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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Un voyage, on l’attend, on l’imagine, on le rêve… et puis un jour on le vit ! De l’excitation des derniers jours avant le départ à la joie d’être dans l’avion, les émotions qui suivent lors du voyage peuvent être bien différentes. Et parfois, tout ne se passe pas comme prévu… la réalité peut apporter son lot de désillusions, perturbations et, dans certains cas, se transformer en véritable cauchemar !

Car non, le voyage n’est pas toujours un rêve ! Voici 7 difficultés qui peuvent arriver sur les routes et comment les gérer.

Pourquoi écrire sur ce qui ne se passe pas bien en voyage ?

Ce sujet n’est pas des plus engageants. Mais il y a plusieurs raisons qui m’ont amenée à vouloir écrire à ce propos :

J’ai en effet reçu plusieurs messages de lecteurs : certains avaient des questions très précises et d’autres, à l’inverse, semblaient en proie à des angoisses généralisées.

Détresse. Peur. Stress. Doute. Isolement.

Ces messages d’appel à l’aide m’ont beaucoup touchée et m’ont fait réfléchir. Ils m’ont ainsi guidée pour écrire cet article, en espérant qu’il pourra répondre à certaines interrogations et apaiser les voyageurs en difficulté.

  1. La désillusion

    Le voyage de rêve n’existe pas. La réalité vient toujours rattraper l’imagination. Les désillusions peuvent se situer à de nombreux niveaux :

    • culturel (voir le choc culturel au point suivant)
    • relationnel
    • organisationnel…

    Le voyageur en attente de partir se crée des représentations concernant son futur voyage… Représentations qui peuvent rapidement se transformer en attente. Car ne pas avoir d’attentes est impossible. Plus ou moins conscientes, ces représentations accompagnent toujours le voyageur :

    Oh je ne m’attendais pas à ça.

    C’est plus petit que ce que je pensais.

    J’imaginais qu’il ferait beau tous les jours…

    Patagonie, voyage, Chili, Argentine
    Voyager et confronter ses attentes avec la réalité

    Derrière ces petites phrases anodines se cachent les représentations (le voyage imaginé) confrontées à une réalité différente. L’on me demande souvent quel est mon voyage parfait, et j’aime répondre que c’est un voyage imparfait !

    Voici 3 exemples de domaines de désillusions et comment les éviter ou les gérer.

    1. La désillusion culturelle :

      Pendant ce voyage, je vais pouvoir découvrir une nouvelle culture. Je me suis préparé : je connais quelques mots de vocabulaire. Je vais pouvoir entrer en contact avec les habitants, même aller loger et vivre chez eux. J’admire leur culture et leurs croyances, si sage/mystique…

      Nos représentations sur la culture du pays d’accueil et notre capacité à la comprendre sont parfois bien différentes de la réalité, une fois sur place. Déception donc, de ne pas avoir d’échanges « verbaux » profonds avec des moines bouddhistes, de ne pas réussir à se faire inviter pour loger chez l’habitant, de limiter les échanges au strict minimum commercial…

      Se confronter à la difficulté d’échanger

      • Comment gérer la désillusion culturelle ?

        La désillusion culturelle touche à nos représentations concernant la culture d’accueil et notre capacité à l’approcher. Si le voyageur ne comble pas ses attentes, il aura vite tendance à se culpabiliser, s’enfermant dans un cercle vicieux dépréciatif qui l’amènera à perdre confiance en lui, l’amenant à s’isoler davantage.

        Dans l’article dédié au choc culturel, je parlerai des différentes étapes de ce processus, comment l’anticiper et comment le traverser au mieux. Et pour tout ce qui touche aux difficultés à communiquer en voyage, je vous invite à lire l’article « Comment voyager dans un pays dont on ne connait pas la langue ? ».

        De manière générale, le voyageur devra apprendre une des leçons les plus importantes en voyage :

        ne pas être trop dur avec lui-même !

        Il n’est pas parfait. Il a le droit d’être fatigué, de ne pas comprendre, de ne pas y arriver, d’être irrité par ces différences culturelles… Il est humain !

    2. La désillusion relationnelle :

      Pendant ce voyage, je vais pouvoir vivre intensément avec mon conjoint/ma famille. On va tout faire ensemble, on va être unis, cela va être de belles vacances en famille.

