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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Le voyage, ça en fait rêver plus d’un… Mais pas tout le monde, pourtant ! Certains l’appréhendent, le redoutent. Et s’ils avaient raison ? Et si c’étaient justement grâce à ce mal aise que le voyage était porteur de sens et de guérison ? Et si la thérapie par le voyage était une réalité ?

Une vidéo à vous partager…

Après avoir vu cette vidéo, j’ai eu la certitude que je devais vous en parler. Vous partager ces mots d’une profonde sagesse et d’une grande humilité. Vous partager cette bouffée d’air frais et ce regard profondément humain sur notre monde qui, par moment, ne semble pas tourner rond.

Discrimination, cliché, peur de l’autre, peur du changement, satisfaction immédiate, surconsommation…

Et si tous ces maux pouvaient trouver une réponse dans le voyage ?

Voyage et thérapie

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que ce thème m’est cher. Sans doute est-ce lié à ma formation en psychologie et mon gout pour la compréhension de l’humain et sa quête de bonheur… Sans doute est-ce lié aussi à mon amour passionné pour le voyage et à mes expériences antérieures…

Lorsque j’ai découvert cette vidéo, quelque chose s’est allumé en moi. Ce petit voyant intérieur qui s’illumine quand, enfin, on entend quelque chose de censé. De juste. Quelque chose qui résonne en nous.

Oui, je crois profondément aux vertus du voyage.
Oui, je suis intimement persuadée que le voyage peut être une thérapie, une voie de guérison ou, tout simplement, une voie de recherche de mieux-être et de bonheur. Une quête éternelle vers la personne que l’on souhaite devenir.

Le voyage peut être tout cela. Mais ne l’est pas forcément. Et c’est ce qu’explique très bien Joseph Schovanec.

voyage, âge
En voyage comme dans la vie, le chemin importe plus que la destination…

La thérapie par le voyage, de Josef Schovanec

Josef Schovanec

Avant de vous partager la vidéo, quelques mots sur son auteur : Josef Schovanec.

Josef se présente d’emblée comme autiste. Il joue avec cette étiquette en la présentant au public comme telle : une étiquette que lui a collée la société. Une étiquette qui ne résume pas qui il est. Une étiquette que notre société prend tellement de soin à ficher sur le front des gens qu’elle en oublie souvent la personne derrière, la réduisant à son handicap.

Philosophe et écrivain, Josef Schovanec milite pour la dignité des personnes avec autisme et est souvent appelé pour témoigner concernant le syndrome d’Asperger.

Être autiste est une autre manière d’être. Ce n’est pas une maladie qui se guérit à coup de comprimés ni tout à fait un handicap, parce que l’autisme s’accompagne à la fois de qualités et de capacités. (…) On peut avoir un prix Nobel et ne pas savoir dire bonjour.

Je pense qu’il est bien triste d’être normal ou d’être non fou.

J’aime le ton plein d’humour et d’humilité que prend Joseph pour se présenter et parler de son rapport au voyage.

Ça avait pourtant mal commencé (…) Je n’étais pas prédestiné au voyage.

On n’est pas censé voyager, quand on est une personne handicapée en France. On est censé rester entre quatre murs.

Et pourtant, c’est une belle leçon qu’il nous enseigne dans cette vidéo.

La thérapie par le voyage

Une vidéo à méditer

Certains passages de cette vidéo m’ont semblé tellement forts que j’ai souhaité les retranscrire, pour ancrer ces mots et les méditer.

Il faut se sentir un peu mal à l’aise avant un voyage

Le voyage ne vaut que s’il porte un risque au cœur de l’être. Le voyage est un long apprentissage. Il faut se sentir un peu mal à l’aise avant le voyage. C’est comme cela qu’on peut progresser.

Oui. Avant un Voyage avec un grand V, un voyage vers l’inconnu, on est souvent un peu inquiet. On s’interroge sur ce Nouveau Monde que l’on s’apprête à découvrir. J’ai beau voyager régulièrement, j’ai souvent une petite (voire grande) appréhension avant de me lancer. Ou des moments de panique au début d’une aventure.

