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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Voyager en Amérique du Sud, c’est dangereux : tu vas te faire voler et agresser !

Il y a des armes et de la drogue partout !

N’y va pas ! L’Asie, c’est bien plus sûr.

Combien de fois n’ai-je pas entendu ce discours ?

Aujourd’hui, c’est un message d’une lectrice qui a fini par me convaincre d’écrire sur le sujet. Je reçois énormément de questions concernant ce continent. Des questions pratiques, mais aussi et surtout des questions liées à la sécurité en Amérique du Sud.

L’Amérique du Sud, est-ce dangereux ?

Voici le message touchant que j’ai reçu de Julie (prénom d’emprunt), une lectrice angoissée avant son grand départ pour son premier grand voyage en Amérique du Sud.

Question d’une lectrice

La question de Julie

Bonjour Amandine, Je pars pour la première fois avec une amie, 3 mois du Brésil au Pérou, en passant par l’Argentine et la Bolivie. C’est à la suite de plein de choses qui ont dégringolé dans ma vie que j’ai sauté le pas, j’avais envie depuis longtemps de faire un beau grand voyage, et je n’en avais pas eu la possibilité avant. Je pars dans un mois, et suis très très angoissée. Au départ ultra motivée et excitée, puis au fur et à mesure de lecture d’articles et surtout des personnes à qui j’ai parlé de mon voyage « Attention on peut mettre de la drogue dans ton sac. Attention y’a beaucoup de vols ! Deux filles ? Tu es folle d’aller là-bas c’est dangereux on tue et on enlève les gens. Tu as entendu parles des deux Françaises tuées et violées ? » Sans compter les accidents de car, les maladies, etc., et ma peur de l’avion (que je dépasse toujours)… Bref j’étais enchantée de partir et maintenant j’ai une boule d’angoisse perpétuelle au ventre… Beaucoup de personnes m’ont dit avoir été volées également. J’aimerai vraiment être rassurée parce que je suis en train de me gâcher complètement mon plaisir 🙁 Mon amie, elle, est très détendue heureusement, moi je suis une grande angoissée et je n’arrive plus à parler de mon voyage avec plaisir tellement je suis stressée. Merci pour ton aide, Julie

Ma réponse à Julie et aux futurs voyageurs en Amérique du Sud

Partir pour un premier grand voyage, cela fait peur ! Peur du changement, de la nouveauté, de faire le premier pas sur une route pleine d’inconnues. Ne pas savoir si l’on fait le bon choix. Ne pas savoir ce qui nous attend. Ne pas savoir à quoi va ressembler notre vie une fois arrivée à l’autre bout du monde…

Si toutes ces inconnues sont grisantes, elles peuvent également être angoissantes.

Départ Galapagos San Cristobal
Nos sacs sur le dos lors de notre premier voyage au long cours

7 clichés sur la sécurité en Amérique du Sud à oublier

  1. En Amérique du Sud, on se fait voler !

    Vol à l’arrachée en pleine rue, pickpocket aux doigts de fée… le danger semble partout !

    Et après un an de voyage en Amérique du Sud (en cumulant nos trois passages par ce continent), savez-vous combien de fois nous nous sommes fait voler ?

    Notre bilan : 0 vol

    Zéro, c’est peu !

    Sans pour autant dire que le « risque zéro » existe, cela permet de relativiser les messages alarmants qui nourrissent les fantasmes de violence et de danger autour de ce continent.

    Après, si nous ne nous sommes jamais fait voler, c’est aussi sans doute parce que nous sommes attentifs et que nous avons adopté des principes de précautions qui nous ont permis d’éviter certaines situations potentiellement problématiques.

    En règle générale, mieux vaut éviter d’exposer ses richesses. Dans certaines régions, éviter de mettre son sac en soute lorsque l’on prend le bus, préférer le garder et avoir un œil dessus.

    Nous reparlerons de ces attentions et petits gestes simples à adopter dans un prochain article.

  2. En Amérique du Sud, on se fait agresser !

    Ce qui est particulier en Amérique du Sud, c’est que souvent, les Sud-Américains rassurent le voyageur sur le niveau de sécurité de leur propre pays… mais en rajoutent une couche concernant les pays voisins !

    Ici ? Pas de problème, tu es en sécurité.

    Mais ce pays-là, tu te fais voler d’office !

    Oh, et celui-là, tu ne te fais pas seulement voler, tu te fais agresser aussi, voire tuer !

    Une fois de plus, nous ne nous sommes jamais fait agresser en voyage. Jamais. Mais ce n’est pas pour autant que ce genre de problème n’existe pas.
    Les cas qui nous ont été rapportés par des amis voyageurs étaient souvent liés à un vol avec agression lors d’une sortie peu prudente, tard le soir dans un « mauvais quartier », dans une ruelle peu éclairée… Bref, les clichés que l’on retrouve dans tous les romans policiers !

    Contre ces scénarios malchanceux, des gestes simples peuvent éviter beaucoup de risques inutiles. Comme de se renseigner sur la ville en arrivant, avec les quartiers à éviter, les heures où il vaut mieux ne plus sortir… De manière générale, nous évitons de sortir loin de notre logement une fois la nuit tombée.

    Huaraz
    Un dimanche comme les autres à Huaraz
  3. En Amérique du Sud, on se fait enlever !

    Surement un des risques les plus médiatisés en Europe, mais croyez-moi, c’est de loin celui qui concerne le moins les touristes ! Personnellement, je n’ai jamais été touchée (ni témoin) de ce problème. Les victimes ne se font pas enlever au hasard : les ravisseurs prennent le temps de les sélectionner et de les étudier.

  4. En Amérique du Sud, on met de la drogue dans vos sacs !

    En Amérique latine, plus encore que des bandits-voleurs-agresseurs, il y a des trafiquants de drogue !

    Dans tous les films de narcotrafiquants, il y a ces moustachus à grand chapeau cachés dans la jungle qui gèrent un trafic de drogue s’étendant sur toute la planète. On voit alors apparaitre des noms de ville, avec une musique effrayante. Je me souviens, dans le film « Scareface », d’avoir vu apparaitre ainsi le nom de « Cochabamba » comme s’il s’agissait du pire endroit sur terre, synonyme de tous les vices. Aaah, Cochabamba, j’ai tant de souvenirs associés à cet endroit, comme mon premier vol en parapente. Mais certainement pas de la drogue !

    Mise en garde Si l’on ne voit pas de dealeurs à tous les coins de rue, se faire proposer de la drogue, surtout dans les coins très touristiques, et encore plus ceux associés aux fêtes, n’est pas impossible. Je ne peux que vous conseiller de décliner toute offre de ce genre… Les peines de prison pour possession de drogue ne sont pas à prendre à la légère, y compris pour un étranger.