      Partir à plusieurs (en couple ou entre amis), cela implique toujours plusieurs représentations du voyage (voir la rubrique « problèmes de voyage en couple » en fin d’article). Si l’un visualise de grandes balades main dans la main, et que l’autre s’imagine ce voyage comme des vacances pour enfin prendre du temps pour lui… Une fois sur place, cela risque de poser des soucis, l’accumulation de petites frustrations et incompréhensions menant souvent à de grosses disputes.

      • Comment gérer la désillusion relationnelle ?

        Il est très simple d’éviter cette désillusion : tout est dans la préparation. Se représenter ses attentes, à titre personnel, pour pouvoir ensuite les exprimer à son compagnon de voyage et lui demander qu’il fasse de même. Ce petit exercice permet de se projeter déjà dans le voyage (ce qui n’est jamais désagréable !), de mettre à plat certaines différences et désamorcer les conflits.

        J’ai développé cette réflexion dans les articles liés ici : Top 5 des conseils pour préparer un voyage en couple et Comment préparer un voyage en couple : du rêve à la réalité.

    3. La désillusion organisationnelle :

      Pendant ce voyage, je vais visiter un maximum de choses en suivant l’itinéraire bien ficelé sur lequel je travaille depuis des semaines. J’ai tout prévu : logement, nourriture, visites…

      Trop prévoir est un « défaut » bien commun des Occidentaux. Si ce mode de fonctionnement a déjà prouvé son efficacité chez nous, il n’est pour autant pas toujours transposable à l’autre bout du monde. Une organisation à outrance du voyage risque d’apporter une source de stress, le regard collé à la montre pour être sûr de suivre le programme, voire d’anxiété en cas de perturbation des prévisions.

      • Comment gérer la désillusion organisationnelle ?

        Faut-il tout prévoir lorsque l’on voyage ? C’est une question que j’ai débattue dans l’article « le mythe du voyage parfait ».

        Ici, c’est un certain « lâcher-prise » qu’il faut travailler, ainsi que la capacité à faire confiance : en la vie, les autres et… soi-même, souvent la partie la plus difficile.

  2. Le choc culturel

    Le fameux choc culturel, on en entend souvent parler. Mais quelle réalité se cache derrière ces mots effrayants ?

    Symptômes

    Le choc culturel n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Pour le reconnaître, voici les symptômes les plus classiques, sur le plan psychologique et physique.

    Malaise, isolement, tristesse, irritabilité, mal du pays, fatigue constante, envie de manger compulsive, anxiété et stress, trouble de la concentration…

    Mais pas de panique ! Le choc culturel n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est un processus duquel le voyageur ressort grandi. Ce processus se joue en en 3 phases :

    1. la lune de miel
    2. la détresse
    3. l’ajustement et l’adaptation

    Pour plus d’information, je vous renvoie à l’article dédié au choc culturel.

    • Comment gérer le choc culturel ?

      Peut-on prévenir le choc culturel ? Comment en sortir ? … Des questions qui seront traitées dans l’article sur le choc culturel.

  3. La difficulté de séparation

    Partir en voyage, c’est quitter. Quitter son pays. Quitter ses proches. Quitter son travail. Quitter ses habitudes… Et quitter sa zone de confort.

    Pour un voyageur avec peu d’expérience ou une sensibilité particulière aux situations de séparation, partir et quitter ne sont pas toujours des choses faciles.

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    Tout quitter, se séparer… un apprentissage en voyage
    • Comment gérer la difficulté de séparation ?

      Que faire dans ce cas ? J’ai rencontré des personnes avec ce genre de problème, et toutes ont adopté des solutions différentes, certaines fonctionnant et d’autres non.

      1. Amorcer une séparation progressive

        Commencer par partir pas trop loin, pas trop longtemps. Progressif. L’occasion de se tester, de trouver de nouveaux repères et d’apprendre à se faire confiance dans sa capacité à se séparer.

      2. Travailler la relation à distance

        Être séparé physiquement n’implique pas nécessairement une rupture de la relation, surtout à notre époque avec toutes les facilités technologiques. Avant de partir, penser au moyen de communication à distance que vous privilégierez : téléphone, Skype, mail, réseaux sociaux… Et assurez-vous que vos proches possèdent vos coordonnées. Prévoyez des plages horaires pour communiquer avec vos proches avant de partir pour vous assurer de pouvoir vous joindre facilement.