Je me souviens de notre retour au Pérou l’an dernier. C’était notre troisième voyage là-bas. On aurait pu penser que nous étions en plein dans notre zone de confort… Avant de partir, j’attendais avec plaisir de retrouver les sons et les saveurs, les paysages et les couleurs qui me manquaient tant…

Mais une fois sur place, après un passage par Lima, c’est vers une nouvelle ville que nous nous sommes dirigés. Barranco. Un endroit que nous ne connaissions absolument pas, et où très peu de touristes s’aventurent. Nous nous sommes retrouvés, après un trajet quelque peu chaotique, sur le trottoir de la ville, grouillant d’activité. Je me rappelle le poids de mon sac qui me sciait les épaules, la chaleur et la sueur qui dégoulinait le long de mon dos. Et la poussière. Tant de poussière ! Tout en était recouvert. Les gens criaient autour de moi pour couvrir le vacarme du trafic incessant. Trop de monde, trop de bruit, trop de chaleur. Et nous, plantés sur ce trottoir, affamés et perdus.

J’avais oublié ce sentiment. Le sentiment de ne pas appartenir à une scène. De faire tache dans le décor. Les gens nous contournaient en nous bousculant, et nous n’arrivions pas à nous décider sur la route à prendre pour nous trouver un logement pour la nuit. Tout me semblait hostile. Épuisée, je me suis demandé l’espace d’une seconde « Mais qu’est-ce que je fais là ? ».

Et puis je me suis souvenue. Cela faisait cinq ans que j’attendais ce moment. Cinq ans que j’attendais de repartir en voyage au long cours. Et deux ans que je souhaitais revenir au Pérou, pays si cher à mon cœur. Si je n’étais pas ici, je serais dans mon plat pays, confortablement assise derrière mon bureau, à pianoter sur le clavier d’un ordinateur.

Tout à coup, mon corps se détendit. Je me surpris même à sourire. Mais que j’étais heureuse d’être couverte de sueur et de poussière avec mon sac sur le dos qui, finalement, ne me paraissait plus si lourd ! Que j’étais heureuse d’être entourée de personnes que je ne comprenais pas bien ! Que j’étais heureuse d’être perdue ! Et ce qui était un calvaire devint un jeu.

Le mal aise permet de faire un pas hors de cette zone de confort dans laquelle on s’endort si facilement. Le mal aise permet de nous surpasser, un pas après l’autre. De développer de nouvelles compétences, de renouveler notre force intérieure. De continuer le chemin pour devenir cette personne que l’on souhaite être.

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En voyage, sortir de sa zone de confort et devenir la personne que l’on souhaite être…

L’être humain n’est pas fait pour être sédentaire

Lorsque j’ai entendu cette phrase, mon cœur a soupiré de bonheur. Enfin quelqu’un qui me comprend !

À ces nomades, je crois que je leur ai volé un secret. Je crois que l’être humain n’est, au fond, pas fait pour être sédentaire. L’être humain n’est pas fait pour vivre entre quatre murs, qui ne peuvent devenir que les murs de notre tombeau.

Je ne peux prétendre connaitre la véritable nature de l’Homme. Sommes-nous faits pour être nomades ou sédentaires ? Devons-nous retrouver notre nature première, de chasseurs-cueilleurs, et vivre en nous déplaçant au fil des saisons ? Ou au contraire, assumer notre évolution au stade d’éleveur-cultivateur, et être fier de notre ancrage ?

Ce que je sais, par contre, c’est que tout le monde n’est pas fait pour être sédentaire. Ou en tout cas pas à toutes les étapes de sa vie. Pour certains, cela semble évident. Pour d’autres, cette simple affirmation lance un débat sans fin. Certaines personnes s’étonnent sans cesse de me voir partir voyager, me demandant inlassablement pourquoi je repars et qu’est-ce que ça m’apporte de partir autant et surtout pendant si longtemps, sans oublier pourquoi est-ce que le retour me rend souvent triste ?

J’en ai alors déduit que tout le monde ne ressentait pas cet appel. L’appel intérieur qui nous pousse à délaisser nos petites chaussures de ville pour nos grosses chaussures de randonnées. L’appel qui nous invite à nous perdre dans des zones du globe qui nous sont inconnues.

Et je respecte cela. Tout comme j’attends que l’on respecte mon appel. Non, nous ne sommes pas tous faits pour être tout le temps sédentaires.

L’être humain n’est pas fait pour n’habiter qu’une seule langue

L’être humain n’est pas fait pour n’habiter qu’une seule langue. Le monolinguisme est une invention de la modernité, et pas la meilleure loin de là.