    Pour éviter, au retour, de se retrouver avec un « cadeau bonus » ajouté à votre insu, n’hésitez pas à emballer votre sac via les services d’emballages de films plastiques, voire en mode débrouille, avec des sacs-poubelle.

    Paracas, Pérou
    Voyager à la mode locale (village de pêcheurs de Laguna Grande, Paracas, Pérou)
  5. En Amérique du Sud, tout le monde est armé !

    Oui… et non !

    J’avoue avoir été très déstabilisée par la présence quasi systématique de gardes très armés devant les banques, mais aussi certaines pharmacies… jusqu’à certains petits commerces. La vue d’une arme à feu me donne un profond sentiment d’insécurité, à l’inverse des Sud-Américains qui eux se sentent protégés. Il s’agit plutôt d’une différence culturelle.

    Je me souviens du choc à notre arrivée en Bolivie, à Santa Cruz. Plein de jeunes, hommes et femmes, armés de machettes ou de fusils posés négligemment sur l’épaule. Normal. Tranquille. Et nous deux, jetant des regards effrayés tout autour de nous, se demandant pourquoi la ville était en état d’alerte… alors que ce n’était qu’un jour ordinaire pour les Boliviens. Bon, après, c’est sans doute la ville la plus armée que nous ayons vue en Amérique du Sud… À l’inverse, nous n’avons vu aucune arme en Argentine ni au Chili… et encore moins sur l‘ile de Pâques !

    De plus, je n’ai jamais vu le moindre garde se servir de son arme. Aussi grande et impressionnante soit-elle, elle a avant tout un rôle dissuasif.

  6. En Amérique du Sud, les transports sont dangereux et insalubres !

    On se représente des bus miteux, tenant à peine sur la route, pilotés par des chauffeurs audacieux et insouciants, la bouteille d’alcool à la main et le sombréro sur la tête.

    Et pourtant, le réseau de bus dans les pays d’Amérique du Sud est souvent mieux développé que chez nous. Et concernant le confort et l’aspect des bus : il y en a pour toutes les bourses. Du bus de campagne où les poules roulent sous le siège, à celui luxe avec Wi-Fi et écrans tactiles.

    Pour ce qui est de la sécurité…

    Oui, les routes sont, dans certaines régions, en piteux état (et dans les montagnes, mieux vaut ne pas avoir le vertige, car la vue depuis son siège peut parfois donner des sueurs froides). Et oui, mieux vaut éviter de rouler à certaines périodes, que ce soit pour une question de saison (le climat à la saison des pluies dans les montagnes peut provoquer des éboulements…), ou pour une question « d’agenda ».

    Je me souviens ainsi, en Bolivie, m’être faite remballée par le vendeur de tickets de bus lorsque j’ai voulu lui acheter deux tickets : « Non, il ne faut pas prendre le bus maintenant, c’est dangereux : c’est le dernier jour du Carnaval, tout le monde boit et le chauffeur aussi ! Mieux vaut attendre un jour ou deux… » Et c’est ce que nous avons fait. Je me souviens, le jour du départ, en quittant la ville, avoir aperçu un bus gisant au fond du ravin : le bus parti le dernier jour du Carnaval de l’année passée… Gloups !

    Maintenant, les différences d’état des routes, des bus et des « performances » des chauffeurs entre chaque pays sont toutes aussi grandes qu’en Europe. Les Italiens du sud sont réputés pour leur conduite audacieuse, etc. C’est pareil là-bas. Les Péruviens et Bolviens sont réputés machos au volant (être le plus rapide, passer le premier), alors qu’au Chili, les bus sont équipés d’un avertisseur qui hurle dès que le véhicule dépasse la limitation de vitesse autorisée…

  7. En Amérique du Sud, on se fait arnaquer !

    Le plus grand danger avec le problème des arnaques… c’est de devenir paranoïaque ! la méfiance à outrance est bien plus nuisible que le risque de petite arnaque « habituelle »…

    J’ai n’ai pas d’expérience marquante d’arnaque en Amérique latine qui me revienne à l’esprit (alors qu’en Asie…). Si, avoir payé 3 fois le prix pour un poivron dans un marché à Sucre, en Bolivie… et avoir trouvé le prix beaucoup plus abordable qu’en Europe malgré tout.

    La meilleure attitude reste l’observation (des locaux et des expatriés) pour étudier leurs habitudes de vie, le prix qu’ils payent pour manger dans la rue… Plus de conseils dans cet article.

    Arequipa, Pérou
    Marché d’Arequipa

Des dangers à nuancer !

Si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous le savez déjà : l’Amérique du Sud (et de manière générale l’Amérique latine) est une région du monde que nous aimons tout particulièrement. Une attraction qui ne s’explique pas. Une évidence…

Alors, entendre tant de mal sur notre continent adoré, cela me donne envie de rétablir un peu l’équilibre et de nuancer tout cela. Je ne dis pas que c’est un risque zéro : on peut se faire voler ou agresser en Amérique du Sud… comme en Europe. De manière générale, je me sens souvent bien plus en sécurité à me balader sur ce continent que dans certains quartiers de ma propre ville !

Bien sûr, les médias nous bombardent d’images effrayantes : armes, drogue, violence… Mais c’est aussi le propre des médias : le sensationnalisme. D’ailleurs, lorsque nous étions en Amérique du Sud lors de notre année sabbatique il y a quelques mois à peine, les Sud-Américains que nous croisions nous regardaient avec horreur lorsque nous disions venir de Belgique :

« Mais c’est dangereux là-bas, votre pays grouille de djihadistes ! »

Le mal est toujours ailleurs…

photo, voyage, Pérou, Amérique du Sud
En voyage, le danger est toujours « ailleurs »…

À paraitre dans de prochains articles :

Et pour terminer en beauté…

Voici quelques-uns de nos plus grands coups de cœur en Amérique du Sud :

galapagos
Lion de mer sur l’ile de San Cristobal
Ruelle du centre de Cuzco
Ruelle du centre de Cuzco
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51 réponses à “Au secours, je pars voyager en Amérique du Sud ! (réponse à une lectrice)”

  1. Pareil, je suis allée en Amérique du Sud seule, Pérou, Bolivie Chili, et je ne me suis jamais sentie en danger, c’est que du bonheur !!!

      • Bonjour! Tout d’abord merci pour cet article rassurant. Nous devons, avec ma copine, partir début décembre pour un périple de 6mois afin de visiter le maximum de pays, et je dois dire que nous sommes envahis par un sentiment d’excitation et de peur, au vu des craintes de notre entourage… j’aurais quelques questions à vous poser.

