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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Je n’aime pas prendre l’avion : paradoxal dans un monde ou voyage signifie avion et inversement ? Prendre l’avion est pour moi un mauvais moment à passer pour réaliser ma passion et me rendre aux quatre coins du monde.

Heureusement, je n’éprouve aucune phobie liée à ce moyen de transport. Disons plutôt que c’est comme les choux de Bruxelles, je n’en ai pas peur, c’est juste que je ne les déteste !

Voici un petit top 8 des raisons pour lesquelles je n’aime pas prendre l’avion.

  1. Les règles et contrôles de sécurité

    Préjugée terroriste d’office, la présomption d’innocence n’existe pas dans les aéroports ! Nous devons tous nous plier à des contrôles de plus en plus poussés, incapables de faire la différence entre une fermeture éclair et une arme …

    A chaque contrôle de sécurité, c’est le même cinéma : je bois d’une traite ma bouteille d’eau, qui représente une véritable menace … pour les commerces qui m’attendent quelques mètres plus loin !

    Ces contrôles de sécurité sont aussi toujours l’occasion de se faire repérer : bien sûr, nous sortons nos ordinateurs des sacs (moment de doute des gardes : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » – il faut dire qu’avec les stickers, ce n’est pas évident !), mais cela ne suffit pas. Très souvent, notre sac intrigue : pourquoi possédons-nous autant d’appareils photos ?

    – Qu’est-ce que c’est ?
    – Un appareil photo.
    – Et ceci.
    – Un appareil photo
    – Et ça ?
    – Un appareil photo. (On aime jouer aux idiots dans ces cas-là !)
    – Pourquoi est-il bizarre ?
    – C’est parce qu’il est dans un caisson étanche, pour prendre des photos sous l’eau.
    – Et vous avez besoin de trois appareils ?
    – Oui !

    Cela me rappelle un scénario similaire, lors de l’arrivée François à l’aéroport de Montréal : il était à deux doigts de devoir abandonner son ordinateur portable suite à un contrôle.

    – « Monsieur, vous avez une bombe »
    – « Non »
    – « Si, notre détecteur nous signale que vous avez une bombe dans votre ordinateur »
    – « Non »
    – « Pouvez-vous allumer votre ordinateur ? »
    – « Non » (François manque également parfois de vocabulaire !)
    – « Pourquoi ? »
    – « Je n’ai plus de batterie. »
    – « Alors branchez-le ! »
    – « Non, je ne peux pas, je n’ai pas l’adaptateur pour la prise »
    – « Vous n’allez pas pouvoir passer monsieur ! »

    Il s’en est finalement tiré grâce à une carte de société informatique, prétextant qu’il était là pour affaire. Le garde l’a alors laissé passer en lui conseillant de bien nettoyer son pc, car parfois la crasse est confondue avec des explosifs … Vive les contrôles !

  2. L’art de la consommation

    Vous vous voyez arriver deux heures à l’avance pour prendre votre train ? Et ce n’est pas tout d’attendre, l’environnement où nous sommes parqués fait beaucoup : personnellement, végéter dans des endroits bondés, bruyants et inconfortables ne fait pas partie de mes loisirs.

    Tournant en rond comme le poisson rouge dans son bocal, le voyageur en transit n’a pour seule distraction que les commerces, mis gracieusement à sa disposition. Il n’est alors rien d’autre qu’un porte-monnaie ambulant, qui payera le triple pour la même petite bouteille qu’il a du abandonner au contrôle de sécurité, quelques mètres auparavant.

    Et au cas où il n’a pas assez consommé sur la terre ferme, pas de soucis, les compagnies aériennes pensent à tout en proposant leur magazine voire, en spammant les oreilles de ses passagers avec des annonces pour leur rappeler qu’ils ont la chance de pouvoir continuer à consommer.

  3. Les démonstrations de sécurité

    Notre ticket d’avion nous réserve toujours une spectacle en bonus : un ballet synchronisé ! Avant chaque décollage, hôtesses et stewards s’exécutent pour nous rappeler les mesures de sécurité et les attitudes à avoir en cas de problèmes durant le vol … C’est tellement à la fois démodé, ridicule et inutile !

    Il y a deux genres d’attitudes chez les passagers : ceux qui prennent l’avion pour la première fois et les autres.

    • Le novice observe attentivement le moindres faits et gestes de l’hôtesse, suit la présentation également sur le petit dépliant disponible dans son siège, et s’inquiète de pouvoir atteindre son gilet de sauvetage ou la sortie de secours la plus proche.
    • L’habitué baille aux corneilles : il connait si bien ces chorégraphies qu’il pourrait voler la vedette aux hôtesses ! Mais plutôt que de réinventer la Macarena, il se moque de cette gestuelle qui ne veut rien dire, feuillette le magazine de l’avion ou dort carrément.

    Dans les deux cas, l’objectif me semble loupé … à moins que les compagnies aériennes souhaitent stresser la moitié de ses passagers, qui sursauteront aux moindres soubresauts de l’avion, et endormir l’autre ? Question d’équilibre sans doute …

  4. Le confort moderne

    Les sièges d’avion, particulièrement pour les vols courts, sont des exemples de confort moderne : petits, étriqués, raides, serrés … Un véritable plaisir que de jouer les contorsionnistes pendant 3 heures ! Et comment font les gens qui mesurent plus d’1m70 ? Sans parler des personnes en surpoids ! Ces sièges sont prévus pour des formats standards voire anorexiques, pour les autres : rentrez le ventre, pliez les jambes, retenez votre souffle … et pensez à vos pauvres voisins !

  5. Les cohues

    L’Homme est un drôle de spécimen, particulièrement lorsqu’il est en troupeau. Observer les effets de foule a un aspect fascinant sur le plan sociologique, et effrayant en même temps !

    « Pourquoi vous amassez-vous tous dans cette file pour entrer dans l’avion, comme si votre vie en dépendait ? Vos sièges sont numérotés, vous entrerez tous et même, vous aurez tous votre petite place ! Vos allez rester assis pendant des heures à l’intérieur, à quoi bon vous presser ? »

    Mais non, c’est le stress et la cohue, le moindre mouvement individuel déclenchant une réaction en chaîne déplaçant la foule vers la ligne de départ, prête pour la course à l’embarquement. Et le phénomène s’empire pour les vols low cost, d’autant plus si les places ne sont pas numérotées : la question devient alors vitale !