Et on se rend compte à quel point cette phrase est importante aux yeux de Josef Schovanec lorsque l’on sait qu’il parle couramment sept langues !

Ce moment de la vidéo m’a fait penser à un passage du livre d’Amin Maalouf, « Les identités meurtrières ». Selon lui, séparer le linguistique de l’identitaire ne me parait ni envisageable, ni bénéfique. La langue étant le pivot de l’identité culturelle et la diversité linguistique le pivot de toute diversité.

Ainsi, l’auteur prône, en plus de la maitrise de sa langue identitaire, de connaitre au moins « la langue globale » (comme il appelle l’anglais) et d’investir au moins une troisième langue, « la langue de cœur ». Ainsi, nous consolidons la diversité linguistique et avançons vers la voie de la sagesse, afin de tirer du formidable essor des communications l’enrichissement à tous les niveaux.

J’aime cette réflexion sur les langues. Durant mes années d’écoles, j’ai toujours vu les langues comme de magnifiques portes ouvertes sur d’autres cultures et d’autres façons de vivre… mais des portes très difficiles à franchir, chaque clé mettant beaucoup de temps à être apprise ! Je me croyais nulle pour les langues, et ce n’est que ces dernières années que j’ai pris plaisir à en apprendre une, ma langue de cœur : l’espagnol. Un de mes plus beaux apprentissages m’ayant permit tant de rencontres et d’échanges lors de nos différents voyages en Amérique latine…

En voyage, libérez-vous des illusions

En voyage, libérez-vous des illusions, mais surtout levez les barrières. Les barrières de, par exemple, la zone de confort, qui restreint nos déplacements à juste notre univers connu.
Les barrières de l’illusion de la satisfaction immédiate du désir et des envies ponctuelles.
Le voyage n’est pas la satisfaction des envies immédiates. Le voyage est là pour les transformer, pour nous transformer.

Je dis oui ! Un grand oui, un énorme OUI ! Aller vers l’inconnu, quitter notre manière de vivre, mais aussi notre manière de penser, pour en découvrir de nouvelles. Sans doute l’une de plus grandes richesses du voyage.

En voyage, on apprend à relativiser. Sa vie, son histoire, ses tracas, ses besoins. Et l’on comprend sa place dans le monde. Une petite poussière. Quel peut bien être le poids des soucis d’une petite poussière ? Pas grand-chose finalement… On apprend aussi à vivre avec moins. Une sorte de simplicité volontaire qui permet de prendre du recul par rapport à une société qui pousse à la consommation et à la satisfaction presque impulsive des envies.

Notre commune humanité

Lorsque ces barrières-là auront été levées, restera ce que nous avons en commun, que l’on soit nomade Baluche du fond des déserts, ou que l‘on soit citadin de l’extrême occident, à savoir, je crois et j’en suis convaincu, notre commune humanité.

Que j’aime la fin de sa présentation ! Qu’il est beau de retourner à cet essentiel : au cœur des hommes. Nous sommes tous différents, mais tous semblables également. C’est ce qui fait notre richesse et notre complexe humanité. Voyager rassemble les gens et permet, en tout cas j’aime le penser, de diminuer les fossés culturels et amalgames stéréotypant pour découvrir cette semblable humanité chez nos cousins aux quatre coins du monde.

cuisinière, Andes, Pérou
Faire des rencontres en voyage, et se rapprocher de notre humanité commune

Voyage et thérapie : un couple fort et fragile à la fois

Un lien si fort et si évident à me yeux unis le voyage et le développement personnel. Fort, mais fragile à la fois : car ce lien est parfois caché aux regards indifférents ou blasés, à ceux qui ne prennent pas le temps de se laisser surprendre par le voyage et la vie. Un lien fragile également, car, parfois en le cherchant, on passe à côté de lui… Tout un paradoxe.

Le voyage est un lent professeur. (Théodore Monod)

Encore faut-il que l’on se tourne vers lui, qu’on lui fasse confiance et qu’on accepte de se mettre dans la position de l’élève. Accepter que l’on ne sache pas tout. Qu’il nous reste tant à apprendre… Accepter cette position d’humilité face aux mystères de notre planète, c’est retrouver une curiosité bienveillante pour le monde. Le premier pas, et sans doute le plus important de tous…

Car finalement, ce n’est pas la destination qui importe, mais bien le voyage.