        -pour aller sur l’île de pâques, le prix du billet est-il le même si on le prend du Chili directement? On regardait par curiosité mais 1500€/pers, ça bloque un peu niveau budget lol

        -Tout les pays sont-ils accessibles par voies routière? Lesquels faut-il prendre obligatoirement l’avion (comme la Colombie apparemment)?

        Merci d’avance pour votre aide!

      • Bonjour Emmanuel, merci pour le compliment, ravie que l’article te plaise 🙂

        Super projet ! (y) L’Amérique latine est vraiment un gros coup de coeur pour nous ; après 3 voyages et au total plus d’un an sur place, nous savons que nous y retournerons encore !

        Pour répondre à tes questions :
        – pour les tickets d’avion, n’hésite pas à faire des simulations en ligne, mais de mon expérience, c’est moins cher de prendre un ticket à part depuis le Chili pour l’île de Pâques (mais le ticket reste un budget en soi, mais il y a quand même plus de 3600 km depuis côtes chiliennes, environ 5h de vol !)
        – a priori tu peux voyager en bus à travers tous les pays d’Amérique du Sud (je pense que le seul passage qu’on ne sait pas faire par voie terrestre, c’est de la Colombie au Panama, vers l’Amérique centrale donc ; et aussi certains endroits en Amazonie qui ne sont pas toujours facilement accessibles, pour lesquels il faut prendre parions un bateau et/ou un avion pour s’enfoncer davantage dans la forêt)

        Bons préparatifs et bon voyage (n’hésite pas si tu as d’autres questions, à les poster dans les commentaires des articles correspondant : on a écrit pas mal d’articles sur l’Amérique du Sud : tu les retrouvera via la page « Destinations » – « Amérique du Sud », classés par pays).

  2. J’y ai passé de nombreux mois entre l’Amérique du Sud et centrale… Zéro problème ! Et finalement je crois même que j’ai un gros penchant pour ce contient par rapport à l’Asie 😉

    • Penchant partagé Malika 😉 Et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit cet article : pour démonter certains clichés qui ont la peau dure et pour rassurer les futurs voyageurs ! Merci donc pour ton témoignage 🙂

  3. Bonjour !
    Merci pour tous ces merveilleux articles qui nous font voyager … et relativiser !
    Effectivement l’Amérique du Sud est un très beau continent, intense à tous points de vue, et je conseille à tous les voyageurs hésitant à s’y rendre de foncer !
    Cependant, le « danger » qui règne là-bas n’est vraiment pas à prendre à la légère, même lorsque nous sommes prudents, car ce n’est pas une légende ! Je parle en connaissance de cause… J’ai l’habitude des voyages en hémisphère Sud, je ne me suis jamais baladée imprudemment de nuit dans les rues, je fermais mon sac avec des cadenas, je regardais à l’avance dans les guides les zones « mal famées » etc.. Et pourtant, je suis rentrée avant-hier du Brésil, contrainte et forcée, suite à une très mauvaise expérience : il y a une bonne semaine de cela j’ai été prise en otage dans un bus de nuit pour les chutes d’Iguazu (d’une très bonne compagnie, l’un de ces fameux bus de luxe avec wifi etc.) par des hommes armés, bus détourné jusqu’en plein milieu des champs, et j’ai été dépouillée de tout ce que j’avais. J’ai l’immense chance de m’en être sortie indemne, mais ce ne fut pas le cas de tous…
    Alors la prudence est de mise, oui, mais je dirais même l’extrême prudence (et voyager en bus,, en zone frontalière, à quelques jours du carnaval, c’était une très, très mauvaise idée). Pensez à bien regarder les recommandations sur le site de l’ambassade française, et suivez leurs conseils …
    Bien évidemment, l’immense majorité des Brésiliens sont des personnes plus qu’honnêtes, d’une extrême bonté et bienveillance, il va sans dire que l’âme brésilienne m’a beaucoup touchée. Beaucoup m’ont aidée et sans eux je ne sais pas où j’en serai aujourd’hui !
    Je suis donc loin de déconseiller cette destination, mon cas n’est pas une généralité, mais ne brisons pas les (très nombreux…) avertissements sur la sécurité, car il s’avère qu’ils sont finalement de bon ton !
    Mon avis tout personnel sur la question : même si cela crève le budget, pour passer de pays en pays, ou même pour approcher les zones frontalières… prenez l’avion 😉 !

    • Bonjour Rebecca, merci pour ton message, même si ton témoignage fait mal au cœur à lire. Il y a bien sûr une dimension « chance » ou « hasard » en voyage. Le risque zéro n’existe pas.

      Je suis surprise de ne pas avoir entendu parlé de cet événement (détournement de bus et prise d’otage) dans les infos (surtout quand il y a des étrangers, cela passe vite au niveau presse à scandales au niveau international). Je n’ai été au Brésil qu’une journée (justement pour voir les chutes d’Iguazu), et mon expérience a été très positive… mais c’est malgré tout un pays dont j’ignore encore tout.

      Mais personnellement, j’ai beaucoup voyagé en Amérique latine en bus, passant d’un pays à l’autre et frôlant les zones frontalières sans jamais avoir le moindre souci… Je serais donc plus nuancée que toi à ce niveau-là.

      Mon but ici n’est certainement pas de « briser les avertissements » sur la sécurité, mais bien de rassurer, relativiser, nuancer et contrebalancer les messages alarmistes qui pullulent dans la presse.

      Je parlerai dans un futur article (comme je le mentionne à la fin de celui-ci) de quelques conseils pour éviter les situation potentiellement problématique niveau sécurité en voyage. Car même si cela ne pas tout empêcher, cela permet d’éviter une grande majorité des risques.

  4. Je suis bien d’accord, les préjugés ont la peau dure… Cela dit, les médias entretiennent (toujours eux) cette psychose.
    Je pense que comme partout, la sécurité est surtout une question de bon sens!

    • Merci Valérie pour ton message 🙂

      Je pense aussi que le bon sens (doublé de l’expérience) permet d’éviter énormément de problèmes potentiels.
      Et au-delà des bonnes attitudes à avoir, je souhaitais surtout mettre l’accent sur « l’accessibilité » de ce continent et nuancer les clichés qui persistent encore et toujours…

  5. Merci Amandine. Je suis d’accord avec toi, on sur-médiatise le potentiel danger dans ces pays, même si d’expérience j’ai senti qu’on me mettait plus facilement en garde en Amérique latine qu’en Asie.
    Le risque zéro n’existe pas, mais surtout nous ne somme à l’abri du risque nulle part ! Quand je suis partie au Mexique, mon père flippait et cela ne s’est pas arrangé quand je suis allé en Colombie. J’ai très bien vécu les deux expériences et n’ai eu aucun problème. En revanche, dès mon retour, attentats de Paris… comme quoi.
    Alors bien sûr, il ne faut pas y aller en inconscience et quand même se renseigner un peu sur les pays avant d’y aller. Mais en général les risques sont concentrés sur une région et on peut voyager librement dans beaucoup d’endroits.