    Malheureusement, il n’y a pas que pour embarquer que ce phénomène se produit : pourquoi les passagers ne comprennent-ils pas qu’il ne sert à rien de se lever avant que le signal de la ceinture ne soit éteint, et que se bousculer et empêcher les gens de sortir posément ne va rien changer au final ? Tous se bousculent pour sortir les premiers … et se retrouvent quelques instants plus tard tous ensemble devant le tapis tournant pour récupérer leur valise qui n’arrivera de toute manière pas avant un quart d’heure (voire une 45 minutes à Bruxelles, magnifique capitale européenne !).

  6. La guerre territoriale

    La gestion de l’espace dans un huit clos tel que l’avion est cruciale. Elle se fait sentir à tous les niveaux : l’occupation de son siège, de l’accoudoir, des rangements supérieurs, …

    La première étape à son arrivée à bord est de réussir à caser son bagage de cabine : c’est ici que le jeu commence, mêlant Tetris et Stratego ! Tout le monde tente de ranger ses valises au plus près de sa place et la maxime « premier arrivé, premier servi » amplifie le mouvement de cohue.

    De plus en plus, les passagers s’équipent de valises rigides à roulettes, bien pratiques, bien solides … De véritable machines de guerre qui forcent le chemin pour se créer un espace libre, écrasant tout sur leur passage, au détriment des pauvres sac à dos.
    Et comment se fait-il que systématiquement certains passagers possèdent des valises qui ne rentrent même pas dans le compartiment supérieur ?

    Après avoir réussi à ranger la valise, vient l’enjeu principal dans l’occupation de l’espace : les accoudoirs !
    Il existe une règle de bien-séance qui décrète que les infortunés passagers du centre, qui ne bénéficient ni d’accès à la fenêtre ni au couloir central, peuvent profiter en priorité de l’usage des accoudoirs … Très théorique n’est-ce pas ?
    Pourquoi ne pas proposer aux hôtesses et stewards de rappeler ce genre de bonnes pratiques avant le décollage, plutôt que de nous expliquer comment nous risquons de mourir noyés ou asphyxiés ?

    En pratique, l’espace de l’accoudoir se conquiert comme on part en croisade, chacun jouant littéralement des coudes pour quelques centimètres supplémentaires. Impossible dans ces circonstances d’espérer sortir son ordinateur pour écrire, à moins d’avoir développé la faculté de taper sur les touches tout en gardant les coudes collés le long du corps, les mains légèrement voutées (un plus incontestables pour les nomades digitaux !).

  7. La courtoisie des voisins

    Bien sûr, la chaleur de l’agréable compagnie de ses voisins ne se mesure pas qu’à l’occupation de l’accoudoir : en dehors des odeurs de transpiration et du bruit des ronflements, que l’on peut rencontrer quotidiennement dans le train, le petit bonus de l’avion c’est l’implication des voisins sur 360° !

    Quelle joie que de se sentir entouré, dans un environnement vivant et dynamique ! Tout le monde participe à la vie communautaire dans un avion : impossible d’aller aux toilettes sans déranger toute sa rangée ainsi que la rangée de devant en s’appuyant sur les sièges, voire même en tirant quelques cheveux au passage.
    Certains charmants voisins poussent plus loin le concept en jouant avec la tablette de leur siège ou en tapotant sur le fauteuil pour communiquer leur nervosité … C’est ça, le sens du partage !

    Mais grâce à la vie moderne, la communauté profite des dernières technologies. Tout le monde connait ce réseau de partage social de média audio-visuel, répandu particulièrement dans les trams et métros : les téléphones portables ! De généreux citoyens partagent avec tout un compartiment la musique qu’ils écoutent ou le film qu’ils regardent. A présent, cette pratique moderne s’est répandue dans les avions : il était temps !
    Ainsi, lors de mon vol vers Murcie, je n’ai eu que l’embarras du choix : plutôt film français chez mon voisin de droite, dessin animé chez mon voisin de devant, ou musique moderne du jeune de derrière ?
    Tout de même, acheter un téléphone à plusieurs centaines d’euros et ne pas être capable de se payer des écouteurs, c’est triste ! La crise a encore frappé.

  8. Les enfants en avion

    Mention spéciale pour les jeunes enfants en avion : lorsque je prends possession de ma place, je fais toujours un tour d’horizon pour repérer mes voisins, et plus particulièrement, vérifier s’il y a des enfants dans le périmètre … Bien que cela ne soit pas nécessaire de rechercher cette information : je le découvrirai bien assez vite ! Prendre l’avion pour les tous petits est souvent douloureux et incompréhensible, entraînant des pleurs dès le décollage, si ce n’est avant.

    Je m’amuse par contre à regarder les enfants plus grands : je compte le nombre de fois qu’ils gambadent dans le couloir, poursuivis par un de leur parent, l’air hagard et épuisé.

    Occuper les enfants pendant un long trajet est un véritable défi pour les parents, et si leur attention retombe, l’enfant aura vite fait de se trouver des activités : lever et descendre la tablette, jeter ses jouets au siège derrière, taper des pieds dans le fauteuil de devant … Faisant apprécier sa délicate compagnie à tout son entourage !

  9. En bonus : un air de Bolivie

    Petit bonus découvert lors de mon vol retour de Murcie : les chiens en cabine ! Agréable parfum d’étron de caniche pour agrémenter les deux heures de vol : merveilleux !

    …On est plus si loin des bus boliviens et de leurs poules !

L’avion : pur cauchemar ou indéniable avantage pour les voyageurs ?

L’avion possède d’indéniables qualités : en quelques heures seulement, vous voilà à l’autre bout du monde. Philéas Fogg peut aller se rhabiller ! D’ailleurs, petit hasard du calendrier, je découvre ce matin un article de Marie-Julie de Taxibrousse avec ses 7 raisons pour lesquelles elle aime prendre l’avion.

Néanmoins, cela fait perdre un peu de son charme à l’aventure : le paysage ne défile plus sous les yeux du voyageur.
Poussé à l’extrême, la téléportation n’enlèverait-elle pas finalement tout son sens au voyage en tant que passion et loisir?