  4. Les problèmes relationnels/de couple

    Le sujet du couple est une thématique qui me tient à cœur. J’ai déjà présenté les intérêts du voyage en couple… Ainsi que  le « volet obscur » : tout n’est pas toujours rose lorsque l’on voyage en couple !

    Beaucoup envisagent le voyage en couple comme un test ou une cure de jouvence :

    Cela fait longtemps que nous n’avons plus eu de moments d’intimité, notre couple bat de l’aile. Ce voyage va résoudre tous les problèmes…

    Comme je l’ai déjà dit, le voyage en couple est un accélérateur relationnel : le positif et le négatif s’amplifient ! Partir en voyage dans un climat de base conflictuel ne permettra pas de fuir le problème.

    Le voyage en groupe ou en couple peut ainsi comporter des risques, comme je le présente dans Voyager en couple ? Du rêve au cauchemar : les 9 pièges et dans gérer les disputes de couple.

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    Voyager en couple ? Toute une aventure !
    • Comment gérer les problèmes relationnels/de couple ?

      Voici quatre pistes pour résoudre des problèmes relationnels en voyage.

      1. La première chose : bien choisir son compagnon de voyage ! J’en parle avec humour dans les pires personnalités pour partir en voyage. Mieux vaut voyager seul que mal accompagné…
      2. Ensuite, bien préparer le voyage : parler de ses représentations personnelles afin de s’assurer certaines visées communes pour ce voyage à venir.
      3. Sur place, respecter vos rythmes et envies respectifs. Au besoin, aménagez-vous des plages de temps personnel.
      4. Et enfin, communiquez ! Le voyage offre une belle occasion de se parler plus souvent et plus en profondeur que dans le quotidien : profitez-en !
  5. Les maladies

    Être malade en voyage est une vraie épreuve. Loin de ses proches, dans une culture différente, au milieu d’inconnus parlant une langue que l’on ne maîtrise pas toujours… Il y a de quoi perdre pied.

    • Comment gérer les maladies en voyage ?

      Ici aussi, le principe de base est dans l’anticipation. Bien se préparer permet d’éviter de contracter des maladies (entre autres en suivant des règles de base d’hygiène) et d’emporter avec soi de quoi réagir en cas de maladie.

      Pour ce second point, trois choses sont à préparer :

      1. Bien sûr, premièrement, sa pharmacie de voyage, avec si nécessaire les conseils d’un médecin
      2. En second lieu, il convient de se poser la question des assurances voyages. La décision d’en contracter une est un choix personnel qui dépendra de plusieurs facteurs : durée du voyage, pays visités, couverture actuelle des autres types d’assurance… et « goût du risque » !
      3. Enfin, troisièmement, facilitez-vous la vie en cas de maladie : prévoyez de pouvoir communiquer sur vos besoins facilement (médecin, hôpital, douleurs localisées…), que ce soit avec des mots de vocabulaires appris par cœur ou des pictogrammes emportés dans votre sac. Ayez également accessible les informations de santé classiques (groupe sanguin, allergies…).
  6. Les phobies

    Voyager lorsque l’on a des phobies, est-ce possible ?

    Cette question m’a déjà été posée plusieurs fois. Je pense que certains voyageurs avec peu d’expérience s’imaginent que les voyageurs plus expérimentés sont de véritables baroudeurs qui n’ont peur de rien et savent tout faire ! Dignes héritiers d’Indiana Jones, Bear Grills et Mac Guyver : ce sont des aventuriers des temps modernes !

    Petit scoop : faux !

    Bien que l’aventure soit un concept très subjectif (pour paraphraser Coluche, « nous sommes tous l’aventurier de quelqu’un »), je pense que les voyageurs ne sont pas des as du fouet et ne boivent pas leur urine… En tout cas, ce n’est pas notre cas !

    Et même, pour aller plus loin : François, allergique à toutes les piqures d’insectes possibles, a développé une phobie envers les araignées et généralement, envers tous les insectes. Et pourtant, il voyage dans des zones tropicales !

    • Comment gérer les phobies en voyage ?

