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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Et c’est reparti pour mes carnets d’Antarctique ! Deuxième épisode de mon journal de bord, écrit pendant notre voyage en bateau du Chili au continent blanc. Si vous avez manqué le premier épisode, il y a plein de belles photos de glacier au menu. Après avoir glissé entre les fiords de Patagonie chilienne, nous voici arrivés au bout du bout, la dernière ile du continent, le dernier caillou avant la traversée du Passage de Drake : le Cap Horn !

Bienvenue au Cap Horn

Samedi 11 novembre 2017

Hello ladies and gentlemen, good morning and welcome at the end of the world!

(Bonjour mesdames et messieurs, bienvenue au bout du monde !)

Ce sont ces mots qui nous ont levés du lit ce matin, chantonné par notre commandant heureux de nous avoir menés au bout du monde : au célèbre Cap Horn ! En regardant l’Atlas quand j’étais petite (une de mes activités préférées), je passais mes doigts sur les océans et ses passages maritimes des bouts du monde. Cap de Bonne Espérance, Océan Pacifique… Autant de noms pour conjurer le sort et se porter chance face à la force et l’imprévisibilité de la nature.
Je les lisais à voix basse, mon regard captivé par l’énorme carte accrochée au mur de notre salon ou à la mappemonde qui décorait ma chambre. Je m’amusais à tourner la sphère le plus vite possible pour l’arrêter net, mon doigt pointant une destination inconnue. Plus tard j’irai… ici ! Des iles exotiques, des pays aux noms difficiles à prononcer, des étendues infinies de bleu… et ces pôles, aux airs si inatteignables.
Alors que je me voyais bien poser les pieds à Tombouctou (dont j’aime les sonorités), le Cap Horn, je n’ai même jamais imaginé y aller. Comme je n’ai jamais imaginé aller sur la Lune ou sur Mars. Ce ne sont pas des rêves qui me semblaient réalisables. Je préférais m’imaginer poser les pieds sur ces terres lointaines, sachant qu’un jour, quand je serai grande, j’irai surement, peut-être, un petit peu, à la folie…

Et pourtant, me voici ! Cap Horn, bout du monde qui a fait rêver tant de marins, de marchands, de navigateurs… et dont je n’ai, moi-même, jamais osé rêver. Je me sens toute petite d’être là. Comme dans un univers parallèle. Que dirais la petite fille que j’étais si je pouvais voyager dans le temps, lui pointer cette ile sur la carte de notre salon et lui dire : « Un jour, tu iras ! ». Je l’imagine ouvrir des yeux ronds, fixer le planisphère d’un regard incrédule, la bouche grande ouverte sans qu’aucun son ne puisse en sortir. Son regard irait de mon visage à ce petit point sur la carte sans pouvoir croire ni l’un ni l’autre. Vraiment ? Moi ? Cette ile tout au bout, si bas sur la carte ? Moi ?

Depuis le bateau, je regarde la mer fracasser cette ile rocheuse autour de laquelle tournent quelques oiseaux aux tons blancs et noirs, parfaitement assortis à la météo ténébreuse de la journée. Voici à quoi ressemble une belle journée au Cap Horn ! Pouvoir y accoster est très rare, nous avaient prévenus les membres de l’équipage du Midnatsol. S’arrêter au Cap Horn durant la croisière n’est pas la règle, mais bien l’exception. Et nous avons beaucoup de chance depuis le début de ce voyage : nous avons pu réaliser toutes les sorties prévues depuis Punta Arenas en passant par le fiord Garibaldi et Puerto Williams jusqu’au Cap Horn.