Mais prendre l’avion, c’est aussi voyager en communauté et se frotter à la société … avec ses bons et ses mauvais côtés ! Une citation qui me correspond assez bien :

Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier (Fiodor Dostoïevski)

Je dirais plutôt « Plus j’aime les gens en particulier moins j’aime les foules ! »

Et vous, quelles sont vos bonnes raisons d’aimer ou de détester l’avion ?

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57 réponses à “8 raisons pour lesquelles je n’aime pas prendre l’avion”

  1. Tout comme toi, j’appréhende énormément de devoir voler avec des enfants en bas âge. J’avais d’ailleurs beaucoup aimé l’initiative d’une compagnie aérienne réservant certains vols – à moins que ce ne soit une partie de la cabine – à des voyageurs sans enfants. Et bien évidemment, il y a eu des parents pour s’en offusquer… incapables de comprendre qu’on est pas obligés de supporter les marmots des autres !

    • C’est toujours très délicat la question du voyage avec des enfants en bas âge : lorsque l’on n’en a pas, on souhaite ne pas les avoir pour voisins, histoire d’être le plus tranquile possible ; mais quand on en a, c’est légitime de vouloir continuer à voyager !

      Et je noirci un peu le tableau : par exemple en revenant par Genève, j’avais une maman avec un jeune enfant (+-10 mois) à côté : ils étaient charmant tous les deux. La mère était très calme, on sentait l’assurance et l’habitude, et l’enfant a dormi la moitié du temps, et mangé pendant les moments délicats (décollage – aterrissage) afin qu’il ne souffre pas aux oreilles : l’enfant n’a pas bronché. C’est impressionnant de perfection !

    • Salut LadyMilonguera, salut Amandine,
      parents de deux enfants, il a bien fallu prendre l’avion une première fois avec eux, pour se rendre à Pékin. Je peux vous assurer qu’on était plus stressés que les passagers spectateurs alentour. On avait demandé des conseils au pédiatre avant de partir. Un mec straight mais rassurant, du genre sévère mais juste. Le genre s’il plie le petit doigt, il va le casser. Sa réponse en substance :  » pas de problème, faut les droguer. »

      • La drooogue, c’est mal ! …
        Sans blague, les « droguer » avec quoi ? Et ça « tient » pour les longues heures des vols au bout du monde ?

  2. Pour les enfants en bas âge, c’est quand même pas toujours le cas. 😉 La preuve (une parmi tant d’autre car c’est loin d’être une exception), notre petite Mimi B. de 21 mois prend souvent l’avion en Asie avec nous depuis qu’elle en a 13 (mais aussi les tuk-tuk, les minivans, les bus locaux etc… ) et elle dort en général tout le long du trajet. Enfin pas avant la chorégraphie des hôtesses qu’elle apprécie tout particulièrement, comme quoi tous les goûts sont dans la nature. 😉

    Personnellement ça m’embêterait d’être « parqué » dans un compartiment à bébé : avoir des enfants n’est pas une maladie, pas besoin de nous mettre en quarantaine. Parce que dans ce cas on peut aussi faire des cabines spéciales « gens qui puent des pieds mais enlèvent leurs chaussures » ou « gens qui regardent des films d’horreur dégueu au moment du plateau repas en orientant l’écran vers moi, merci mais j’ai plus faim… »

    Il y a pour moi bien d’autres voyageurs pénibles qui eux n’ont même pas l’excuse d’être des enfants et donc de ne pas pouvoir toujours tout contrôler… les râleurs en tout genre, par exemple, qui ne supportent pas leur voisin mais sont les premiers à bougonner qu’il n’y a pas assez de place! 😉 Vive la notion du partage! A ceux là, je dirais de prendre un billet en business et le problème sera résolu… ou de ne pas voyager du tout et de rester chez eux pour râler. Après tout si ils commencent à râler dans l’avion, on est en droit de se demander comment ce sera une fois arrivé à destination. 🙂

    Bonnes vacances!

    • Salut Eva, merci pour ton commentaire qui vient nuancer mes propos ^^

      Comme je le disais à LadyMilonguera, les voyages avec enfants ne sont pas toujours des calvaires ! Heureusement ! 😉
      Elle aime les chorégraphies ? Cela doit être une scène mignonne à observer 😉

      Et nous sommes bien d’accord, il y a bien d’autres voyageurs pénibles que les enfants, et effectivement eux n’ont aucune excuse ! J’en parle d’ailleurs bien avant les enfants, de ces charmants et généreux citoyens adepte du partage (odeurs, nervosité, musique …). Par contre certains n’ont réellement pas assez de place : lors d’un de mes derniers vols, le voyageur devant moi en diagonal était juste énorme : il ne savait plus sortir, son ventre coincé par l’accoudoir. Par un heureux hasard, il n’avait pas de voisin à côté de lui, mais ça aurait été juste impossible !

  3. Très réaliste 😉
    On en arriverait à ne plus vouloir voyager LOL
    Heureusement l’excitation du départ et des découvertes à venir compense tout ces mauvais aspects

    • Tout à fait d’accord avec toi, Antonio !
      Peu de gens comprennent que je puisse autant aimer voyager, et ne pas aimer l’avion !
      Pourtant j’aime ce sentiment d’excitation avant le départ (avion ou non) … et au final, prendre l’avion est un moindre mal pour pouvoir réaliser ma passion : voyager et découvrir d’autres contrées ! 😉

  4. J’avoue que la remarque concernant la cohue « vous rentrerez tous de toute façon » m’a bien fait sourire et je n’ai moi non plus jamais compris pourquoi… quand je vois parfois qu’à peine l’avion atterri que certains enlèvent déjà leur ceinture, prêt à bondir comme si leur vie en dépendait…

    Pour ce qui est des règles de sécurités, certaines compagnies (air Philippines par exemple) font preuves d’originalité, certains pourraient en prendre de la graine ! Concrètement c’est une mesure obligatoire, en cas d’accident (et si tu survies…) ils ne seront pas responsable dans la mesure ou vous êtes censés être au courant des mesures (par exemple ouvrir la porte de secours)

    Globalement moi j’aime bien prendre l’avion, pour le côté rapide surtout, c’est sûr que parfois on tombe mal, le gamin qui chiale est un bon exemple…. mais ça fait parti des « joies » du voyage !