    • Quel plaisir de te lire Emma 🙂
      Comme tu le dis, pas de risque zéro, mais la possibilité (voire la facilité) de voyager « presque partout », avec certaines zones et/ou certains quartiers de grosses villes à éviter.

      Merci pour ton témoignage sur tes belles expériences au Mexique et en Colombie… Souvenirs, nostalgie et démangeaison : très envie de retourner par là-bas (et je pense que tu me comprends ^^) !

  6. C’est incroyable! Je découvre cet article aujourd’hui alors que j’ai eu exactement le même débat, avec les mêmes préjugés, aujourd’hui avec un collègue. J’ai passé 6 mois en Amérique du Sud, et suis allée plusieurs fois en Argentine (le pays de mon coeur), et je ne me suis jamais sentie en insécurité. Et le point 2 « Ici pas de problème, mais le pays voisin… » est tellement vrai, et finalement tellement drôle ! Merci pour ce bel article et merci d’avoir si bien défendu ce beau continent que j’aime tant (et qu’il faut découvre de toute urgence!). Si Julie n’est toujours pas convaincue, elle peut également me joindre via notre blog pour ce voyage.

    • Merci Océane pour ton message. Ces préjugés sont tellement présents qu’ils étouffent beaucoup de futurs voyageurs avec des peurs démesurées… d’où ma volonté de remettre un peu les choses en perspective.

      Oui, ça nous a fait rire aussi d’avoir sans arrêt des « mises en garde » sur les pays voisins « tellement plus dangereux » : ça en devenait un sketch !

      L’Amérique du Sud (et l’Amérique latine de manière générale) est une région du monde qui nous a toujours attirés et qui a su garder une partie de notre âme : on y retourne sans cesse en se sentant chez soi…

  7. Je voyage en Amérique du Sud depuis 5 mois avec une copine et nous n’avons rencontré aucun problème pour l’instant, les gens sont d’une extrême gentillesse et nous sommes… 2 filles (pour ceux qui pensent que voyager quand on est une fille est dangereux 😉 )

    • Merci pour ton partage d’expérience Julie. On « dramatise » souvent le voyage solo pour les femmes (ou le voyage sans homme on va dire)… et je pense que c’est en grande partie du à notre manière de concevoir la femme comme un être à protéger. Je ne dis pas que les risques sont égaux à ceux du voyage en tant qu’homme, mais je pense néanmoins qu’on « sur-médiatise » les risques pour les femmes… Alors qu’on sait qu’une majorité des voyageurs solo sont statistiquement des femmes ! 😉

  8. Je reviens de 4 mois de voyage en Amérique du sud avec passage de frontière en bus à chaque fois ! Nous n’avons rencontré aucun problème !
    Nos proches avaient plus de crainte que nous !
    Bon parfois les chauffeurs de bus se prennent pour des pilotes de rallye, les gardes colombiens sont armés ! Mais les gens sont adorables !
    On rêve de repartir !

    • Merci Typhaine pour ton message et ton partage d’expériences. Comme toi, nous n’avons jamais eu de souci au passage de frontières en bus (et c’est bon aussi de dire quand tout se passe bien, histoire de nuancer les échos négatifs qui ont tendance à se partager et propager davantage !).

      Après 3 voyages sur ce beau continent, nous rêvons nous aussi d’y retourner… et nous le ferons très certainement 😉

  9. J’envisage un voyage Brésil/Argentine l’hiver prochain. Merci pour cet article qui rassure ! Et je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’on se sent parfois plus en sécurité à l’étranger que dans certains quartiers à quelques pas de chez soi… Bisous

  10. Bonjour à toutes,
    Depuis 2009 je voyage entre 1 et 6 mois par an, dans des pays accessibles pour une femme seule et chanceuse. Pour la deuxième fois je suis allée en Argentine ce mois de février. J’ai vraiment adoré il y a 5 ans ce voyage merveilleux que nous avons partagé avec mon amoureux de l’époque, j’étais brune, en couple et nous dormions dans des hôtels à au moins 50 euros la nuit.aucun problème, un voyage extraordinaire. Cette année, la donne est différente, seule comme à mon habitude pour le reste de mes voyages (Sri Lanka, Costa Rica, Madagascar, Cambodge, Vietnam, USA, Cuba, Chine…). Je suis blonde aux yeux bleus, 35 ans bien dans mes bottes, backpack-dortoirs et bus publics. J’avoue ne pas avoir ressenti le même confort et c’est normal, mais ce trouble venait du comportement masculin à mon égard. Plusieurs tentatives d’agression des chauffeurs de taxi, dont une, où honnêtement mes poings m’ont bien servi. Et ce pour amener ma réflexion de ce jour : ce jour-là je ne me suis pas écoutée. J’ai l’habitude de réellement me poser en permanence la question de la sureté des lieux, de l’heure des personnes que je rencontre. Et là de fatigue plutôt que de rentrer me reposer et réajuster mes choix je me suis jetée dans la gueule du loup. Mon conseil, et ça fonctionnent seul, pour deux amies, ou en couple. Si vous doutez de votre destination, expliquez votre intuition ou ressenti prenez un autre chemin ou reportez ce lieu.. Apprendre à s’écouter est pour moi la clé d’un voyage réussi.

    PS : pour les filles, évitez de tester les alcools locaux souvent très dangereux, faites gaffe à vos verres en soirée, histoire qu’on ne vous mette rien dedans ! et partez toujours avec une pilule du lendemain difficile à trouver dans certains pays en cas d’urgence. Comme tout se passera bien vous aurez le plaisir de l’offrir à un dispensaire de santé ou foyer pour femme à la fin de votre voyage. Essayer de ne pas rentrer avec votre trousse de secours plein de petits villages en ont besoin. Bonne route à toutes

    • Bonjour Elsa, merci pour ton message et ton partage d’expérience. La couleur de cheveux, c’est sûr, ça joue. Je suis moi aussi blonde aux yeux bleus, et en partageant mon vécu avec celui de mon amie italienne (typée méditerranéenne), je me suis rendue compte que c’était assez différent. Pour autant, malgré les regards voire les avances, je ne me suis pas sentie oppressée ni en danger. Une grande différence avec d’autres moins bonnes expériences (comme au Sri Lanka), où la femme est un bout de viande à s’accaparer : en Amérique latine, la femme est une conquête et l’arme de prédilection est la séduction.

      Concernant ta mésaventure en taxi : nous prenons très peu (voire jamais) le taxi en Amérique latine. C’est à déconseiller dans beaucoup de pays/régions… A bien se renseigner au cas par cas.