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Cap Horn vu depuis le bateau
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Damier du cap (ou Pétrel du cap)
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Labbe du Chili
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Magnifique condor au Cap Horn

***

Que je me sens chanceuse depuis le début de ce voyage ! Avant de pouvoir toucher terre, nous avons droit à une conférence sur le Cap Horn. Histoire de pouvoir le situer, tant géographiquement que politiquement et historiquement. Car ce bout de cailloux a fait parler de lui dans l’histoire des Hommes. Particulièrement depuis que la marine marchande a commencé sa course aux épices et autres denrées précieuses. Comme toujours, nous touchons du bout du doigt un sujet sensible sur le plan géopolitique : l’appartenance de ces bouts de terre au Chili ou à l’Argentine. Une question épineuse qui aurait pu finir en guerre si le Vatican ne s’en était pas mêlé… et que ces deux pays sud-américains n’étaient pas si croyants.

Petit point aussi sur l’origine du nom de ce cap, nommé ainsi d’après le capitaine qui l’a traversé la première fois et voulu honorer sa ville d’origine aux Pays-Bas : Hoorne. Il fut rebaptisé Cabo de Horno, signifiant four ou cuisinière en espagnol. Comme le dit Isabelle Autissier dans mon livre de chevet, « Salut au Grand Sud » :

On ne voit pas très bien le rapport, sauf à imaginer qu’il s’agisse du grand chaudron où vents, courants, airs et eaux danseraient une infernale sarabande.

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Bienvenue au bout du monde !

Souvent considéré comme point le plus austral de l’Amérique que Sud, pointe extrême de la Terre de Feu… il y a pourtant encore d’autres cailloux qui attendent le marin plus au Sud : les îles Diego Ramirez. Cet ensemble d’iles oublié de l’histoire baigne dans l’océan Pacifique Sud à environ 100 kilomètres à l’ouest-sud-ouest du cap Horn. Autant dire une broutille vu d’ici, mais une broutille qui compte ! Sur ces iles, rien pour avertir le voyageur qu’il est au bout du Monde Connu. Alors qu’ici, sur l’ile Horn, il y a de la vie humaine.

À la fin de la conférence, Henryk, notre marin-historien-conférencier nous présente de grands navigateurs qui ont repoussé les limites, tant celles du planisphère telles qu’elles étaient connues à l’époque, que celles de l’être humain, avec les premières circumnavigations en solitaire. Pour quelques chanceux et élus, beaucoup moururent en chemin. Le Cap Horn est l’un des plus grands cimetières marins. Notre conférencier termine avec déférence par ce beau poème de Sara Vial que l’on retrouve, depuis 1992, au sommet de l’ile qui nous attend :

Soy el albatros que te espera
en el final d’el mundo
Soy el alma olvidada de los marinos muertos
que cruzaron el Cabo de Hornos
desde todos los mares de la Tierra.
Pero ellos no murieron en las furiosas olas.
Hoy vuelan en mis alas
hacia la eternidad
en la ultima grieta
de los vientos antarticos.

Je suis l’albatros qui t’attend
à la fin du monde
Je suis l’âme oubliée des marins décédés
qui doublèrent le Cap Horn
depuis toutes les mers du globe.
Mais ils ne moururent pas tous dans les vagues déchainées,
Aujourd’hui, ils volent sur mes ailes
pour l’éternité
dans une dernière étreinte
des vents antarctiques.

Ces mots ont résonné en moi la première fois que je les ai lus, dans cette salle obscure de conférence, et une seconde fois, sur sa stalle au sommet lumineux de l’ile Horn. Près d’elle se trouve une imposante statue d’un albatros. Ou plutôt d’une silhouette de l’oiseau entre deux pièces de métal. Une sorte « d’albatros de vent ». De quoi sublimer encore les mots du poème.

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Vers la statue d’albatros, mémorial aux cap-horniers
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Entre les ailes de l’albatros

***

Sur cette ile du bout du monde, une famille occupe l’unique maison adjointe au phare qui veille sur l’horizon. La femme et son fils nous accueillent chaleureusement, nous invitant à signer le livre des visiteurs. À côté de celui où les passagers inscrivent leur nom pour la postérité, je trouve l’un de ses grands frères : le livre de 1982. Comme c’est étrange de voir tous ces noms, chiliens pour la plupart, et leurs impressions d’alors, mélangeant grandeur de la nature et grandeur de leur exploit, à une époque où je n’étais même pas encore de ce monde. Quelles expériences ont-ils vécues alors ? Je parie que leurs embarcations n’avaient rien à voir avec le bateau sur lequel nous naviguons aujourd’hui.