    • Salut Romain, merci pour ton partage d’expérience, plus nuancé que le mien ! 😉 Dans l’avion, il y a du bon et du moins bon !
      Le voyage est ainsi : multifacettes … avec ces petites « joies » du voyage qui te font apprécier par contraste ces autres moments magnifiques 😉

  5. Moi ce qui me gonfle c’est me rendre à l’aéroport car j’ai 300/350 bornes selon l’aéroport, et l’attente. Je passe sur les plaisirs de prendre l’avion avec un vélo.
    Mais le bateau ce n’est pas mieux et pas plus confortable, surtout quand la mer est agitée ! D’une manière générale les transports en commun je n’aime pas. Mais de tous ça reste l’avion le plus pratique, pour aller loin et vite, d’autant plus si tu n’as pas plusieurs années devant toi… Après que je sois dans un avion, un train, un bateau, je suis quoi qu’il en soit coupé du paysage donc tout ce qui m’intéresse, c’est d’arriver au plus vite !

    • Prendre l’avion avec le vélo est une question sur laquelle nous sommes en train de réfléchir … ça ne doit pas évident effectivement.
      Comme tu le dis, l’aéroport est rarement « bien situé » (en même un aéroport centre ville, ça aurait une tonne de désavantag 😉 ), et il faut pouvoir rallier une ville – souvent bus, taxi, tuk-tuk … selon la région et le style de voyage. Mais à vélo, ça doit être rouler sur une route un peu « No man’s land » pendant des kilomètres.

      Par contre le bateau, tout dépend du type : , c’est juste top ! (mais bon, c’est moins pour se déplacer que pour profiter de la croisière).

      Arriver le plus vite possible peut être un objectif pour « commencer le voyage » … ou pas. Aujourd’hui nous avons rencontré un couple qui voyage à vélo depuis 2008, ils sont partis de chez eux à vélo, depuis la Suisse, et sont maintenant au Cambodge. La destination importe peu, c’est la route, les paysages et les gens croisés qui les intéressent, que ce soit dans le centre de l’Europe comme au beau milieu du Cambodge. Une belle expérience … inspirant ! 😉

  6. Ben moi, je suis pour la téléportation, le portoloin, la poudre de cheminette, tout ce que tu veux, tant que je n’ai plus à prendre l’avion.:-D
    Je le prend, je m’y oblige, mais ça ne se fait pas sans mal, et je n’ai pas voyagé loin pendant presque 15 ans à cause de cette fichue phobie. Tous les points que tu décris sont des facteurs de stress en plus pour le phobique de l’avion.
    Pour ce qui est des consignes de sécurité, moi, je suis pour que toutes les compagnie aériennes prennent exemple sur Air NewZeland et sa vidéo version « Seigneur des Anneaux ». Au moins, c’est drôle !
    Merci pour cet article très intéressant !

    • Ha, le portoloin ! 😉 j’ai la chance de « juste » ne pas aimer l’avion : je ne souffre pas de cette phobie et je compatis totalement ; pour qui aime voyager, ce doit être infernal :s

      Je suis plutôt du genre « inconsciente des risques », « tout se passera bien » – alors que mon conjoint se crispe facilment pendant les turbulences et a parfois des « pressentiments » sur les « mauvais avion » (n’empêche, les rares fois que ça lui est arrivé, nous avons eu des soucis genre : l’avion ne décolle pas faut en changer ; demi-tour en plein vol car problème technique … Bref, il doit avoir de bons anges gardien ! 😉 ).

      Oui je l’ai vue la vidéo pour Air NewZeland, et j’ai trouvé ça original, créatif et divertissant : ou comment nous rabacher les oreilles avec du contenu connu tout en innovant ! 😉

  7. Hello Amandine,
    Evidemment, je pense que personne n’a envie de passer 10h dans un avion avec un enfant hurlant dans les parages.
    En même temps, ce n’est pas parce qu’on devient parent que l’envie de voyager disparait et qu’on devrait se priver 🙂
    Je n’ai donc pas hésité à emmener ma fille de 3 1/2 en Asie l’année dernière. J’imagine donc maintenant que les 3/4 des personnes dans l’avion ont dû faire une prière intérieure et espérer que « la famille qui ose voyager avec un enfant » ne s’assoie juste à côté. 🙂
    Pour info, elle a été très sage et avec la technologie moderne (tablette, portable, etc…) il n’est pas très compliqué d’occuper un enfant avant qu’il ne sombre dans un sommeil profond.

    • Salut Pascal, j’espère bien que l’envie de voyager ne disparait pas quand les enfants arrivent 😉
      Pour le côté anecodtique, ceux qui voyagent sans enfant « diabolisent » vite le risque de se retrouver à côté d’un bébé qui hurle du début à la fin du voyage ; or, comme d’autres l’ont dit dans les commentaires, il existe (malheureusement) des passagers bien plus difficilement supportables que les enfants !

      Tu n’es pas le premier à mettre en avant l’intérêt des nouvelles technologies pour occuper les enfants pendant les longs trajets. A se demander comment on faisait avant ! J’ai pas mal voyagé avec ma famille en camionnette et mobil-home, m’occupant des plus petits : c’est un vrai travail à temps plein que d’occuper un enfant afin de lui faire paraître le temps moins long. Tout était bon pour les distraire : livres, chansons, marionette, nourriture … mais on finit par épuiser les ressources matérielles … et physiques/mentales : étrangement, l’adulte se fatigue souvent plus vite que l’enfant !

  8. J’ai beaucoup ri en lisant l’article, tellement vrai ! Et l’inconfort dans les avions, c’est quand même quelque chose. Pour ma part, je suis extrêmement malheureuse depuis mon surclassement en business class pour mon trajet en Indonésie. Il y a une telle différence ! Depuis, j’ai toujours un maigre espoir d’être surclassée et une terrible déception au final ! *soupir*
    En tous cas, super article, j’adore.