      Et comme tu le dis bien, nous avons un radar interne qui se trompe rarement : nous pouvons nous écouter et davantage nous fier à cette voix intérieure.

    • Bonjour Marelune, merci pour ton commentaire, ravie que cet article puisse répondre à certaines de tes questions.

      Je recevais beaucoup de message de lecteurs, comme celui-ci de Julie, et je me suis dit qu’il serait intéressant de faire partager ma réponse aux autres lecteurs 🙂

  11. Savez-vous que, pour les Colombiens, la France est un pays extrêmement dangereux en ce moment ?
    Mon fils cadet vit au Mexique depuis plus de 8 ans maintenant, et c’est par son intermédiaire que j’ai accueilli une jeune fille Colombienne qui a souhaité venir en France pour faire des études de psychologie (fortement encouragée en ce sens par mon fils, bien sûr !). Cela fait 4 ans qu’elle a débarqué en France, et elle est devenue ma « fille de coeur ».
    Eh bien, sa famille se fait un sang d’encre de la savoir en France en particulier et en Europe en général !
    Comme quoi ….

    • Bonjour Marie-Paule, merci pour votre commentaire.

      Tout à fait ! Nous observons cela à chacun de nos voyages, et plus particulièrement celui de l’an passé (année sabbatique, avec la moitié de l’année en Amérique latine) : nous étions au Chili et Argentine lors de l’attentat de Charlie Hebdo. Les Sud-Américains nous regardaient avec effroi : « l’Europe c’est dangereux ! Il y a des bombes partout ! ». Finalement le même genre d’état d’esprit véhiculé par les médias concernant par exemple la Colombie, toujours associée au FARC, ou le Mexique, au trafic de drogue et immigration illégale.

      Merci donc pour votre témoignage qui va dans le même sens que nos expériences et permettra peut-être de nuancer un peu les craintes de futurs voyageurs dans ces belles contrées lointaines !

      Au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires 🙂

  12. La question sécurité en Amérique latine est un sujet sensible, mais en définitive elle l’est dans le monde entier, actuellement. En Thaïlande aussi, régulièrement il y a un soulèvement et des bagarres entre chemises de couleurs. L’Indonésie connait ses moments de folies…
    Je vis au Nord du Pérou, Chachapoyas, une destination tranquille pour ceux qui recherchent la sécurité.
    A la différence des voisins, si on écoute un péruvien, le pays est gangréné par la violence, les attaques et agressions. Ces gens ont connu des années de terrorisme intérieur dans les années 80-90 qui ont laissé des traces indélébiles. Le phénomène a été réduit par le gouvernement de l’époque et le prix en a été le sang, même d’innocents. Demeurent des zones où le bon sens vous interdira d’aller, cause narco trafiquants, renseignez-vous, et il faut toujours écouter les conseils des locaux.
    Pour ce qui est des taxis, comme les combis ou vans, c’est le moyen de locomotion de beaucoup de péruviens, qui n’ont pas de voitures. Il faut faire très attention à bien prendre des taxis officiels et, passé une certaine heure dans les grandes villes, téléphoner aux compagnies officielles.
    Pas rassurant mon message? Ehh, n’oubliez pas que j’y vis et avec deux enfants. Je laisse mes enfants se promener dans la rue, aller au marché… ce que ne font pas forcément nombre d’hexagonaux aujourd’hui.
    Nous le Pérou on adore et on s’y est installé.
    Une pensée à tous nos japonais qui se font détrousser depuis toutes ces années chez nous dans le métro parisien dans l’indifférence la plus totale, et on n’en parle même plus aux infos, cela est devenu tellement banal. Quant aux événements plus récents en France, oui cela préoccupe beaucoup ici aussi. Bon courage à vous, moi je suis bien ici.

    • Merci Philippe pour ton commentaire, ton partage d’expérience et tes conseils.

      Comme tu le sais, nous aussi, nous sommes tombés amoureux du Pérou et avons pensé nous y arrêter pour y vivre quelques années ou plus… un jour peut-être ! 😉 En tout cas, c’est sûr, nous y retournerons voyager !

  13. Bonjour 🙂 je découvre ton blog à peine… Et j´ai raté pas mal d´articles tous aussi bien les uns que les autres…
    Je voulais réagir à cet article, même s’il date de plusieurs mois déjà…
    Je me retrouve tout à fait dans ce que tu as écrit… Je me rappelle mon premier grand voyage toute seule en tête à tête avec mon sac à dos, c´était direction le Pérou… Je n´avais cependant aucune crainte, car j´avais déjà pas mal baroudé même si jamais toute seule… Et j´étais peut-être même un peu trop relax… Tellement que je n´ai pas fait attention à la liasse de billets apparente que j´ai laissée dans la poche gauche de mon jean… Très rapidement volée par un petit péruvien… Ça m´a servi de leçon, mais je n´ai pas été traumatisée pour autant, car j´ai continué mes voyages seule, et ne pourrai que recommander… 🙂

    • Bonjour Annabelle, merci pour ton beau message ^^

      Peu importe la date de publication, n’hésite jamais à réagir à un article qui te parle : je reçois tous les commentaires et y réponds avec plaisir. Les mots que je pose sur ce blog sont là pour être lus et discutés, que ce soit à leur publication ou des mois/années plus tard 😉

      Certaines précautions sont à suivre, en voyage comme chez nous (j’habite à la capitale : je sais que je dois prendre un sac qui ferme pour aller dans les métros ! Apprentissage de jeunesse… ^^), et comme tu le dis, les petites erreurs de parcours existent et sont à prendre comme des leçons.

      Merci pour ton retour d’expérience et au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires 🙂

  14. Bonjour !
    Je pense y aller, seul, dans quelques mois, pour un séjour indéterminé, le seul « hic » c’est que je ne parle pas du tout espagnol mais bon avec persévérance et volonté ça devrait le faire. En tout cas, ça fait du bien de lire tes voyages.
    Merci

    • Bonjour Clément, merci pour ton message : ravie que mes articles fassent du bien et rassurent les futurs voyageurs ! 🙂

      Comme disait mon père, il ne faut jamais dire « je ne sais pas faire ci ou ça », mais « je ne sais pas ENCORE » : ça viendra peut-être un jour, il ne faut pas se fermer les portes du possible ! Donc tu devrais plutôt dire que tu ne parles pas encore espagnol ! 😉 C’est une langue que j’ai pris beaucoup de plaisir à apprendre avant de partir et pendant mes voyages ; je te souhaite la même chose !