Avis aux intéressés… Beaucoup de lecteurs m’envoient des messages depuis les quatre coins du globe, de véritables bouteilles à la mer, pleines de doutes, de projets, d’espoirs ou d’angoisses. Suite à cela, j’ai complété ma formation en psychologie par une formation en coach de vie, et je propose d’accompagner ceux qui le souhaitent à atteindre leur objectif, lié ou non au monde du voyage, à passer un cap difficile ou à se rapprocher de leur idéal. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.
Thaïlande, Asie, voyage,
Souvenirs verts de Thaïlande
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 1 avis (5/5)

42 réponses à “La thérapie par le voyage”

  1. Vidéo très intéressante de Joseph Schovanec qui a un raisonnement auquel je n’avais pas songé. A la fois attendrissant et plein d’humour, cette intervention est une bonne leçon de vie.

    • Merci pour ton commentaire. Oui, une vidéo vraiment très intéressante que j’avais envie de partager et de développer : deux de mes passions réunies dans un même mouvement… Et puis proche de ce que j’ai décidé de développé aussi, avec le coaching de vie pour les (futurs) voyageurs en quête.

  2. Très bel article qui me parle beaucoup. Je suis d’accord avec son intégralité, la philosophie, car je suis sur le point de revenir d’un voyage de 11 mois. Le voyage transforme, nous fait grandir… Bref merci pour ces mots qui sonnent juste !

  3. Je suis partie à l’âge de 17 ans vivre un an au Canada (Alberta) dans un pays inconnu pour moi, loin de ma famille dont je suis très proche, et cette expérience à changé ma vie ! Je me souviens encore de ce sentiment bizarre au moment du décollage entre excitation et angoisse, les questions qui traversent l’esprit sans vraiment pouvoir y répondre, ce sentiment de liberté et en même temps se demander « pourquoi je suis partie ? Pourquoi j’ai tout quitté ? ». Aujourd’hui je ne suis toujours pas sûre de la réponse mais ce dont je suis sûre c’est qu’on ne revient jamais indemne de ces expériences 😉 elles nous marquent à jamais et peuvent s’avérer « dangereuses » : l’addiction aux voyages ça a un nom ?? 😉
    P.s : Deux ans après mon retour je suis repartie vivre un an aux USA, et depuis ma vie est ponctuée de voyages !

    • Merci Celia pour ce beau partage d’expérience ! ?

      Hé oui, si le voyage permet de guérir et/ou de grandir à bien des niveaux, le revers de la médaille c’est qu’il crée une nouvelle maladie, une nouvelle addiction ! ? Je ne connais que trop bien ! 😀

      Bonne continuation à toi aux USA et beaux futurs voyages ! ?

  4. Complètement vrai. Je suis revenue changée de mon Erasmus en Espagne, beaucoup moins timide, plus sûre de moi, avec l’envie de découvrir le monde et d’aller à la rencontre des gens. 🙂

  5. J’en suis entièrement convaincue ! Je suis partie en Amérique du sud en mars dernier suite à un changement de vie, voulu. J’ai tout quitté pour tout recommencer. Mais avant cela, j’avais besoin de faire une introspection, de trouver qui j’étais vraiment, ce que je désirais vraiment… et je peux dire que ce voyage, seule avec mon sac à dos, m’a guérie ! Les paysages puissants de la Patagonie ont été une révélation. Je le conseille à tout le monde. Et je pense bien sûr déjà au prochain départ. Parce qu’on est jamais aussi riche avec si peu de choses…

  6. C’est une belle leçon, il y a vraiment matière à réflexion et ton article est très pertinent! Le voyage permet d’apprendre, sur tout : soi même, les autres, etc… ce n’est pas forcément la solution à tout car je suis persuadée que parfois certains voyagent pour fuir quelque chose (et retrouvent ce « quelque chose » au retour !)

    • Merci Stéphanie pour ton message, ravie que l’article te plaise et te parle.