    • Salut Alexandra, merci pour ton commentaire ^^

      Je n’ai encore jamais été surclassée : mais comment font-ils tous ?!!! Cela m’aurait pourtant bien plus pour notre dernier vol vers la Chine pour atteindre le Cambodge (11h de vol), où il n’y avait plus deux places l’une à côté de l’autre … mais non !
      Bon après, le désavantage d’avoir connu « le top », c’est le retour à la réalité en classe « économique » …

      • Je crois qu’il vaut mieux ne JAMAIS connaître le surclassement, c’est mieux pour tes prochains voyages. Sinon, tu risques de passer tes prochains voyages à fusiller du regard les personnes qui voyagent en business class ! C’est mieux ainsi, je t’assure…

  9. En avion, j’aime: le décollage, la vue par les hublots quand j’ai la chance d’être à côté et puis c’est à peu près tout en fait. Je n’aime pas: le mec qui ronfle et les enfants qui hurlent/pleurent/dont les parents crient dessus (je suis toujours assise entre les deux), le fait qu’on veuille toujours te vendre quelque chose, le temps d’attente, les gens qui stressent pour monter/descendre/aller aux toilettes.
    Quoique niveau gamins, la dernière fois j’ai bien rigolé: on a eu une alerte du genre « regagner vos places, ça secoue » et un gamin est sorti des toilettes pendant que l’hotesse faisait son annonce et lui a demandé s’il pouvait finir de faire pipi. Là j’avoue, c’était mignon et rigolo 🙂

    • Salut Lucie, merci pour ton commentaire, je vois que nous partageons le même amour pour les avions ! 😉
      J’ai bien ri avec ton anecdote de l’enfant 😀

  10. J’ai bien ri! Effectivement, tous les points que tu cites sont agaçants lors d’un voyage en avion, et correspondent à la partie la plus contraignante du séjour! Mais bizarrement, je les vis plutôt bien…L’ivresse de l’approche du départ, sans doute… (et pour les enfants, ça ma rappelle un peu ma vie de tous les jours, en fait… quand tu travailles en école, tu finis par ne plus les entendre 😉 )

    • Le voyage est une drogue, et le moment du départ est sans doute l’un des points culminants « d’extase » : ça doit sûrement aider à supporter tous ces petits désagréments autour du trajet 😉

      J’ai travaillé avec des bébés et enfants pendant des années … mais n’empêche que les pleurs et les cris, je préfère sans ! :p Par contre les enfants qui courrent dans les rangées, jouent à cache-cache derrière le fauteuille, chantonnent ou rient : aucun soucis pour moi, ça met un peu de vie et d’animation 😉

  11. Moi j’aime l’avion pour dormir 🙂

    Sinon c’est juste un moyen de locomotion rapide pour moi, je ne trouve rien d’exceptionnel à y passer du temps 🙂

    Ah si ! J’aime bien les plateaux-repas 🙂

    • T’aime bien les plateaux repas !?! Encore les supporter, c’est une chose (vaut mieux s’y résoudre de toute façon), mais de là à les aimer !!! Je me questionne sur tes habitudes alimentaires Manu ! :p
      Bon, ça dépend aussi pas mal des compagnies, c’est parfois mangeable … En plus, pendant le vol, tu ne sais plus si c’est un repas du soir ou un petit déjeuner que l’on est en train de te servir (selon que l’on se base sur l’heure du pays de départ ou de destination) !

      Et dormir dans l’avion, je suis pas fan : marre d’être assise au bout de quelques heures, et surtout d’avoir la tête qui tombe toute seule et le coup cassé (et les coussins de tête ne sont pas suffisants pour moi !) … Peut-être un peu trop douillette 😉 Disons que ce n’est pas ça que je vais appréhender lorsque je prends l’avion : on retrouve ce désagrément pour tous les transports, dont le bus, que je prends beaucoup une fois sur place.

  12. Hahahaha j’ai adoré la section des contrôles de sécurité ^^
    Moi ce qui m’agace en avion, c’est comme au cinéma .. les chieurs qui donnent des coups dans le siège et qui parlent fort … !

      • Je précise aussi que j’ai trouvé la mise en page agréable à lire, et très bien illustré ! Ca donne envie de lire l’article du coup 🙂

      • Merci JuJu, ton retour me fait fort plaisir, car je prends pas mal de temps (trop selon certains !) à soigner la mise en page et à selectionner les images pour illustrer mes articles. De voir son travail reconnu et même apprécié est toujours très agréable ! 🙂

  13. Et bha…. tu rajoute tout ça à ma peur, c’est fini crise cardiaque ! lol Pour moi c’est un réel cauchemar, tu parle de téléportation qui enlèverais ce charme du voyage , je peux t’assurer que pour moi, ça serait l’invention qui me sauverait de cette phobie !

    Mais c’est un article qui explique vraiment bien ce qui se passe lors d’un vol, par contre utiliser son téléphone et faire écouter à tlm, si ça m’arrive, je me gênerais pas pour faire une réflexion ! Après je sais que dans l’avion, je suis la personne la plus désagréable qu’il soit et qu’effectivement être à côté de moi lors d’un vol perturbant serait un calvaire pour mes voisins ! C’est d’ailleurs pour ça que je préviens, depuis peu, les hôtesses de mon état d’angoisse instance car parfois on se maitrise pas sous la peur…
    Si ça bouge pas, ça va mais sinon faut absolument pas compter sur ma sympathie tellement je suis dans un état d’angoisse !

    Ça donne envie de voyager avec moi hein ? 😀

    • Salut Jenny, je ne savais pas que tu avais cette phobie – dans ce cas, je peux imaginer que la téléportation t’arrangerait bien ! 😉

      Pour ce qui est du voisin qui partage son film sur son téléphone et son ordi, lors du vol de retour d’Espagne, j’étais tellement cernée que j’aurais du demander à 4 personnes de mettre leurs écouteurs ! Et puis, je manque encore de culot (mais je progresse ! 😉 ).

      Pas de soucis, même pas peur de voyager avec toi : au pire j’applique l’idée de Sirhom : je te drogue ! 😉

  14. Avant je n’avais rien contre l’avion mais depuis quelques années j’ai développé une gêne au fait d’être dans les airs et de ne pas maitriser les évènements, je ne me sens pas en sécurité. Et ce n’est pas les longues attentes, les fouilles, les limitations sur ce qu’on peut apporter avec soi ou pas qui aident à apprécier de mode de transport…

    A part pour le plaisir de voir les paysages d’en haut, je suis pour la téléportation! (et puis, ça m’évitera 3h de route par jour pour le boulot 😀 )

    • Salut Elise, merci pour ton commentaire ^^

      Voir tout depuis le ciel, c’est vrai que ça a un certain charme – mais souvent on ne voit pas grand chose : il fait tout noir, ou trop nuageux, ou c’est l’océan pendant des heures … ou encore on a pas accès au hublo ! Devrait y avoir plus de fenêtres dans un avion ! 😉

  15. La solution est simple, interdisons l’avion aux pauvres…comme ça je pourrais rester chez moi avec une bonne excuse ^^