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Descendre à terre et toucher l’ile Horn
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Phare du Cap Horn
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Notre bateau depuis le cap Horn

Et quelle vie hors norme doivent mener les membres de cette petite famille ! La mère, tout sourire, et se dit heureuse de voir de nouveaux visages. Alors que je m’inquiète du passage éphémère des croisiéristes, elle me répond que chaque rencontre est un vrai plaisir. Un membre de l’équipage est venu se poster à ses côtés pour l’aider à traduire les mots en anglais adressés par les passagers, afin de faciliter la communication et la rencontre entre la langue de Shakespeare et celle de Neruda.

Nous quittons l’ile en saluant une fois encore l’homme de la famille dans son bel uniforme qui nous attend sur le ponton, et remontons à bord du Zodiac pour regagner notre maison flottante. Nous voilà fins près à quitter la plaque continentale et nous lancer dans la partie qui promet être la plus mouvementée de notre voyage : le passage de Drake !

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Gardien de l’ile et du Cap Horn
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Maison flottante prête à traverser le passage de Drake
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Naviguer au Cap Horn : le rêve inimaginable de petite fille
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Sur les traces des aventuriers des mers

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Pour marquer ce moment spécial, nous avons décidé de tenter l’expérience du bain nordique façon Hurtigruten : un jacuzzi sur le pont ! Traverser le pont supérieur en maillot pour se jeter dans l’eau chaude est une vraie épreuve. Les vents froids nous fouettent le corps et nous pénètrent jusqu’à l’os. Pour moi, c’est sûr, ce bain de fin de journée fera partie de ma liste des « once in a lifetime experience » !

***

Le Passage De Drake

Dimanche 12 novembre 2017

Nous nous réveillons au milieu de nulle part. Le bateau a une fois de plus navigué toute la nuit, distançant le continent pour progresser à travers le passage de Drake et atteindre enfin les eaux arctiques. Au total, il nous faudra un peu plus d’une journée et deux nuits de navigation pour en venir à bout.

Étonnement, ce n’est pas la grosse mer que j’attendais. Le bateau tangue gentiment, permettant à la vie à bord de suivre son cours comme si nous étions encore protégés des vents et des courants par les fiords. Pourtant, Drake, c’est un nom qui fait peur. Celui du grand méchant, pirate, dragon ou vampire, venu terroriser les enfants dans les contes de fées ! Le passage de Drake, comme nous l’ont expliqué plusieurs conférenciers à bord, est le point de rencontre entre les deux plus grands océans du globe. Un lieu où courant marins et aériens chauds et froids se rejoignent et s’entrechoquent. Et si cela n’était pas suffisant pour créer un mélange explosif, ces courants s’intensifient grâce au goulot d’étranglement formé par la pointe du continent sud-américain et celle de la péninsule antarctique. Bref, le passage de Drake, ce n’est pas une petite balade en mer !

Un peu avant midi, le commandant nous prévient : il va devoir enlever les stabilisateurs gonflables qui nous adoucissaient les vagues, car les premières glaces pointent le bout de leur nez (et qu’elles pourraient endommager ces stabilisateurs). L’horizon commence à tanguer davantage, les pieds à se croiser dangereusement, donnant aux passagers des airs de fêtards en fin de soirée. Malgré tout, la houle reste douce et les mouvements réguliers. Peu de malades à déclarer. Nous profitons d’une météo merveilleusement calme… Répit à peine troublé par les passagers plus expérimentés qui déclarent d’un ton savant : « un aller en douceur annonce un retour en tempête ». Cela promet !

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En route pour le Passage de Drake !