      Beaux voyages à toi et au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires (n’hésite pas à regarder, via la page Destinations et la rubrique « Amérique du Sud » les articles de nos précédents voyages, tu trouveras peut-être des idées et infos pour préparer ton projet – et si tu as des questions, n’hésite pas à les poster dans les comm’ des articles concernés, j’y réponds toujours avec plaisir ! ^^)

  15. C’est vrai que les clichés ont la vie dure. Je n’ai personnellement jamais été attiré par ce continent (même si j’ai plusieurs amis d’Amérique du Sud ou Centrale), j’adore trop l’Asie, mais j’y serai dans un peu plus d’un an (pour un an) et je sais que mes parents vont me ressortir toute une longue liste de clichés.

    • Je comprends ton attirance pour l’Asie : on a tous nos coups de coeur, souvent même avant d’agir posé les pieds sur le continent de nos rêves ! Personnellement, mon esprit a toujours été tourné vers l’Amérique latine, même si j’aime découvrir le monde dans son ensemble et que je garde de merveilleux souvenirs de nos différents voyages en Asie ! 🙂

      J’espère que cet article pourra rassurer tes parents (plusieurs lecteurs m’ont dit l’avoir envoyé à leurs parents pour diminuer le stress avant le départ !). Nous retournerons aussi en Amérique latine dans les années à venir, c’est certain ! Déjà une idée d’où tu iras pendant un an ?

      Je te souhaite déjà de bons préparatifs et au plaisir de parler voyage dans de futurs commentaires 🙂

  16. Super article !

    Juste une chose sur laquelle je ne suis pas d’accord (ou plutôt que je souhaite préciser), c’est au niveau de la conduite ! J’étudie au Chili, je prends donc de très nombreux bus (micro-bus, et bus de voyage), et mon constat est véridique : ce sont des fous sur la route.
    Que ce soit en centre ville ou sur les autres route, ils n’ont aucune conduite (jeu de mot gratuit (: ).. Et en effet, la vitesse des bus est indiquée par une machine, et à tout moment il est possible de demander au chauffeur de ralentir, ou même de prévenir les autorités. Encore faudrait-il que cette machine marche, pas comme dans 80% des cas ! haha

    Bon hormis ce petit point de précision, j’aime beaucoup cet article, et je viens de me rendre compte que je ne risque pas « les kidnappings, la mort, les agressions » en allant au Pérou, comme me l’ont signifié mes chers amis chiliens haha 🙂

    • Merci Koopah 🙂
      C’est vrai qu’on ne conduit pas en Amérique du Sud comme on conduit en France ou en Belgique 😉 (j’allais dire « comme on conduit en Europe », mais dans certains coins de notre continent, c’est aussi une conduite « colorée », comme en Sicile !).
      Plus que « fous de la route » (sans nier ce constat !), je dirais qu’ils ont d’autres priorités : la vitesse, ce qui se passe devant (et jamais derrière…) avant la sécurité et le respect du code de conduite.

      Par contre, c’est marrant, après notre passage au Pérou et en Bolivie, on trouvait que les chauffeurs de bus chiliens étaient hyper calme et respectaient bien les limitations de vitesse ! 😉

      ça ne m’étonne pas vraiment que tes amis chiliens t’aient mis en garde : le pays voisin est toujours plus dangereux ! 😉

  17. Bonne conclusion de cet article. J’apporte mon petit témoignage. Je viens au Mexique depuis 13 ans quasi chaque année, ces dernières années plusieurs mois : jamais un problème de sécurité alors que je fais du vélo ou de la marche un peu partout, dans des quartiers parfois pas toujours rassurants
    Pas d’arnaque non plus, les gens avec qui on a des contacts commerciaux sont très honnêtes voire plus qu’en France. Alors soyons prudents mais voyageons dans ce monde si beau

    • Merci beaucoup Domi pour ton message et ton témoignage 🙂
      Et très belle conclusion (y)

      Nous avons aussi eu une superbe expérience au Mexique lors de notre premier voyage dans ce beau pays l’an passé (je dis 1er voyage car on est sûrs qu’il y en aura d’autres !!!).

  18. Bonjour,
    J’ai adoré lire votre article cela m’a beaucoup éclairée. Je pars le 28 avril pour un mois et demi en Amérique du Sud nous ne savons pas encore très bien quelle itinéraire que nous voulons faire, mais tout nous intéresse alors c’est un problème en soit ahahaha ! J’aimerais savoir sans les billets d’avoir combien pensez-vous que ça peut nous couter pour 1 mois et demi j’ai de la difficulté a me faire un budget. J’aimerais avoir votre expérience sur ce point.
    Merci 🙂

    • Bonjour Noémy, merci beaucoup pour ton voyage.
      Ah oui, le plus dur, c’est choisir (et donc renoncer !) : ce que nous faisons souvent, c’est prévoir presque rien, et laisser le hasard des bus et des rencontres nous mener (avec quand même quelques points de repère, quelques lieux que nous aimerions voir !).
      Difficile de te dire pour le budget : d’un pays à l’autre (entre la Bolivie et le Chili par exemple, ce n’est pas le même budget), d’un voyageur à l’autre et d’un style à l’autre (confort des hôtels, activités…). Dans l’article bilan de notre année sabbatique, où nous avons passé 6 mois en Amérique latine, je parle un peu de ça et je dis que nous avons dépensé environ 20.000€ à deux (sachant que nous avons pris plusieurs avions et pas optimisé le plus possible).
      Bons préparatifs, n’hésite pas à jeter un oeil à la rubrique « Amérique du Sud » sur la page « Destinations » (dans le menu supérieur du blog)… et bon voyage !!! 😀

  19. Bonjour ! Depuis quelques années je rêve de partir seule avec mon sac à dos en Amérique du Sud, pour découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles personnes… Sauf que j’ai seulement 17 ans. J’aimerais partir pendant un mois ou deux, juste après le bac et avant d’enchaîner sur mes études sup. J’aurais donc un peu plus de 18 ans. Pensez-vous qu’à 18 ans je sois trop jeune pour m’aventurer seule à l’autre bout du monde ? Quels sont les problèmes liés à mon âge que je risque de rencontrer ? Être une fille risque-t-il d’être un problème ? Quand je parle de voyage, la plupart des gens me disent « tu as le temps » mais j’ai réellement ce besoin de découvrir l’inconnu, sans trop attendre. Vos conseils sont donc les bienvenus ! Merci ????

    • Bonjour Cléo, merci pour ton message et désolée du délai de réponse !
      Difficile de te répondre, car, à mes yeux, l’âge ne fait pas tout… et finalement, le frein de l’âge sera bien plus souvent dans la tête de nos proches (et de nos parents tout particulièrement) que dans la réalité 😉

      Quand j’avais 17 ans, je voulais aussi, comme toi, partir après la fin de mes études ; je m’étais imaginée travailler pour une ONG, faire du bénévolat… puis mes parents m’ont conseillé de d’abord faire des études, histoire de me créer de réelles qualifications qui pourront être utiles sur le terrain. Et ils ont fini par me convaincre ; je suis donc partie 5 ans plus tard, comme prévu (je pense que, dans un coin de leurs têtes, ils espéraient que l’idée se perde en cours de route pendant mes études… mais je suis têtue ! 😉 ). J’ai adoré mon voyage et le parcours que j’ai fait m’a permis de devenir qui je suis… Est-ce que, pour autant, je n’aurais pas apprécie totalement / aurais eu une moins bonne expérience si j’étais partie à 18 ans ? Je ne pense pas.