      • De toute façon l’avion n’est pas intéressant sur les courts trajet (1000Km), le train est plus rapide, et les longs trajets sont…trop longs ^^

  16. Salut Amandine,
    merci pour ce super article, j’avais presque l’impression qu’il avait été écrit pour moi:)
    Je me suis régalé de ce mauvais esprit – c’est à dire le bel, la preuve c’est trop drôle – puis mes thèmes de prédilection, territorialité, mécaniques de domination, mesquinerie commune des groupes humains, j’en passe… Ce qui est bien avec toi c’est que tu sais être positive le reste du temps:)
    Moi j’aurais trouvé encore matière à râler…

    1) On sait bien que c’est du pipeau ces consignes de sécurité, comme le ballet nautique à sec, c’est juste pour donner une impression de sécurité, tout en stressant les passagers.
    On m’a déjà questionné au sujet de mon capodastre. J’ai jamais su si c’était par pure curiosité ou par zèle. Bien enfoncé dans les narines, ça peut faire vachement mal. Attention danger !

    2) Les boutiques qui te vendent des litrons de whisky que tu peux pas prendre dans l’avion… Des fois c’est marrant ces magasins, un petit avant-gout du pays. Quand tu débarques à Séoul, d’un coup t’es assailli par les parfums de l’Asie. Puis souvent c’est l’occase d’un casse-croute, après ou avant la piteuse pitance qu’on te réserve pour le vol:) Ah les kartoffel de la Lufthansa…

    3)Moi je regarde à chaque fois le ballet des sirènes, c’est hypnotique, ça me plonge dans des abimes de réflexions. Le rôle de l’humain dans le cosmos, le prix à l’heure de la vie, la raréfaction de la dignité…

    4)Le confort c’est sur c’est le grand absent des vols économiques. Y’a toujours la solution du câle-cou. Ma belle-mère a le même à la maison, elle se le met pour se faire des parties endiablées de civilisation V. Moi je peux pas. De toute façon, dès que j’arrive à m’endormir, je rêve que l’avion éclate en plain ciel. Ça met une sale ambiance:)

    5)Les cohues, le grand classique. Je regarde passer la caravane, j’aboie même pas. Ça fait partie de ces moments désagréables que j’arrive à sublimer en me laissant croire que je suis plus intelligent que les veaux de tête, parce que je passe en dernier.

    6)La guerre territoriale. Le point central dans cette affaire. Ça donnerait presque envie de faire des enfants pour emmerder les autres:)

    7)La courtoise. voir 6)

    8)Les enfants… voir 7)

    9)Gloups ! Yumi !
    Moi j’ajouterai à ce florilège la totale incompétence des services d’information par téléphone de TOUTES les compagnies que j’ai pu contacter. Par exemple, à chaque voyage j’ai appelé pour arriver à déterminer si je pouvais ou pas prendre ma guitare en cabine. Que des compagnies différentes donnent des infos différentes pourquoi pas, mais après quelques allé-retour on se rend compte que les employés d’une même compagnie répondent des trucs complètement divergents.
    Au final, au moment de l’embarquement, c’est encore autre chose. J’ai posé une dernière fois la question à la pesée. La nana, pour m’aider, avec un petit sourire en coin, a décidé de faire passer l’instrument en bagage encombrant avec une étiquette fragile. La guitare est arrivée écrasée.
    La solution que j’ai trouvée personnellement qui jusque là fonctionne toujours, c’est de ne pas en parler, de la porter sur le dos, et de faire comme si elle n’y était pas. Il suffit d’y croire, elle devient invisible et passe tous les barrages.

    • Ravie que mon mauvais esprit te fasse rire Sirhom 😉 Je vois qu’on partage le même point de vue sur les voyages en avion !

      J’ai aussi remarqué ce que tu dis en (9) concernant les bagages : moins tu poses de questions, moins il y aura de problème ! Pour notre vol pour le Cambodge en passant par la Chine, nous avons mis un tout petit sac à dos en soute (en fait, avec uniquement notre trousse de toilette), et gardé nos deux sac à dos avec nous (vu qu’on voyage ici avec des 32 et 36L) : au premier guichet, on demande si ça passe (histoire d’être rassurés), et ça a chipoté à voir si ça rentrait dans tous les sens dans leur « testeur dimensionnel de bagage de cabine » – pour la suite, on est passé comme si de rien n’était : c’est magique, le sac devient invisible 😉

  17. 1. Les défauts des autres
    On a tous quelque chose chez les autres qui nous deplait. Je pense que les compagnies aériennes préféreraient ne pas vendre de billet aux biens portant et aux puent des pieds. Ce n’est heureusement pas concevable humainement parlant et ensuite face à la loi.

    Personnellement, je n’aime pas les gens qui parle fort, qui sont aigris, qui donne des coups de sacs dans les allées et j’en passe. Si on exclut tout le monde, les avions serait vides ou presque ! J’essaie davoir un comportement exemplaire, de mon point de vue. Il faudrait demander au autres si c’est réellement le cas.

    Donc transport en commun signifie bien ce que ca veut dire, ça vous plait pas la communauté ? Voyager en jet privé ! C’est trop cher ? C’est votre problème, changer de job pour atteindre vos objectifs !

    2. Les Enfants
    Les enfants sont le reflet des parents. Ceux qui braillent, courent dans les allées sont aussi souvent ceux qui ont les parents qui parlent fort au téléphone, et qui ne pensent qu’à eux. Ceux en bas âge ne sont pas les pires. Même su quelques pleurs sont incontrôlables, ils dorment beaucoup. Faut-il accuser les plus grands de vilains garnement ? Les parents ne seraient pas davantage coupable ? Tout le monde se plaint et personne n’ose leur faire une remarque !

    J’accorde une grande importance à l’éducation, et pour avoir déjà supporté les mioches des autres parents manquant de savoir vivre, je ne souhaite pas répliquer le même schéma de mon coté. Pour l’anecdote je viens de voler14h avec ma fille, et malgré quelques larmes, elle aime passer son temps à socialiser avec les voisins… comme son père.