***

Les conférences s’enchainent : d’abord celle de sécurité imposée à ceux qui participeront aux sorties kayak. Puis celle de l’IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators), pour un tourisme responsable en Antarctique. On nous parle règlementation et préservation de la faune et de la flore locale. Visiter l’Antarctique sans laisser aucune trace de notre passage afin que les futurs voyageurs puissent avoir le même décor à admirer (j’en reparlerai plus en détail dans un prochain article).

Vient ensuite le temps de notre second cours photo. Et cette fois, pour apprendre à gérer la luminosité, nous montons dans la cabine de pilotage. Une belle surprise ! Rien que pour cette chance, nous sommes heureux de participer à ce cours ! De là-haut, nous apprécions la vue sur la proue du navire, à côté du commandant et de son équipe.

En regardant cette étendue bleue mouvante qui nous encercle, sans aucune terre à l’horizon, et les cartes marines de cette tour de contrôle flottante, me revient en tête un passage de mon livre de chevet du moment, « Salut au Grand Sud » :

Le temps en mer n’existe pas, il ne se mesure qu’à l’avancée des petites croix sur la carte (Isabelle Autissier)

Au retour à la salle de classe, François se voit prêter un super zoom, pour photographier les oiseaux marins qui tournent tout autour du bateau. Un énorme sourire illumine son visage « C’est encore mieux que le jour de mon anniversaire ! », dit-il l’énorme objectif à la main. Voilà qui va l’occuper très régulièrement, sortant chasser de son zoom les oiseaux marins qui s’aventurent près de notre coque.

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Vue du capitaine
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Visite des postes de commande du navire

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Manger en traversant le passage de Drake est bien un challenge, comme prévu… mais pas pour les raisons attendues ! Ce ne sont pas les mouvements du bateau qui ont interrompu notre diner, mais bien ceux des animaux. Et voilà qu’au loin, des jets d’eau indiquent la présence de plusieurs baleines. Un bout de dos et de nageoire dorsale dépassent. Je suis aux anges ! Je rêvais tant de voir ces mammifères géants… et je continue à rêver de pouvoir, un jour, les approcher de tout près en plongée… Un jour !

Nous avons définitivement lâché nos couverts lorsque plusieurs oiseaux marins se sont mis à virevolter sous notre fenêtre. Nous courons récupérer vestes et appareils photo afin de capturer leurs danses. François commence une véritable collection. Il espère pouvoir revenir avec au moins une belle photo de chacun des oiseaux marins de la région, présentés lors de la conférence de la veille. « Oh, le brun, là, je ne l’ai pas encore ! » (clics en folie et rafale de photos). Suivi de « Regarde celui-là, c’est un Pétrel ; il est beau, mais je l’ai déjà » (pas la peine de le reprendre en photo)… Une version plus nature de Pokemon !

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Fulmar argenté (ou Fulmar antarctique ou austral)
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Pétrel géant

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Alors que la croisière se poursuit paisiblement, le capitaine annonce : « le premier qui verra un iceberg, un vrai et grand iceberg qui fait au moins la moitié de la taille du bateau, aura gagné un prix ! ». De quoi garder le regard des passagers rivé aux fenêtres, s’il y en avait besoin…

La journée se termine avec une conférence sur les manchots, très sobrement intitulée « les manchots, les animaux les plus étonnants ! » (« Penguins, the most amazing animals! »). On sent le léger parti-pris du scientifique passionné qui s’apprête à nous livrer quelques-uns des secrets de ces animaux. Après s’être gentiment moqué du vocabulaire français (pourquoi avoir un mot pour décrire les personnes n’ayant qu’un seul bras ? Et quel rapport avec ces animaux ? Bonnes questions !), l’exposé commence.