      La question de la « fuite » est une question vraiment intéressante je trouve, sur laquelle je réfléchis depuis pas mal de temps, avec des angles assez différents : par exemple la fuite est-elle toujours à voir sous un angle négatif / grave… Quand j’aurai avancer dans ma « cogitation », j’écrirai peut-être un article sur le sujet pour vous partager tout ça 😉

  7. J’arrive super en retard, comme toujours, mais merci pour ce bel article!

    Le passage où il parle de linguistique interpelle énormément la langagière en moi. J’avais vu passer cette vidéo sans trop y porter attention au départ…

    • Coucou Bianca, et moi j’arrive en retard sur ton commentaire ! 😉

      C’est François qui m’a fait découvrir cette vidéo (qu’il a lui même découvert dans le cadre d’une formation, sur un sujet rien à voir avec le voyage !) et elle m’a tellement parlé que je voulais en « faire quelque chose ». Ravie que l’article te plaise 🙂

  8. Magnifique. C’est dingue car là où je suis, j’ai l’impression d’être la seule à aborder la vie entière de cette manière (la philosophie du voyage que tu décris, et qu’explique de manière très humaine Josef) peut s’étendre à la vie de manière tout à fait générale.

    Je me retrouve enfin dans la ‘doctrine’ d’autres personnes et les mots que tu as trouvé sont les bons.

    Merci de nous avoir fait partager cette approche ‘philosophique’ !

    • Merci beaucoup Louise ^_^

      Nous sommes beaucoup plus nombreux qu’on peut le penser à aborder la vie d’une façon alternative et à voir dans le voyage une voie d’épanouissement personnel ! Je l’ai découvert il y a quelques années, en commençant à bloguer et en entrant dans la communauté des voyageurs, à travers différents groupes sur les réseaux sociaux… Cela fait plaisir de voir autant de personnes partager les mêmes centres d’intérêt et une façon proche de voir la vie !

      Merci à toi pour ton gentil message, ça m’encourage à continuer à écrire sur le sujet (même si c’est vrai que je n’ai pas besoin d’être beaucoup poussée sur ce coup-ci : le voyage et la psychologie étant deux de mes grandes passions !). Au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires !

      PS: Si tu es nouvelle ici, je t’invite à jeter un oeil aux rubriques « Psychologie » et « Réflexion » (via le menu supérieur du site « Inspirations » : je pense que cela pourrait te parler 😉

  9. Un des articles qui m’a le plus intéressé, au point que je l’ai même trouvé trop court… Je ne manquerai pas de regarder la vidéo quand j’aurai une connexion « extrême-occidentale » !
    Ca me rappelle une discussion avec un ami qui avait l’opportunité de partir étudier au Canada. Il était du genre attaché à sa famille, et moi tourné vers le voyage. Il pesait les contres la ou j’insistait sur les pour. Au bout du compte, il a choisi de partir, et moi j’ai commencé très peu de temps après a admirer et prendre pour exemple son attachement à son lieu d’origine, sa famille ! Comme quoi, sédentaire ou nomade, c’est peut etre une question de choix au bout du compte…

    • Merci beaucoup Valentin ! 🙂
      Si tu l’as trouvé trop court et que le sujet t’intéresse, je t’invite à creuser en allant voir, via le menu supérieur « Inspiration », les rubriques Psychologie et Réflexions.
      Je pense que nous avons tous le choix, sédentaire, nomade, l’un puis l’autre et vis-versa et encore et encore ! Mais parfois, nous oublions que nous avons ce choix, nous nous sentons parfois coincés… mais, que nous en ayons conscience ou nous, nous sommes libres de faire nos choix ! A nous d’assumer cette liberté et d’en profiter comme nous le voulons 🙂

  10. Complètement vrai ! Je suis revenue changée de Bagan et Yangon en Birmanie, plus sûre de moi, avec l’envie de découvrir le monde et d’aller à la rencontre des gens.

  11. Très beau témoignage !
    ma fille vient de m’apprendre sa boulimie , elle a 16 ans et je pense à partir en voyage avec elle ! mais je me demande par ou commencer !