    • Salut Mathieu, merci pour ton commentaire ^^

      Bien sûr, transport en commun signifie … en commun ! J’essaye comme toi d’avoir un comportement « exemplaire », « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas subir toi-même » ou quelque chose du genre. J’ai eu une « bonne éducation », je sais ce qui se fait ou pas (dans notre culture). Mais je me pose parfois la question : les gens sont-ils majoritairement mal élevés, ou je m’en foutistes ? Je me dis aussi que la foule apporte un certain anonymat, et puis « si tout le monde le fait, je vais pas me gêner ». Ce genre d’attitudes me fatiguent, me lassent et parfois, comme dans cet article, m’agacent ! Le problème, c’est que ma « bonne éducation » ne m’a pas appris à « remettre les gens à leur place » quand ils dépassent les bornes; et je manque de culot, je n’aime pas m’énerver, encore moins en publique … Bref, à chacun de gérer comme il le peut, ça devient mon problème ^^
      Tu rejoins l’avis de Piotr : « si ça ne vous plait pas, payez plus cher » (pour la classe business ou le jet privé) : ne pourrait-on pas espérer plutôt un plaisir à voyager en communauté, plutôt que de devaoir « se supporter » sous couvert qu’on a pas les moyens de faire autrement ?

      Je vois que tu réagis aussi sur le point des enfants en avion ^^J’y suis sans doute allé un peu fort, vu les réactions générales 😉
      Je ne suis absolument pas contre les enfants en avion : je trouve ça génial de pouvoir voyager en famille !
      Tu as tout à fait raison, les plus petits pleurent en général un peu (surtout au décollage et aterrissage) puis dorment tout le long ; les plus grands ne savent pas rester 10h sans bouger (le contraire serait inquiétant !) et leur comportement reflète celui des parents. Dans beaucoup de cas, je vois tout de même des parents attentifs, soucieux de leur enfant, tentant de mettre des limites pour ne pas empiéter sur le bien-être des autres passagers.
      Contente de savoir que tu voyages avec ta fille et qu’elle est aussi sociable que toi 😉

  18. ah se plaindre pour se plaindre… mal typiquement français ^^
    Je vois la chose sous le bon angle… il est parfois possible de changer de place, socialiser avec son voisin, trouver un coin calme dans un aéroport (et il y en a toujours)l, dormir avec des boules quies et un masque…
    Voyager est un privilège… et la business ou la first et ses à côtés sont justement là pour remédier à certains côtés parfois déplaisants… si tu n’as pas l’argent pour… et bien tu fais comme tout le monde, tu prends ton mal en patience.
    Pour ma part, bien que mesurant 1m87, je m’en sors vivant et il y a des compagnies sur la classe éco où l’on est très à l’aise.

    Sincèrement Amandine, cet article, selon moi, est forcé. C’est en tout cas le ressenti que j’ai… tu donnes l’impression de te sentir obligée de publier quelque chose alors que je suis certain que tu pourrais nous offrir un article plus dépaysant, plus instructif… si tu donnais des solutions aux lecteurs qui ont le même vécu que toi, à la rigueur, mais là… à part se plaindre…

    • Salut Piotr, merci pour ton avis direct et sincère, comme toujours.

      Forcé, non, disons que c’était « sur le moment » : j’ai eu plusieurs vols assez désagréables de suite, et pour une fois, j’ai utilisé l’ironie et le second degré, ton que je n’emploie pas souvent (voire jamais) et que peut-être donc que je ne maîtrise pas suffisemment 😉

      Publier pour publier non plus. Je suis d’accord que le contenu est moins dans la réflexion ou la recherche de conseils ; c’est un petit coup de gueule un peu humouristique, comme ça en passant. Désolée si cela t’a fait passé un mauvais moment 😉

      « Typiquement français » … peut-être, mais je suis belge :p Bon, les belges savent aussi râler, c’est pas que réservé aux Français …

      Prendre le mal en patience, comme tu le dis, aucun soucis pour moi : c’est ce que je fais, comme beaucoup d’autres. Et entre ne plus voyager pour ne plus prendre l’avion et continuer ainsi, il n’y a pas photo. Disons juste que lorsque je sais que je vais prendre l’avion, à l’inverse de certains qui s’extasient, je prends la chose comme un passage obligé (bienque je sais que c’est un luxe et une chance ; je n’ai pris l’avion pour la première fois qu’à mes 21 ans, lorsque je suis partie plusieurs mois à Québec (avec mes petites économies !), et j’ai adoré ce vol pour la découverte et surtout l’horizon de nouveauté et liberté qu’il m’ouvrait : c’était mieux qu’un parc d’attraction 😉
      Peut-être que la découverte étant passée, je me lassse et que les mauvais côtés ressortent plus …

      Bien sûr l’avion peut être l’occasion de faire des rencontres sympa, que ce soit pendant l’attente à l’aéroport (plus souvent le cas) ou dans l’avion même – mais disons que je tombe plus souvent sur des voisins peu courtois que sur des gens ouverts à discuter et aux airs avenants. Karma ?

      Mon article est volontairement « trop » (d’où le caractère forcé que tu ressens peut-être) : avoir tout ça en un seul vol, c’est quasiment impossible. C’est plutôt une petite compilation. Et puis très souvent, même combinés, si la dose ne fait pas déborder le vase, l’état d’esprit euphorique et positif d’avant le voyage permet de passer outre les petits désagréments éventuels. Peut-être ais-je plus de mal à les vivre lors du vol retour ! 😉

  19. Tu détestes prendre l’avion, après avoir lu ton article je comprends ton point de vue. Moi j’aime bien prendre l’avion même si parfois c’est chiant. A force je m’y suis habitué 😉

    Le gros avantage c’est quand même de faire de longues distances dans un laps de temps assez court par rapport à la distance. D’ailleurs c’est pour ça qu’on prend l’avion.

    • Salut Marco, merci pour ton commentaire ^^
      On s’habitue à tout (ou presque ?) 😉
      Bien sûr, mon développement est très tranché, je suis plus nuancée dans la conclusion : l’avion a d’incontestable avantages, comme de pouvoir, comme tu le dis, débarquer à l’autre bout du monde en quelques heures. 