      Les phobies, dans une certaine mesure, sont surmontables. À chacun de trouver ses repères, tester ses limites… et se faire confiance.

      Je connais aussi plusieurs personnes qui détestent prendre l’avion, voire ont développé une véritable phobie de l’avion… et qui sont nomades digitales et voyagent de par le monde !

  7. Le choc du retour

    L’on en parle pas assez, mais à mes yeux c’est sans doute l’une des plus grandes difficultés du voyage : le retour !

    Lors des préparatifs, on se projette sur les routes, s’imaginant dans telle ou telle région du monde… Mais le retour dans son propre pays est souvent l’étape oubliée du processus de voyage. C’est pourtant un incontournable.

    • Comment gérer le choc du retour ?

      Après un voyage au long cours, que va-t-on faire ? Où va-t-on vivre ? Quels seront les nouveaux projets ?

      Des questions qu’il faut se poser avant de fouler le sol de sa terre natale : entre la tristesse de voir s’achever l’aventure et les difficultés liées à la « réadaptation culturelle »… mieux vaut avoir déjà quelques plans de prévus pour le retour.

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      Penser au retour quand on est encore sur les routes

      Je vous parle plus en détail du choc du retour, qui est un processus comportant plusieurs étapes.

Les difficultés en voyage : pas une fatalité !

Traverser des phases difficiles en voyage, cela n’a rien d’anormal ni d’inquiétant. Le pire à faire serait de se culpabiliser de ne pas réussir à profiter de ce voyage comme on le « devrait ».

Bien sûr, il existe de nombreuses autres difficultés possibles sur les routes : matérielles (mauvaise préparation, équipement non adéquat, charges trop lourdes, perte/vol… ), financières (budget mal estimé, perte/vol de cartes bancaires… )…

Mais ces problèmes-là sont davantage des embuches de parcours que des freins. Les problèmes énoncés dans l’article représentent des craintes présentes dans l’esprit de certains voyageurs avant le départ en voyage, ou des remises en question drastiques survenues sur les routes : des difficultés qui pourraient remettre tout le projet du voyage en jeu.

Être indulgent et patient envers soi-même est sans doute l’un des plus grands apprentissages que le voyageur peut faire sur la route.

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Un sac sur le dos : un esprit de voyage
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 3 avis (4/5)

28 réponses à “7 difficultés en voyage (et comment les éviter)”

  1. Un article « court » mais très intéressant je partage ton point de vue sur les émotions décuplées en voyageant en couple.
    Le pire peut venir très rapidement mais le bonheur est intense aussi !

    • Heu… C’est moi ou tu dis que j’ai écrit un article « court » Manu ?! :p 😉

      Merci pour ton retour. Oui, le voyage en couple peut décupler les émotions, pour le meilleur comme pour le pire 😉
      Mais le couple peut aussi avoir l’effet inverse, de temporisation des émotions : si François est dans une mauvaise passe, mais que j’arrive à garder la tête froide, cela peut l’aider à se « rétablir ». Ou si on perd/casse… un objet important du voyage, François réagit souvent avec plus de self-contrôle que moi, et m’aide à relativiser.

  2. Amandine, j aime beaucoup tes articles! Ils sont sincères et réalistes. Un voyage au long terme, ce n est pas un long fleuve tranquille. On vient justement d en faire l expérience; se retrouver sur une île isolée, dans un bungalow pourri rempli de nids de termites, de fourmis, et le lit de bed bugs! Mais bon, on en rigolera plus tard (quand on arrêtera de se gratter à sang!!!) 🙂

    • Merci beaucoup Allis pour ton message ! Ravie que la sincérité de mes articles te touche. C’est sans doute le plus beau compliment qu’on puisse me faire 🙂

      Non, le voyage n’est pas « qu’un » rêve, tout n’est pas toujours rose…

      Bonne chance avec vos petites bêtes ! Souvent il faut un petit peu de temps pour en rire (genre, condition n°1 : que les démangeaisons cessent ! 😉 ).

  3. Article très sympa ! Moi qui compte bien m’y mettre niveau voyage, c’est bon à savoir/à prendre.

    J’adooore tes photos, elles me font rêver ! 🙂

    Merci pour ce billet.