      Sur les routes, tu croiseras beaucoup de jeunes qui viennent de finir le bac et/ou les études supérieures… et finalement, est-ce que 3 ou 5 ans change vraiment les choses sur les routes ?…

      Si c’est toujours intéressant d’écouter les autres (ou tout simplement poli ^^), c’est aussi très important de s’écouter soi ! Je ne pense pas qu’il y ait un âge idéal pour voyager – comme je le développe dans cet article – : tout est question du voyageur, de son contexte de vie, de ses projets de voyage et projets futurs, de son état d’esprit, de ce qu’il recherche et de ce qu’il imagine…

      Essaye donc de creuser vraiment ton envie de voyage : quelles sont les images qui te viennent en tête, qu’est-ce que tu y cherches… C’est sans doute la meilleure piste pour te faire avancer dans ton questionnement.

      Et sinon, n’hésite pas à discuter avec d’autres voyageurs, via des blogs mais aussi des forums et groupe sur les réseaux sociaux (il y a plusieurs groupes de voyageuses – backpackeuses, en solo ou non, sur Facebook).

      Bonne réflexion… et bon voyage à toi !

  20. Haha ! Tellement contente de tomber sur ton blog. C’est mon 2e voyage en solo, j’ai fait l’Asie 5 mois l’hiver dernier. Deux mois en couple et trois mois toute seule, voyage de rêve ! Et là je pars 2 mois toute seule en Amérique du Sud en commençant par le Pérou et voilà que je sens ma famille insécure. Ah, non !!! Moi aussi d’abord ? Je partirai confiante et un peu à l’aventure comme j’aime, à Lima et le Pérou, le Chili et l’Argentine… là où le vent va m’emmener quoi ! Merci pour votre superbe blog. J’en ai fait un tous les jours mis à jour pendant 5 mois en Asie et voilà ma famille rassurée, et mes amis bien sûr !

    • Merci Diane pour ton message 🙂
      Ah, le Pérou <3 un de nos pays préféré, où nous avons déjà voyagé 3 fois (et passé environ 3 mois sur place). On ne s'en lasse pas et on y retournera !
      Le Chili aussi, on est de plus en plus sous le charme de ce pays (dont on vient de rentrer, suite à un voyage en Patagonie et en Antarctique), et l'Argentine, on ne connait encore que trop peu ce beau et grand pays. Je rêve de l'explorer davantage !
      Bons préparatifs (courage, surtout pour "affronter" les peurs de l'entourage, c'est sans doute le plus difficile !) et déjà très beau voyage à toi !

  21. A te lire, l’Amérique du sud est moins risqué que la côte d’azur.

    1. On se fait voler. L’année dernière, nous nous sommes fait cambrioler en plein après-midi, alors que nous étions partis 45 minutes.
    2. Une connaissance c’est fait agresser sur la prom’ à Nice.
    3. Les automobilistes sont hystériques.
    4. Et le coût de la vie : une vraie arnaque. Et je parle à peine des plages inexistantes.

    Et pourtant j’y vis et j’aime y vivre. Pourquoi ? car, je vois au-delà de tous ces défauts.

    C’est pareil ailleurs ! Il faut sortir de toutes ses croyances, arrêter de suivre les médias et surtout écouter son intuition pour ne pas se mettre en danger plus que nécessaire.

    Je pars prochainement au Brésil, à priori le pays le plus violent au monde. Alors bien sûr, j’ai peur de me retrouver dans une situation inconfortable, mais j’ai encore plus peur de m’enfermer chez moi. De ne pas voir ce que le monde a à nous offrir.

    • Petite précision, le Brésil a en effet cette réputation de pays dangereux, mais quand on voit le Salvador, le Guatemala et le Honduras, ces derniers sont considérés comme les 3 pays en paix les plus dangereux du monde. Après on se base sur le nombre de meurtres par habitants, ce qui n’est jamais qu’une manière de compter parmi d’autres. Mais faut-il vraiment faire un classement ? 🙂

    • Tout à fait Stéphanie ! Nous vivons avec ce préjugé que chez nous c’est sûr et qu’ailleurs ça l’est forcément moins… un préjugé, qui est aussi une illusion, et qui nous aveugle sur les défaut de notre lieu du quotidien et grossit les traits de ceux des pays lointains (grâce aussi aux média).

      Pouvoir faire un pas de côté, mesuré le risque réel sans se laisser submerger par la peur véhiculée par les fantasmes, médias et croyances populaires, c’est une première étape importante pour changer son regard sur le monde avant de partir le découvrir, l’esprit plus serein (sans pour autant oublier son bon sens et son intuition, on est bien d’accord !).

      Merci pour ton message ; je te souhaite un très beau voyage au Brésil 🙂

  22. Bon… Je vais peut être faire le rabat-joie de service mais la violence de l’Amérique du Sud n’a rien de comparable avec l’Asie ni avec l’Europe. Il faut la prendre au sérieux.

    Je comprends la démarche, et entend bien les arguments donné pour faire relativiser les futurs voyageurs quant à la dangerosité des lieux mais ayant beaucoup bourlinguer de par le monde et pas mal fréquenté l’Amérique du Sud, marié à une Vénézuélienne, je tiens tout de même à dire que le danger n’a rien d’un mythe.

    Vous vous basez uniquement sur vos expériences personnelles pour justifier votre vision, qui ont pu tout à fait bien se passer, certes, mais l’exemple ne fait pas loi.

    Je pourrais par exemple parler de mon ami kidnappé en Bolivie, à La Paz, par un faux taxi, et qui n’a du sa survie qu’à une fuite désespérée en se faisant tirer dessus comme un lapin.

    Le frère de ma femme s’est fait braquer 8 fois à Caracas, et je ne connais pas un seul vénézuélien qui aie échappé à un vol avec violence dans sa vie, parfois pour un simple paquet de cigarette, toujours avec une arme sous le nez. J’ai personnellement réchappé par deux fois à des fusillades/règlements de comptes entre bandits, dans des lieux dits « sûrs », dont une où deux touristes anglais on finis à l’hôpital victimes de balles perdues. (Ils s’en sont sorti, heureusement.)

    Et je vous assure que la liste de ces « mésaventures » pourrait continuer sur des pages et des pages. Je ne mentionne pas les vols sans violence et les arnaques qui sont, pour le coup, universels et sans attache spécifique en Amérique du Sud.