  20. Pour ma part, j’aime l’excitation de partir, de voler vers d’autres contrées, arriver à l’aéroport de départ et d’arrivée (sauf pour le retour bien sur), mais après, ça se complique. J’ai en effet peur de l’avion, je me « détend dès lors qu’il a finit sa montée et il ne faut absolument pas qu’il y ait de turbulences sinon ça se complique. On peut rajouter que je suis petite donc pour les cales-tête sur les sièges afin d’essayer de me reposer sont trop hauts (faut vraiment que j’investisse), et que les pleurs des enfants me crispent un peu. Mais paradoxalement quel bonheur de voler au dessus des nuages (quand il fait beau, sans turbulences sans rien 🙂 ), de regarder le trajet sur nos écrans pour voir combien il nous reste avant d’arriver et surtout de se mettre en condition et de s’imaginer l’aventure qui nous attend!

  21. Personnellement, je n’aime pas l’avion parce que je n’aime pas être téléporté. C’est un mode de déplacement artificiel à mon sens. Évidemment, quand on part 4 semaines à l’autre bout du monde, on n’a pas trop le choix. Mais je ne le prends que quand c’est vraiment nécessaire.
    Pour le reste, ça m’indiffère en fait. Les longues discussions ventant telle ou telle compagnie aérienne ont toujours été pour moi un véritable mystère. Quand je pars en voyage, même avec la compagnie aérienne la plus pourrie, le vol sera 10 fois plus confortable que tous les voyage en bus et autre taxi-brousse qui suivront. Certes, avec mes 1m90, je suis un peu serré dans l’avion, mais le serai beaucoup plus dans les bus.
    J’ai l’impression que même les backpackers qui prétendent voyager un peu à la dure veulent qu’un vol soit une expérience luxueuse. La raison m’en échappe.

    • Salut Laurent, je trouve ton commentaire très intéressant : pourquoi « supportons-nous » des transports locaux d’un confort tout relatif une fois sur place et nous indignons-nous devant les petits aléas du voyage en avion ? …

      J’y vois deux pistes de réflexion :
      – Nous ne sommes pas encore sur place : l’avion fait lien et transition : nous sommes encore en occident avec ce moyen de transport qui reste assez luxueux, occidental, rassurant … Un peu comme le doudou de l’enfant qui lui permet de se détacher, l’avion est ce qui nous relie encore à notre zone de départ avant de devoir en sortir pour nous lancer dans un « nouveau monde ». Ainsi, on attend de lui tout ce qu’on attend d’un transport de chez nous, au niveau rigueur (horaire, …) et confort. Si quelque chose ne marche pas, c’est intolérable (comme les écrans tactiles des sièges lors de mon vol retour Guangzhou – Amsterdam : les passagers étaient enragés d’avoir cet écran qui ne réagissait pas à leur doigt : ils appuyaient comme des fous, quitte à faire bouger le fauteuil du pauvre passager de devant et à engueuler les stewards qui n’en peuvent pas grand chose …).

      – deuxième piste : le prix : l’avion reste un point important du budget de tout voyage. Je ne voyageais pas en avion en famille, car c’était trop cher pour nous ; je n’ai pris la première fois l’avion qu’en 2007, pour partir au Canada pour un stage d’une demi-année. Un luxe ! Aussi, on s’attend à « en avoir pour son argent ».

      Troisième possibilité : l’homme est paradoxal et râle quand il peut ! 😉
      Peut-être que « ça fait bien » de « survivre » dans les transports locaux, genre aventurier, t’as pris le train en Inde etc. … Alors que l’avion, ce n’est pas l’aventure, c’est « fait et refait », alors on peut se permettre de râler 😉

      Je sais que mon article était assez négatif, même si j’ai essayé d’y mettre de l’humour ; j’avais eu quelques mauvais expériences dernièrement ! Plus que l’avion, ce sont les passagers autour de moi avec lesquels j’ai parfois du mal … Alors que dans un minivan bondé, je n’ai jamais eu de soucis avec les Cambodgiens 😉 Le confort en moins, le sourire en plus … ?

    • J’ai pris ton article sur le ton de l’humour en effet. Car si tu étais assise à côté de moi dans un avion à râler avec ce genre de remarque, je ne t’aurais sans doute pas parlé des masses 😉
      C’est vrai, je suis assez d’accord Amandine, on a tendance à considérer que l’avion est une extension de notre territoire. Tant qu’on est dans l’avion, on est encore chez nous donc on en attend le confort qui va avec. L’avion est un peu telle une pieuvre qui étendrait ses tentacules de notre maison jusqu’à la case arrivée.
      En fait, il nous faudrait des avions tout pourris et bondés, comme ça ferait aventure et on serait content 😉

  22. Hahaha j’adore cet article !

    Enfin quelqu’un qui voyage souvent et qui avoue avoir ce ressenti. Je suis amusée devant tous les gens qui se foutent de moi, quand on sait qu’un passager sur trois est anxieux, en réalité.

    Nous prenons souvent l’avion. Sauf que : je déteste ça aussi ET depuis 3 ans nous sommes parents.

    Contre toute attente, je le gère mieux depuis que je suis maman. Sans doute parce que je dois faire bonne figure devant ma fille, et éviter qu’elle ne ressente mon stress.

    Pour le voyage en avion avec un enfant, personnellement ça se passe bien, mais on prépare bien à chaque fois.

    Par ailleurs, nous avons plus souvent été dérangés par le comportement inadapté d’adultes, plutôt que par des enfants qui pleurent, par exemple. Comme quoi 😉

    • Merci Barbara pour ton message ! Hé oui, on peut voyager souvent ET ne pas aimer prendre l’avion 😉

      Et merci aussi pour ton témoignage de jeune parent : j’ai écrit cet article avec humour et une pointe (juste une pointe ^^) d’ironie, mais tu as bien raison, les enfants ne sont largement pas les passagers les plus embêtants en avion !

      Par contre, on a eu la chance d’être surclassé pour notre retour d’Asie : là, oui, j’aime l’avion ! On ne voulait plus descendre ! Jamais nous n’avons eu un si beau/bon vol, tant pour le confort, la tranquillité et le service. Mais, la malédiction dans l’histoire, c’est qu’après c’est encore plus « difficile » de voyager en classe éco ! 😉

  23. Hello,
    Merci pour tes différents articles très pertinents. On a bien ri avec cet article particulièrement au niveau des normes de sécurité et de la chorégraphie du départ !
    Nous voyageons en famille, les grands font l’école (11 et 9 ans) et la petite dors (4ans)… Ca se passe moins bien quand c’est prévu 6 heures de trajet sans aucun repas notamment…
    Bref le pire ce sont souvent les attentes avant…
    Merci pour tes articles, continue comme ça !

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