    • Merci Laeticia pour ton message 🙂

      Le voyage est une belle aventure, avec des bons et des moins bons côtés… Cet article a pour but de répondre aux inquiétudes de certains voyageurs moins expérimentés et leur donner des pistes pour passer au-dessus de difficultés qu’ils rencontreront peut-être sur les routes.

      Faire des erreurs, se mettre dans des situations non idéales, avoir des petits ou gros problèmes… cela fait aussi partie de l’expérience et de l’apprentissage du voyageur, de son processus sur les routes. Donc il n’est pas question forcément des les éviter toutes, mais surtout de ne pas se décourager et de passer au travers et les surmonter ! 🙂

  4. Merci Amandine pour ce super article, comme toujours ! Pour info, deux petites fautes de frappe se sont glissées dans ta phrase suivante : « Si ce mode de fonctionnement à déjà prouver son efficacité chez nous » 😉

  5. Salut Amande ton article est super !

    Et oui les voyages c’est pas un long fleuve tranquille on passe par plein de difficultés et d’émotions à gérer. Quand je parlais de fatigue à mes amis pendant mon tour du monde, ils ne comprenaient pas de quoi je parlais; pour eux j’étais parti une année en vacances !

    Mais tous ces désagréments sont souvent vite oublié et il ne reste heureusement que les bons souvenirs et une seule envie … repartir ! 🙂

    • Merci beaucoup Isabella pour ce retour si enthousiaste 🙂

      Je pense que ceux qui n’ont pas essayé d’autres modes de voyage que les vacances annuelles et n’ont pas goûté au voyage au long cours ne peuvent pas comprendre la nuance que l’on essaye de mettre entre le mot « vacances » et « voyage ». Un voyage, cela peut être long, fatigant, éprouvant… D’ailleurs, je pense que c’est une bonne chose que de s’autoriser des vacances au milieu d’un voyage. Pour décompresser, prendre le temps, ne rien faire ou prendre du temps pour soi.

      Comme tu le soulignes, ces problèmes sur les routes sont un prix limité comparé à la beauté de l’expérience du voyage ! Ces difficultés sont souvent évitables ou surmontables et, si elles sont bien gérées, nous font grandir et gagner en expérience et assurance. 🙂

    • Merci pour ton retour Monique. Je ne pense pas que cette liste est exhaustive : elle me vient de mon expérience et de mes échanges avec d’autres voyageurs. Mais j’espère qu’elle pourra être utile aux futurs/nouveaux voyageurs 🙂

  6. Article intéressant et comme toujours, très agréable à lire !!!

    En voyage, mais aussi au quotidien, dans notre couple, nous avons fait le pari de toujours rigoler de ce qui nous arrive ! Évidemment, nous ne rigolons pas tous les jours, mais dans les moments difficiles on se répète mutuellement cette promesse. Ça nous permet de faire descendre la tension et d’en rire après coup !

    • Un tout grand merci Aude ! Le « comme toujours » me touche beaucoup 🙂

      Rigoler de tout n’est pas toujours évident, surtout sur le moment ! Dans l’après-coup, quand la menace/gène… est écartée, oui ; mais sur le moment, c’est un vrai challenge !

      Nous essayons également de relativiser les « petites catastrophes » de voyage (comme récemment un appareil perdu sous l’eau lors d’une plongée à cause du courant ; un bus horriblement inconfortable ; un repas horrible ; un désaccord ; des errances dans des endroits paumés à ne plus savoir quelle direction prendre… ) : l’on se dit « plus tard, ce sera drôle », et, très souvent, cela allège déjà les tensions.

      Mais c’est une position de l’esprit, une volonté. Ce que je me dis très souvent aussi, pour ne pas perdre patience ou ne pas m’énerver, c’est que c’est un test supplémentaire sur ma route pour gagner en tranquillité/assurance/contrôle… et devenir la personne que je souhaite être.
      Du développement personnel mis en pratique sur les routes au quotidien ! 😉

  7. Merci Amandine pour ton article, très intéressant et si juste. J’ai vécu quelques unes des expériences que tu cites, ressenti parfois la solitude ou les désillusions, et je me sens moins seule en te lisant, cela me réconforte. Heureusement il y a aussi l’imprévu, l’inattendu, qui permettent de compenser et parfois de se dépasser. Merci beaucoup de ton petit « manuel » de départ indispensable.