Ajout au retour C’est alors que je m’apprête à publier cet article que je tombe sur un passage du livre de Max Bird (YouTubeur humoriste de vulgarisation scientifique que je vous recommande, tout autant que son livre : Max Bird dézingue les idées reçues). « On croit avoir affaire à des pingouins alors que ce sont clairement des manchots ! Scandale ! Mais la confusion n’est pas due à une erreur d’identification des oiseaux, non, non… C’est simplement une erreur de traduction. L’origine du bazar, c’est que nous autres, les Français, sommes les seuls au monde à avoir eu la rigueur ornithologique de ne PAS appeler “pingouin” des animaux qui NE SONT PAS apparentés génétiquement aux véritables pingouins (Pinguinus, en latin). (…) Et malgré le fait que toutes les langues du monde soient contre nous, nous n’avons JAMAIS cédé (…) »

Je découvre avec étonnement leur parenté avec les albatros, leurs plus proches cousins sur l’arbre de l’évolution. Leur longévité et leur fidélité m’impressionnent également : ils vivent en moyenne entre 15 et 20 ans et généralement restent fidèles à leur compagnon tout au long de leur vie. Mais ce qui me surprend le plus, c’est cette sorte de poche dans leur pelage qu’ils créent au moment de la nidification, sous l’effet de l’hormone prolactine. Ce trou permet à l’œuf d’être directement en contact avec la chaleur du corps de ses parents et non avec la couche extérieure complètement imperméable et ne permettant pas de diffuser de chaleur. Les pingouins sont capables, à l’aide de certains muscles, d’ouvrir et fermer cette cavité à volonté. C’est vraiment étonnant à voir en photo… alors je n’ose même pas deviner ce que cela fait « en vrai ».

Peut-être en verrons-nous demain, nous annonce le conférencier, mais il y a peu de chance : même si les manchots essayent de nidifier le plus tôt possible dans la saison, nous sommes encore un peu tôt. Et la tendance actuelle va plutôt à retarder l’apparition des premiers œufs, à cause du réchauffement climatique, la fonte des glaces perturbant les lieux de nidation.

***

Demain, nous serons en Antarctique !

C’est sur ces mots que je ferme les yeux, laissant le soin à la mer de m’emporter dans son doux bercement…

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Coucher de soleil en pleine mer

À suivre

Ceci était le second épisode de mon journal de bord en Antarctique, la suite ici pour le continent blanc.

Mise à jour aout 2018

Nous avons sorti notre premier film « Une autre vie », qui comporte de très belles images de la Patagonie et de l’Antarctique (à partir de 6 min 45 s) et que nous vous proposons de découvrir ci-dessous.

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6 réponses à “Carnets d’Antarctique (2/5) : Cap Horn et Passage de Drake”

  1. En lisant ton article j’ai l’impression de lire un roman d’aventure ! Avec cette même sensation de joie, d’attente, de rêve, de magie et d’exploration ! c’est comme si je me replongeais dans du Jules Verne… (voyage au centre de la terre).
    J’ai juste envie de faire mon sac et de m’envoler pour l’Antarctique !
    La seule ombre a ce tableau c’est que je supporte vraiment pas le bateau donc faire une croisière… Mais tu me donnes tellement envie d’y aller !!
    Ces photos d’oiseaux en vol *o* Je comprend que François soit tout excité ! Verdict pour le nombre de photo ? (je paries sur une bonne centaines voir plus !)
    Hâte de lire la suite !! 🙂

    • Merci, tu ne peux pas savoir comme ton message me fait plaisir à lire ! 🙂

      Concernant l’aspect bateau et mal de mer, tout le passage dans les fiords et même jusqu’au Cap Horn ont été très doux, très stables, puisque nous étions encore protégés par les terre, et puis le bateau est très grand, cela limite un peu les effets de mouvement. Et le Passage de Drake, l’aller s’est fait sans trop de soucis (même si ça roulait pas mal), et au retour nous avons été rattrapés par un ouragan, mais de nuit, cela ne s’est donc pas trop fait sentir.
      Mais c’est vrai qu’aller en Antarctique n’est pas la croisière la plus calme qui existe ! 😉

      Ah, le nombre de photos… au final, quelques milliers (j’ai perdu le compte ! – environ 2-3000 je pense), mais beaucoup de rafales et d’oiseaux flous pour quelques uns nets et bien dans le cadre 😉

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