage est une étape du voyage en tant que telle. Et elle est assez déterminante dans la façon dont le voyage va se passer par la suite. Penser à son voyage, à ce qu’on en attend, à ce qu’on souhaite réaliser et vivre, en parler et communiquer au sein de son « équipe de voyage » (famille, amis, couple…), et anticiper les éventuels pépins qui pourraient se trouver sur le chemin. 

Si vous voulez creuser le sujet, je vous invite à aller découvrir plus en détail l’assurance Marco Polo d’AVI. Et si vous avez des questions spécifiques, n’hésitez pas à les contacter ou allez faire un tour sur leur forum, iels sont de super bons conseils et répondent rapidement aux demandes d’information.

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Manoa découvre les oiseaux des temples japonais

En partenariat avec AVI qui nous a soutenus dans notre pèlerinage au Japon et notre voyage aux Amériques. Nous avons choisi AVI comme sponsors, toutes les informations et avis partagés ici sont écrits librement et sans droit de regard avant publication.

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3 réponses à “L’assurance voyage : utilisée (3 fois !) et approuvée”

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article.
    Vous n’aviez donc pas d’assurance voyage pendant la grossesse?
    Comment avez-vous fait le suivi? J’ai lu l’article sur la grossesse mais je n’ai rien vu sur les échographies obligatoires.
    Merci infiniment pour toutes vos infos !

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