    • Merci Neferteret pour ton commentaire, cela me fait plaisir de te lire 🙂

      Ravie que cet article t’ait semblé « juste » ; c’est important pour moi comme retour, car je me base toujours sur ma propre expérience (et mes échanges avec d’autres voyageurs). Il y a toujours un biais d’expérience et de subjectivité, même si j’essaye un maximum de mettre ma sensibilité au service de l’écriture pour rencontrer un maximum le vécu d’autres voyageurs.

      Des difficultés sur les routes, il y en a de beaucoup de sortes, difficiles de toutes les lister ; et je pense que peu (pas ?) de voyageurs n’en ont connu aucune ! Cela fait partie du chemin et des apprentissages. Des expériences qui nous construisent (dans le bon comme le mauvais).

      Merci encore pour ton retour et ton partage d’expérience !

  8. Merci pour cet article intéressant et très agréable à lire!
    À lire les articles d’autres voyageurs, on a l’impression que le voyage est une porte vers une nouvelle vie, que rien ne sera jamais pareil après ça. Nouvelles opportunités, rencontres exceptionnelles, etc. Avant le départ, c’est le genre d’articles que l’on veut lire car ils sont motivants. Mais au bout du compte, si le voyage, aussi passionnant soit-il, n’apporte pas ce changement attendu (espéré?), il est compliqué de revenir à sa vie « d’avant ». Peut-être que la solution à ce type de désillusion est de repartir au plus vite, tenter sa chance dans une autre destination 😉

    • Merci Floriane pour ton message, tes compliments me touchent 🙂

      Le retour est une étape difficile du voyage (la plus difficile ?) ; repartir est une belle façon de « s’en remettre »… à condition que ce soit un choix (et non une fuite en avant), un projet, une philosophie… Mais la barrière entre « des bonnes » ou « des mauvaises » raisons de partir est mince et très difficile à poser ! Sans doute même impossible à déterminer avant le retour du voyage, l’esprit reposé…

  9. Bonjour,
    J’aime voyager, découvrir de nouveaux horizons..
    Depuis toute petite, j’ai contracté ce virus.
    J’ai vécu 10 ans en Afrique..
    Et c’est sur, le voyage me rend vivante et j’ai l’impression tellement vide en même temps.
    J’aime ce que tu as écris, et ce que tu essaye de nous retranscrire.
    J’effectue les saisons et je voyage ensuite.
    Mon dernier voyage était l’Indonésie.. et il reste grave dans mon coeur..
    Là je souhaite partir chez les taoïstes en Chine..
    Et je ne sais pas pourquoi, j’ai l’envie et en même temps une forte appréhension.. je me demande si c’est vraiment ce que je souhaite.
    Et de la, j’en viens à me poser cette question:
    Les voyages n’appauvrissent-ils pas intérieurement, plus qu’ils enrichissent?
    Ne laissai-je pas des bouts de moi, aux 4 coins de la planète?
    Est ce que je ne m’éparpille pas?
    C’est terrible comme questionnement, et en même temps, c’est ce que je ressens une petite boule à mon coeur.
    Il y a quelque chose qui me pousse à le faire, mais quoi et pourquoi ?
    Voilà mon ressenti aujourd’hui
    Si vous avez des idées pour m’éclairer dans mon cheminement personnel, je vous en suis reconnaissante.

    Bien à vous.

    • Bonjour Audrey, merci pour ton commentaire à coeur ouvert, ton partage d’expérience de voyageuse et cette belle réflexion que tu nous partages !
      S’éparpiller aux bouts du monde et s’appauvrir intérieurement, perdre finalement en centrage et en consistance…
      Ou, au contraire, revenir avec des bouts du monde en soi, construire son identité en se frottant à d’autres façons de vivre, à d’autres cadres et paysages…
      Il n’existe pas une réponse unique à cette grande question ; je pense que les deux versants de ce continuum sont possibles, à chacun de voir celui qui lui parlait le plus juste, qui lui parle le plus à un moment donné de sa vie…
      Qu’en penses-tu ?

  10. Bonjour,
    Article très intéressant. Actuellement en tour du monde, je suis intéressée par l’article « le retour », l’avez vous écris ? Pouvez vous m’envoyer le lien svp ? Merci beaucoup et bon voyage !

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