    Mais comme je le disais, l’exemple ne fait pas loi. le vrai point que je voudrais soulever tiens surtout du fait que le touriste lambda ne peut pas prévoir, même en étant prudent les énormes tracas qui peuvent surgir dans ces régions du monde et il me semble un peu naïf de croire que de simples « petites précautions » vous gardent de tout danger.

    Au Mexique, et c’est un pays en paix, les morts ne se comptent plus, on estime à environ 100.000 le nombres de victimes, sans parler des disparus, de la guerre de la drogue, autant qu’en 3 ans de guerre civile en Syrie. Conseilleriez vous à ceux qui vous lisent de partir en Syrie les yeux fermés tant qu’ils ne quittent pas les coins touristiques et font un peu attention ? C’est absurde.

    A Caracas le taux de meurtre pour 100 000 habitants oscille entre 110 et 180 selon les années quand en France il s’agit de 1 pour 100.000, un policier est tué tous les jours et on compte environ 600 à 700 enlèvements par ans dans cette seule ville. A San Salvador la situation est identique. Plus personne ne sort après 21h et tout le monde vit dans la peur et l’angoisse permanente. Au Brésil les riches se barricadent derrières des murs de 4m et des barrières électriques à 50.000 volts tandis que la violence des favelas à atteint le niveau de celle décrite dans « La cité de dieux » qui avait été jugé par mes amis Brésiliens très exagéré au moment de sa sortie et qui me décrivent aujourd’hui une réalité devenue pire que le film.

    Alors j’entends bien que l’on peut voyager sans la boule au ventre dans certaines régions et qu’il ne faut pas se restreindre à la sécurité européenne pour partir découvrir le monde mais vous ne pouvez pas comparer la situation de ce continent avec là côte d’Azur, comme j’ai pu le lire dans un commentaire, où les attaques terroristes épisodiques de l’Europe.

    Voyager, oui, mais en étant conscient des risques. Ce qui me gêne dans l’article c’est que vous poussez à la comparaison avec d’autres régions du monde qui ne connaissent pas, même pas de loin, la situation de violence qui gangrène l’Amérique du Sud et ainsi dédramatiser à tort ce qu’il s’y passe, et si vos voyages se sont fort heureusement bien déroulés, il ne vous donnent en rien le droit de nier la réalité sociale et culturelle de ce continent.

    En espérant sincèrement que mon avis ne sera pas pris pour de l’agressivité gratuite ou une tentative de jouer les oiseaux de mauvaise augure… Bien Cordialement !

    PS: Bravo pour le blog, les articles sont toujours très agréables à lire bien que je sois en désaccord avec celui ci.

    • Bonjour Gaël,

      pas de souci d’être en désaccord ! Cependant, bien que je ne nie pas certains chiffres avancés dans ton message, j’aimerais attirer ton attention sur plusieurs points.

      Tout d’abord, nous parlons d’Amérique du Sud, hors le Mexique est en Amérique du Nord, le Salvador en Amérique Centrale.
      Ensuite le Vénézuéla est un cas à part, où il y a un vrai souci de sécurité depuis des années, je te rejoins à 100% là-dessus, c’est indiscutable. Mais comme la plupart des touristes (cet article est une réponse à un courriel d’une lectrice, qui parle de pays spécifiques) vont plutôt en Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, Equateur et Brésil (encore que, à nouveau certaines zones sont nettement à risque), nous avons préféré ne pas parler du Vénézuela.
      Enfin, nos petites expériences personnelles nous ont fait voyager déjà plus de 15 mois dans des pays d’Amérique du Sud, et même si tout n’est pas rose partout comme indiqué dans l’article, nous estimons avoir quand-même une expérience suffisante pour en parler. 🙂

      Nous avons plus souvent croisé des voyageur·euse·s s’étant fait agressé·e·s en Thaïlande, Cambodge ou Sri Lanka qu’au Chili par exemple. De même la criminalité d’un pays ne vise pas toujours les touristes. Au Salvador, au Mexique, les régions dites sûres et touristique ont des taux de meurtres et d’agressions bien plus bas. Ce qui augmente ces chiffres ce sont les tueries entre bandes de narcotrafficants entre autres (c’est nettement plus complexe que ça bien entendu). Quand au fait que ce soit imprévisible. Oui, mais toute agression est imprévisible. Juste il existe des statistiques et de probabilités différentes selon certains paramètres, tel que l’âge, le sexe, le lieu, l’heure… Comme partout en somme 🙂

      Merci pour ton message, qui vient un peu nuancer l’article initial, surtout au niveau du Vénézuela. 🙂

  23. Bonjour,
    Quel plaisir de lire tes articles!
    Je suis maman d’un enfant de 6 ans et je commence à prévoir un voyage de 12/18 mois pour ses 10 ans. L’ouvrir au monde, à sa réalité et à sa beauté. Je voulais partir l’été prochain pour une mission humanitaire en Amérique latine et on m’en a dissuadé, « tu peux pas prendre des risques comme ça avec lui…etc ».
    Ma question est, connais-tu une mission humanitaire locale réelle où nous serions utiles et en paix ? Laquelle avais-tu connu ? D’ici l’été prochain j’aurais un niveau en espagnol suffisant pour aider des gens à apprendre à lire par exemple. Mon fils aussi, il lit dans ses 3 langues.
    Je serais ravie d’avoir une réponse de ta part.

    • Bonjour Audrey, merci pour ce gentil message 🙂

      Par contre, je ne vais malheureusement pas être d’une très grande aide pour répondre à tes questions… Personnellement, quand je cherchais (il y a 10 ans, pour notre 1er voyage au long cours en Amérique latine) une association pour laquelle faire du bénévolat, je me suis vite trouvée confrontée au business du volontariat, avec des agences qui profitent de la demande autour du volontariat pour vendre des voyages « engagés », sans réelle volonté humanitaire derrière, et souvent sans cohérence ni utilité réelle pour les communautés locales.

      Donc s’il y a un point sur lequel je dirais qu’il vaut mieux être prudent, ce serait celui du choix de l’association/ONG… mais pour ce qui est de voyager avec un enfant de 10 ans, je dois dire que cela ne m’inquiète pas du tout ! J’ai vu beaucoup de familles voyager en Amérique latine et, tout récemment devenus parents, nous prévoyons un jour d’y aller avec notre petit bout également 🙂

      Malheureusement, c’est là que mon utilité à des limites par rapport à ta question sur une association, je n’ai pas de bonnes adresses à te partager.
      A ta place, j’essayerai le bouche à oreille, mais aussi de regarder sur des sites de confiance et de référence, comme celui du SVE (service volontaire européen).

      Bonnes recherches et surtout, beau voyage à vous !

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