    • Merci beaucoup Gaëlle pour votre message.
      Quelle confiance votre fille vous a fait en vous parlant de son trouble alimentaire : c’est un pas souvent très difficile à faire que d’aller vers l’autre, avouer (et s’avouer) son trouble et mettre des mots dessus. Bravo à elle et à vous pour votre écoute et votre belle façon de recevoir cela.
      Partir en voyage peut être une très belle façon de déconnecter d’un environnement lié (et/ou à la cause) du problème, s’en extraire pour prendre de la distance, casser les mauvaises habitudes pour repartir sur des bases saines et un « plan d’attaque » pour ne pas retomber dans les mauvais patterns au retour.
      Je pense qu’il n’y a pas forcément une seule façon de faire ce genre de voyage, et donc pas une seule façon de commencer : vous ne pouvez pas vous tromper, du moment que ce voyage vous parle à vous et votre fille dans son style/destination. À priori, je vous conseillerais de sortir des tours organisés et des hôtels tout compris pour une expérience plus « réelle », qui permette une connexion à soi, à la nature, à l’autre. Pas forcément besoin de partir loin pour cela…
      Beau voyage à vous et votre fille.

  12. Vraiment très touchante cette vidéo ! Moi même je suis sous curatelle renforcée; quand on écoute les curateurs, on ne doit pas quitter nos apparts. Le problème des curateurs, c’est qu’ils ne voient pas nos soucis ou nos envies.

    Je suis un grand amoureux des voyages ! Mais malheureusement pour moi, je parle juste quelques mots d’anglais.

    • Bonjour Thierry, merci pour votre message. Je suis très heureuse de permettre à d’autres de découvrir cette belle conférence : elle m’a fort touchée et je suis ravie qu’elle parle à d’autres !

      Concernant le voyage, je ne connais ni votre histoire ni votre situation, mais si les langues sont votre principal blocage, vous ne devriez pas trop vous en faire : il est tout à fait possible de voyager en ne parlant que quelques mots d’anglais. Bien sûr, les rencontres seront moins profondes sur le plan des discussions, mais cela n’empêchera pas les échanges sur d’autres plans, principalement le non-verbal. Si cela peut vous inspirer, nous avons écrit un autre article sur le blog sur ce sujet : « comment voyager dans un pays dont on ne connait pas la langue ».

  13. C’est un superbe article, je n’ai fait que me dire « ah oui c’est exactement ça ! » à chaque point que tu soulèves. Le plus étrange à comprendre au début est certainement, comme tu l’expliques, qu’il faut être mal (peur de l’inconnu, d’une langue qu’on ne comprend pas, de l’absence de confort et de repères) pour finalement se sentir bien… Une fois qu’on a assimilé ça, le voyage prend toute sa dimension thérapeutique !

    • Merci beaucoup Noémie ! 🙂
      Ravie que l’article te plaise et te parle !

      Voyager pour perdre ses repères et se perdre soi, ses habitudes, ses pensées rythmée par un quotidien routinier… et enfin s’ouvrir à d’autres façons de vivre, tout en se reconnectant à soi et à notre profonde humanité. Une si belle dynamique de la vie sur les routes !

    • Merci beaucoup Anaïs ^^ Ravie que cet article te plaise, c’est un de mes préférés sur le blog 🙂
      Si le sujet t’intéresse, je pense que la rubrique Psychologie (dans le menu Inspirations du blog) devrait te plaire.

  14. Et encore une fois, je suis bien d’accord. Le voyage une thérapie, oui !

    Et oui aussi, comme le disait déjà les grand chefs sioux, l’homme n’est pas fait pour être sédentaire, seulement voila, le confort et la capitalisme ont prit le dessus, malheureusement…
    « Une quête éternelle vers la personne que l’on souhaite devenir. »
    C’est le sentiment que j’ai avec mon expérience du voyage. Le voyage m’a appris à être heureux et à donner un sens à ma vie !

    • Merci Simon pour ton message et ton retour d’expérience de voyageur enthousiaste !
      Je te souhaite bonne suite dans cette quête du bonheur à travers le voyage 🙂

  15. Wow! Ce texte est tout simplement parfait ! Bravo ma chère, tu possèdes une belle plume. C’est drôle comme la vie nous emmène là où il le faut. J’étais partie en voyage avec mon frère et mon fiancé. Ils sont retournés au Canada (notre pays). Je continue mon périple seule et jamais je n’aurais cru être capable de me sortir de ma zone de confort! J’avais un cri du coeur et je me suis lancée…à suivre…merci encore pour ce superbe article …

    • Merci d’avoir pris le temps de me lire et de laisser ce gentil commentaire ! Ravie que ce article te plaise et te parle… et bravo pour la belle expérience de voyage que tu es en train de vivre ! Belle continuation à toi et au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires.

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